OMS : « Le vaccin anticoquelucheux à cellules entières est plus efficace que le vaccin acellulaire »
Récemment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié les dernières lignes directrices et instructions sur la sélection et la combinaison de vaccins contre la coqueluche chez les enfants.
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Selon les lignes directrices publiées depuis 2010, il y a les notes importantes suivantes :
L'efficacité des deux types de vaccins anticoquelucheux : acellulaire (aP) et à germes entiers (wP) varie selon les cas. Cependant, un vaccin acellulaire de qualité supérieure est plus efficace qu'un wP de mauvaise qualité, mais peut ne pas être supérieur à un wP de haute qualité.
- Les enfants peuvent être protégés contre la coqueluche après la première dose de vaccin wP ou aP.
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- La vaccination acellulaire et la vaccination intégrale sont toutes deux sûres. Cependant, la vaccination acellulaire est plus coûteuse que la vaccination intégrale et de nombreux pays ne peuvent pas se permettre de passer de la vaccination intégrale à la vaccination acellulaire. Cependant, dans de nombreux pays utilisant la vaccination intégrale, la couverture vaccinale universelle est un défi ; la vaccination intégrale est donc une solution adaptée.
Une enquête récente basée sur de nouvelles données sur la coqueluche provenant de 19 pays développés dans de nombreuses régions du monde a montré que le nombre de personnes vaccinées avec les vaccins aP et wP est très important, que l'épidémie est bien contrôlée et que les objectifs fixés sont atteints.
Les données montrent également que le vaccin est très efficace et que les taux de coqueluche ont chuté de façon spectaculaire dans le monde entier, y compris dans les pays qui utilisent le vaccin aP ou wP.
Cependant, des données font état de récentes épidémies de coqueluche dans cinq pays où le vaccin acellulaire est actuellement le seul vaccin utilisé. Cela pourrait potentiellement entraîner des épidémies et une augmentation de la mortalité infantile dans le monde.
Désormais, des études numériques menées en Australie, au Royaume-Uni et aux États-Unis, ainsi que des données sur la coqueluche des grands singes africains, similaire à la coqueluche humaine, suggèrent toutes que le passage des vaccins wP aux vaccins aP pourrait avoir été responsable de la propagation de la maladie.
Des recherches menées sur des singes africains ont montré que le vaccin anticoquelucheux acellulaire (AP) peut prévenir la maladie, mais n'empêche pas efficacement la transmission de la coqueluche d'un animal à l'autre. L'étude a également révélé que le vaccin DTCa est moins efficace que le vaccin DTCw pour prévenir l'infection.
L'OMS ajoute des informations sur le choix du vaccin contre la coqueluche
L'objectif principal du vaccin contre la coqueluche est de réduire le risque de décès dû à la maladie chez les nourrissons et les jeunes enfants, car le taux de mortalité dans cette tranche d'âge est très élevé. Pour prévenir la maladie, les enfants doivent être vaccinés, que ce soit par voie acellulaire ou par voie transdermique. Si plus de 90 % des enfants sont vaccinés, la capacité de protection des enfants de moins de 5 ans est plus élevée.
Bien que la vaccination anti-pneumococcique soit moins efficace, les parents doivent comprendre qu'une vaccination rapide est la priorité absolue. Les pays qui choisissent entre la vaccination anti-pneumococcique et la vaccination contre la rougeole doivent également tenir compte de leurs objectifs nationaux de vaccination et de réduction de la mortalité infantile. La vaccination anti-pneumococcique et la vaccination contre la rougeole réduisent toutes deux le risque de mortalité infantile de la même manière.
Dans les pays où moins de 5 doses de vaccin contre la coqueluche sont administrées (les 3 premières doses seulement ou les 3 premières doses plus une dose de rappel), le vaccin doit être poursuivi.
Les pays qui utilisent l’aP peuvent continuer à utiliser ce vaccin mais devraient encourager une dose supplémentaire pour assurer la protection la plus efficace contre la maladie.
Selon SKDS