Constituer une équipe de « scouts » sur le front médiatique

Fleur de prunier June 15, 2019 09:38

(Baonghean) - Discussion entre M. Le Van Nghiem - Ancien Directeur du Département de l'Information Étrangère, Ministère de l'Information et des Communications avec le Journal Nghe An sur la résolution des crises médiatiques (KHTT) dans les agences de l'État.

Journaliste:Monsieur ! Le KHTT devient une menace, avec le risque d'avoir de nombreuses conséquences pour les agences de l'État à tous les niveaux, surtout dans le contexte actuel où l'opinion publique peut facilement faire du KHTT un foyer de problèmes de sécurité et d'ordre. Pourriez-vous nous en expliquer la cause et nous indiquer comment résoudre le problème ?

Monsieur Le Van Nghiem :La corruption de l'opinion publique au sein des agences gouvernementales se produit lorsqu'une agence gouvernementales devient le centre d'attention médiatique de manière indésirable, ce qui risque de nuire à son image et à sa réputation, ainsi qu'à celle de son responsable. La corruption de l'opinion publique survient lorsque des événements inattendus, tels que des catastrophes naturelles, des épidémies, des catastrophes environnementales, des incendies, des accidents de la circulation, des accidents du travail, des violations de la loi, des manquements à l'éthique, des erreurs, des manquements dans l'exercice des fonctions officielles, des actes de corruption ou des gaspillages, se produisent, suscitent une attention particulière de l'opinion publique et se propagent rapidement sur les réseaux sociaux, dans la presse nationale et étrangère. Cependant, l'agence gouvernementales ne s'est pas exprimée ou son porte-parole a fourni des informations imprécises, sans explication complète et convaincante.

Các sự cố không mong muốn xuất hiện trên mạng xã hội, các tờ báo trong nước và nước ngoài đã gây nên khủng hoảng truyền thông. Ảnh tư liệu
Des incidents inattendus survenus sur les réseaux sociaux et dans les journaux nationaux et étrangers ont provoqué une crise médiatique (Image d'illustration uniquement)

Lorsque les agences gouvernementales ne fournissent pas d'informations complètes et rapides, les informations sur les incidents, événements et problèmes peuvent facilement être déformées, embellies et inexactes, voire inventées, et donner lieu à des opinions et commentaires dénués de fondement et de culture, de la part d'une force hostile. Cela rend le KHTT plus complexe et difficile à résoudre.

La raison est qu'actuellement, les agences d'État manquent d'un dispositif professionnel de communication pour prévenir et combattre les incendies ; autrement dit, les agences d'État et leurs responsables ne disposent pas d'une équipe capable de les conseiller sur la prévention et la gestion systématiques et efficaces de la cybercriminalité. En pratique, en cas de cybercriminalité, les agences d'État peinent souvent à y répondre et à y remédier.

Monsieur Le Van Nghiem

Journaliste:Pour résoudre efficacement le problème, quelles solutions et mesures chaque agence d’État à tous les niveaux doit-elle adopter, Monsieur ?

Monsieur Le Van Nghiem :Comme nous le savons, derrière le KHTT se cache une crise politique, une crise de confiance publique, qui compromet la sécurité et l'ordre public. C'est pourquoi, lorsqu'un KHTT se produit, la première exigence des agences gouvernementales est de faire preuve de sensibilité et de reconnaître rapidement le KHTT dès son apparition. Tout comme pour un incendie : plus tôt il est détecté, plus il est facile à gérer. À l'inverse, s'il est détecté tardivement, plus il est difficile à gérer et son impact négatif est considérable. Pour une détection précoce, il est nécessaire de disposer d'un système et d'un service de « reconnaissance » spécialisés dans les médias afin de surveiller et de synthétiser régulièrement l'opinion publique sur les réseaux sociaux et par le biais de la presse afin de détecter précocement les incidents de KHTT. Les agences gouvernementales peuvent également faire appel à des services et des consultants médias pour une surveillance régulière et continue de l'opinion publique.

Ông Lê Văn Nghiêm trao đổi với các phóng viên, nhà báo về chuyên đề khủng hoảng truyền thông. Ảnh: Đào Tuấn
M. Le Van Nghiem s'entretient avec des reporters et des journalistes sur la crise des médias. Photo : Dao Tuan

La deuxième exigence pour les agences gouvernementales lors des audits de sécurité de l'information est de prendre le contrôle de la situation, d'évaluer l'ampleur, la nature, le niveau et la portée du problème, puis de trouver des solutions appropriées. En matière de communication, les agences gouvernementales doivent identifier la source de l'information et la publier sur leur portail d'information électronique ou leur site web, facilitant ainsi l'accès à l'information pour les agences de presse. D'autre part, elles doivent fournir proactivement et rapidement des informations, avec une attitude ouverte et publique, sans dissimuler, dissimuler ou refuser de fournir des informations. En effet, lors des audits de sécurité de l'information, la demande d'information du public explose. En fournissant proactivement des informations précoces et généralisées et en les expliquant en détail, les agences gouvernementales auront pris le contrôle du « champ de bataille de l'information », ce qui signifie que les informations inexactes, trompeuses ou les accusations infondées, les déformations et les calomnies seront éliminées et clarifiées.

Les chefs d'agences doivent faire preuve de responsabilité, être prêts à reconnaître leurs erreurs et leurs manquements, le cas échéant, et assumer leurs responsabilités, tant pour eux-mêmes que pour leurs subordonnés. Ils doivent également démontrer leur capacité à gérer les situations de crise en suivant attentivement la réalité, en cernant les problèmes réels, en actualisant les informations et en adoptant une approche pour les gérer et les surmonter, avec un esprit d'ouverture, en sachant écouter et comprendre l'opinion publique.

« La bonne gestion d’une crise médiatique est l’une des mesures du courage et de la capacité de gestion d’une agence d’État et de son chef. »

Monsieur Le Van Nghiem

Lực lượng chức năng TP. Vinh tiến hành cưỡng chế thu hồi đất để thực hiện dự án đường 72m. Ảnh tư liệu: Khánh Ly
Les autorités de la ville de Vinh récupèrent de force des terres pour la réalisation du projet routier de 72 mètres. Photo : Khanh Ly

Journaliste:Alors, quel est le rôle de la presse dans la gestion des procédures administratives des agences de l’État, monsieur ?

Monsieur Le Van Nghiem :Les solutions et mesures appliquées par les agences de l'État pour gérer le KHTT, telles que la publication de communiqués de presse ou d'articles, la réponse aux interviews, l'organisation de conférences de presse, la mise à jour de l'avancement du règlement, etc., sont toutes mises en œuvre à travers des outils et des médias, depuis les portails d'information électroniques jusqu'aux sites Web, aux pages Facebook personnelles et aux agences de presse, telles que la publication de communiqués de presse ou d'articles, la réponse aux interviews, l'organisation de conférences de presse.

La presse joue ainsi un rôle d'accompagnateur et d'initié auprès des agences gouvernementales pour les aider à résoudre le KHTT. Elle les conseille sur les mesures de communication et les solutions pour résoudre l'incident le plus efficacement possible. Elle les aide également à diffuser rapidement et efficacement les informations, les déclarations et les progrès de la résolution de l'incident. Elle est également considérée comme un outil de communication professionnel pour les agences gouvernementales.

ông Lê Văn Nghiêm - Nguyên Cục trưởng Cục Thông tin đối ngoại, Bộ Thông tin và Truyền thông

Cependant, en réalité, certains organismes et leurs responsables n'ont pas encore pleinement reconnu le rôle de la presse en tant que partenaire stratégique pour les aider à gérer l'incident du KHTT. Au contraire, ils la considèrent comme une force qui leur complique la tâche. Ils ne lui fournissent donc pas proactivement d'informations pour participer à l'opération, mais s'efforcent de résoudre le KHTT « seuls ». Malgré le décret n° 09/2017/ND-CP du 9 février 2017, qui détaille les déclarations et la communication d'informations à la presse des organismes administratifs de l'État, les responsables de nombreux organismes, notamment les départements provinciaux, les antennes et les comités populaires de district, n'ont pas encore pleinement reconnu leur responsabilité de s'exprimer et d'informer la presse, mais continuent de la confier à leurs adjoints ou au chef de bureau de l'organisme ou de la localité. Ce sont des problèmes que les organismes publics doivent résoudre afin de garantir que toutes les informations soient divulguées proactivement et en temps opportun à la presse afin qu'ils puissent participer à l'opération et gérer le KHTT.

De la part des agences de presse, il est nécessaire d'être responsables du maintien du rôle et de la mission assignés par le Parti et le peuple pour améliorer l'efficacité de l'information, en étant véritablement un soutien aux agences de gestion de l'État dans le processus de leadership, de direction ainsi que de traitement des questions inappropriées et urgentes qui se présentent, en évitant la situation où les agences de presse et les journalistes vont à l'encontre de leurs principes et objectifs de fonctionnement de sorte que les agences de l'État se « plaignent » et se « méfient » d'eux.

Journaliste:Merci pour cette interview !

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