Test respiratoire pour le diagnostic du paludisme
Les scientifiques australiens considèrent qu’il s’agit d’une étape majeure vers l’élimination de cette maladie dangereuse.
Des chercheurs australiens ont mis au point un test respiratoire permettant de diagnostiquer le paludisme, ce qui devrait contribuer à réduire des milliers de décès liés à cette maladie mortelle.
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Rien qu'en 2013, on a recensé près de 200 millions de cas de paludisme et plus d'un demi-million de décès dus à cette maladie (photo d'illustration, source : KT) |
Les médecins utilisent souvent des microscopes pour examiner des échantillons de sang à des fins de diagnostic, mais des chercheurs de l'Institut Berghofer pour la recherche médicale QIMR ont récemment découvert que les patients atteints de paludisme ont des produits chimiques spéciaux dans leur haleine.
Des scientifiques de l'Institut Berghofer pour la recherche médicale QIMR, de l'Université nationale australienne et de l'Organisation de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth (CSIRO) espèrent que cette nouvelle découverte pourrait ouvrir la voie au développement d'un éthylomètre permettant de diagnostiquer le paludisme, qui pourrait être utilisé efficacement dans les zones où la maladie est répandue.
Les scientifiques considèrent qu'il s'agit d'une étape majeure vers l'éradication de cette maladie dangereuse. Un diagnostic précoce du paludisme grâce à des tests respiratoires rapides contribuera également à sauver davantage de vies.
L'Organisation mondiale de la santé a déclaré qu'en 2013 seulement, il y a eu près de 200 millions de cas de paludisme et plus d'un demi-million de décès dus à cette maladie.
Selon VOV.VN