Traiter avec rigueur les propriétaires et les capitaines de navires qui n'allument pas les dispositifs de surveillance du voyage
Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural vient de publier un document demandant aux comités populaires des provinces et villes côtières d'ordonner au Département de l'Agriculture et du Développement rural d'exiger des propriétaires et des capitaines de navires qu'ils activent le dispositif de surveillance du voyage 24 heures sur 24 lorsqu'ils pêchent en mer. Si le propriétaire ou le capitaine du navire enfreint intentionnellement la réglementation en n'activant pas l'appareil pour se connecter au rivage, il sera sévèrement puni conformément à la réglementation.
Il s'agit d'une solution pour renforcer la gestion des navires de pêche opérant en mer et contourner le « carton jaune » de la Commission européenne. Parallèlement, en application de la directive n° 45/CT-TTg du Premier ministre relative à un certain nombre de tâches et de solutions urgentes pour répondre à l'avertissement de la Commission européenne (CE) contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), le règlement impose aux navires de pêche d'une longueur totale de 15 mètres ou plus d'installer un dispositif de surveillance des déplacements, de le faire fonctionner 24 heures sur 24 et de se connecter à la station côtière du service provincial des pêches pour la gestion.
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Photo d'illustration |
Le Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural a également demandé aux Comités Populaires des provinces et villes côtières de demander au Département de l'Agriculture et du Développement Rural d'inspecter, d'examiner et de compter les équipements Movimar en usage, endommagés, perdus et rappelés conformément aux instructions du Ministère pour récupérer, entretenir, réparer, attribuer et réinstaller les bateaux de pêche dans les provinces qui en ont besoin conformément à la nouvelle allocation du Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural.
Parallèlement, moderniser les stations côtières des sous-directions des pêches et les terminaux installés sur les navires de pêche pour les synchroniser et les rendre compatibles avec les stations côtières afin de répondre à l'exigence de mises à jour automatiques de la position des navires de pêche vers les stations côtières toutes les 2 heures.
La Commission européenne avait précédemment retiré le « carton jaune » aux produits de la mer vietnamiens pour cause de pêche illégale. Pour contourner ce « carton jaune », le Vietnam a récemment résolument mis en œuvre de nombreuses solutions, prévenant progressivement, minimisant et, à terme, éliminant la pêche INN dans les eaux étrangères.Le vice-ministre permanent de l'Agriculture et du Développement rural, Ha Cong Tuan, a déclaré : « Grâce à la mise en œuvre résolue de solutions par le Vietnam, le nombre de navires de pêche et de pêcheurs en infraction avec la pêche illégale dans les eaux étrangères a considérablement diminué. En particulier, les navires de pêche en infraction avec les règles de pêche des pays insulaires du Pacifique ont quasiment disparu ; actuellement, seuls des navires de pêche et des pêcheurs ont été arrêtés et appréhendés dans des eaux historiques conflictuelles et en conflit, en raison d'une démarcation floue. »
Par ailleurs, le Vietnam promeut la traçabilité des produits de la mer conformément à la réglementation afin d'empêcher l'entrée de matières premières issues de la pêche INN dans la chaîne de production. Parallèlement, des actions d'information et de propagande sont menées quotidiennement dans les médias, du niveau central au niveau local. Ainsi, la population et les responsables de la gestion des pêches sont sensibilisés à la lutte contre la pêche INN, et les pêcheurs sont davantage sensibilisés au respect de la loi.