Faire du Code civil la loi commune du système juridique

June 7, 2015 19:00

Selon l'ordre du jour de la 9ème session, l'Assemblée nationale entendra le rapport sur les résultats de la collecte des opinions publiques et des plans d'absorption et de révision du projet de Code civil (amendé) et le rapport sur l'examen du projet de Code civil (amendé).

Il s’agit d’un amendement majeur visant à faire du Code civil un véritable droit commun du système juridique régissant les relations sociales fondées sur les principes de liberté, de volontariat, d’égalité et d’auto-responsabilité entre les parties participantes, reconnaissant et protégeant ainsi mieux les droits des personnes physiques et morales dans les échanges civils ; contribuant à perfectionner l’institution économique de marché à orientation socialiste, stabilisant l’environnement juridique pour le développement socio-économique après la promulgation de la Constitution de 2013.

Theo chương trình kỳ họp thứ 9, Quốc hội sẽ nghe các báo cáo về dự thảo Bộ Luật Dân sự (sửa đổi). (Ảnh: Nhan Sáng/TTXVN)
Selon l'ordre du jour de la 9e session, l'Assemblée nationale examinera le projet de Code civil (modifié). (Photo : Nhan Sang/VNA)

Institutionnaliser pleinement et intégralement les points de vue et les politiques du Parti

Lors de la 8ème session de la 13ème Assemblée nationale, les députés ont discuté et donné leurs premiers commentaires sur le projet de Code civil (amendé).

Compte tenu de la position, de l'importance et du grand impact du Code sur la vie des gens, la Commission permanente de la XIIIe Assemblée nationale a adopté une résolution sur l'organisation de la collecte d'opinions publiques sur 10 contenus majeurs du projet de Code civil (amendé), du 5 janvier au 5 avril 2015.

Lors de la 9ème session, le projet de Code civil (amendé) a été examiné par l'Assemblée nationale pour la deuxième fois après avoir recueilli l'opinion publique sur 10 points majeurs du projet.

Selon le rapport sur les résultats de la collecte des opinions publiques et de la réception et de la révision du projet de Code civil (amendé), la majorité des avis ont estimé que le projet de Code était élaboré de manière élaborée, institutionnalisant pleinement et de manière exhaustive les points de vue et les politiques du Parti tels que déterminés dans la Stratégie de développement socio-économique, la Plateforme pour la construction nationale dans la période de transition vers le socialisme et la Stratégie de réforme judiciaire ; concrétisant les dispositions de la Constitution de 2013 sur les droits de l'homme, les droits du citoyen et la construction d'une institution économique de marché à orientation socialiste...

Les problèmes pratiques et les lacunes soulevés dans le processus de synthèse de la mise en œuvre du Code civil de 2005 ont été pour l’essentiel raisonnablement résolus dans le projet de Code.

Toutefois, outre les évaluations positives, de nombreux avis ont également été émis selon lesquels le projet de Code comporte encore de nombreuses erreurs techniques ; certaines dispositions ont un contenu peu clair, sont déraisonnables ou ne résolvent pas complètement les problèmes qui se posent dans la pratique de la communication civile.

Ces problèmes doivent être surmontés pour garantir que les dispositions du Code civil deviennent véritablement des normes juridiques dans la conduite des personnes et dans les activités des autorités compétentes ; pour assurer un couloir juridique plus favorable, plus sûr et moins risqué pour les personnes, pour les activités économiques en particulier, et pour le développement de l'économie de marché à orientation socialiste en général et dans l'intégration internationale.

Il convient de noter que la propriété publique est une forme de propriété indépendante.

La forme de propriété est l'un des dix sujets proposés à l'opinion publique. Deux opinions principales s'expriment sur cette question.

La majorité des opinions s’accordent avec les dispositions du projet de loi, selon lesquelles, outre la propriété privée et la propriété commune, il est nécessaire de reconnaître la propriété publique comme une forme indépendante de propriété.

Ce type d’opinion soutient que le Code civil doit reconnaître la forme de propriété de tout le peuple pour être cohérent avec la Constitution (article 53), cohérent avec l’importance de l’objet de la propriété de tout le peuple ainsi qu’avec le mécanisme de mise en œuvre de ce droit de propriété.

Le deuxième type d'opinion suggère que les formes de propriété prévues par le Code civil ne comprennent que la propriété privée et la propriété commune. En ce qui concerne la propriété publique, l'exercice des droits du propriétaire sur les biens publics repose sur des facteurs politico-économiques très complexes et devrait être réglementé par des lois spécialisées.

Au Vietnam, il existe aujourd'hui un système juridique relativement complet pour réglementer les questions liées à l'exercice du droit de propriété des citoyens. Si l'État transfère ces biens dans le cadre d'échanges civils, il doit également respecter le principe d'égalité, comme les autres entités civiles.

Le Gouvernement partage l’opinion majoritaire ci-dessus et estime que la réglementation par le Code civil de la forme de propriété de l’ensemble du peuple est nécessaire pour concrétiser les dispositions de la Constitution de 2013 sur la possession, l’utilisation et la disposition des biens appartenant à l’ensemble du peuple et pour créer un mécanisme juridique permettant à l’État d’exercer les pouvoirs du propriétaire représentatif des biens appartenant à l’ensemble du peuple dans les relations civiles.

Identifier l'objet des relations juridiques civiles

Il existe actuellement trois opinions fondamentales sur les relations juridiques civiles. La majorité d'entre elles s'accordent avec les dispositions du projet de Code, selon lesquelles les sujets des relations juridiques civiles incluent les personnes physiques et morales, tandis que les ménages, les coopératives et autres organisations sans personnalité juridique sont définis par le Code civil comme des personnes morales par l'intermédiaire desquelles des personnes physiques représentent des membres participant aux relations juridiques civiles.

Ce règlement, d’une part, reconnaît toujours les ménages, les coopératives et autres organisations sans statut juridique comme des entités existant dans la vie sociale et, d’autre part, contribue à résoudre les difficultés pratiques et les lacunes liées à la participation de ces entités aux relations civiles.

Le deuxième type d’opinion suggère que le projet de Code devrait continuer à reconnaître les ménages et les coopératives comme sujets de relations juridiques civiles comme le Code civil actuel parce que ce sont des entités existant dans la société, participant à de nombreuses relations juridiques civiles, telles que les relations d’utilisation de la terre, de l’électricité, de l’eau… ; conformément aux conditions économiques, culturelles, sociales, familiales et historiques spécifiques du Vietnam.

Les limites et les lacunes des réglementations juridiques actuelles sur les ménages et les coopératives sont réelles, mais peuvent être surmontées dans le cadre du processus de perfectionnement de la loi afin de créer une meilleure base juridique pour l’existence et le développement des ménages et des coopératives.

Le troisième type d’opinion soutient que les sujets des relations juridiques civiles incluent les personnes physiques et morales, et suggère de supprimer du Code civil toutes les réglementations sur les ménages et les coopératives ; si nécessaire, ces entités juridiques peuvent être réglementées dans les lois pertinentes.

Le Gouvernement partage l'avis majoritaire ci-dessus. Concernant les ménages, le Gouvernement estime que, compte tenu des conditions et circonstances historiques de notre pays, ils jouent un rôle important dans la production et l'activité économique en général, et dans la production agricole en particulier. La loi foncière (de 1993 à aujourd'hui) a toujours stipulé que les ménages sont les sujets auxquels l'État accorde des droits d'usage des terres. Sur cette base, le Code civil de 1995 et le Code civil en vigueur ont précisé cette question en reconnaissant les ménages comme sujets de droit civil.

Cependant, la pratique policière montre que la loi régit les ménages dans un état « statique », tandis que les relations au sein du ménage, les membres du ménage, les représentants, les biens communs, les responsabilités légales des membres… fluctuent souvent (en raison de séparations, de fusions, de naissances, de décès, de mariages…). Cela a donné lieu à de nombreuses insuffisances et limitations dans la régulation des relations civiles avec la participation des ménages.

L'application du Code civil montre que les ménages participent rarement aux relations juridiques civiles en tant que sujets de ces relations. En revanche, il s'agit essentiellement de la participation de leurs membres individuels, car ce sont eux (chef de ménage ou membres du ménage) qui détiennent des droits et obligations civils et assument une responsabilité civile illimitée sur l'ensemble de leurs biens privés dans les relations juridiques civiles auxquelles le ménage participe. La pratique judiciaire montre également qu'il n'y a pratiquement aucun demandeur ou défendeur qui soit un ménage.

Concernant les coopératives, le Gouvernement considère qu'elles sont des personnes morales participant aux échanges civils et jouant un rôle dans le développement socio-économique, contribuant notamment à l'éradication de la faim et à la réduction de la pauvreté dans les zones rurales, montagneuses et défavorisées. Cependant, en matière de relations juridiques civiles, les coopératives sont essentiellement un groupe de personnes qui s'associent et participent à des relations civiles par le biais de contrats. Par conséquent, adapter la loi à cette entité par le biais du régime des contrats coopératifs est raisonnable, tant au regard de sa nature juridique que de la pratique actuelle des échanges civils.

Le projet de Code a ajouté les contrats de coopération comme l’un des types courants de contrats (de l’article 520 à l’article 528) pour créer une base juridique pour l’organisation et le fonctionnement de cette entité juridique dans la pratique.

Parallèlement à cela, en tenant compte des opinions du peuple sur la nécessité pour le projet de Code de clarifier le statut juridique des membres individuels, la propriété commune des membres et la responsabilité civile découlant des relations juridiques civiles avec la participation des ménages, des coopératives et d'autres organisations sans statut juridique, le Gouvernement a ordonné de réviser la réglementation sur cette question dans le sens de : Identifier chaque membre d'un ménage, d'une coopérative ou d'une autre organisation sans statut juridique comme sujet de relations juridiques civiles avec la participation de ces entités juridiques.

Lorsqu'un ménage utilisant un terrain participe à une relation juridique civile, la détermination du sujet est effectuée conformément aux dispositions de la loi foncière (article 102). Règlement sur les bases distinctes et distinctes pour la détermination des biens communs des membres de ménages, de coopératives et d'autres organisations sans personnalité juridique (article 103)...

D'autres questions concernant la responsabilité des autorités compétentes dans la protection des droits civils ; les droits personnels des individus ; les sujets des relations juridiques civiles ; les conséquences juridiques des transactions civiles qui ne sont pas conformes aux réglementations de forme ; la protection des tiers de bonne foi en cas d'invalidité des transactions civiles ; l'ajustement des contrats lorsque les circonstances changent ; les taux d'intérêt dans les contrats de prêt immobilier ; le délai de prescription... ont également fait l'objet de consultations auprès du peuple.

Selon VNA

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