Hémorragie cérébrale après inhalation de méthamphétamine en cristaux
Un patient de 27 ans a souffert d'une hémorragie cérébrale et d'un œdème cérébral sévère après avoir inhalé de la méthamphétamine et a été traité au centre antipoison de l'hôpital Bach Mai.
Il s'agit du premier jeune patient au Vietnam à avoir été enregistré comme ayant inhalé de la méthamphétamine en cristaux provoquant une hémorragie cérébrale, selon le Dr Nguyen Trung Nguyen, chef du centre antipoison de l'hôpital Bach Mai.
Le patient a été admis à l'hôpital le 27 août, souffrant initialement de maux de tête et de nausées juste après avoir inhalé de la méthamphétamine. Le scanner a révélé une hémorragie cérébrale et un œdème cérébral.
« Le test a montré que le patient était positif aux drogues synthétiques, notamment à la mélaphatamine, ou crystal meth », a déclaré le Dr Nguyen.
Un médecin examine le scanner cérébral d'un patient souffrant d'une hémorragie causée par une intoxication à la méthamphétamine. Photo :Maï Thanh. |
Le docteur Nguyen a expliqué que, sur le plan nerveux, la méthamphétamine peut provoquer chez les patients agitation, nervosité, convulsions, paranoïa et hallucinations, ce qui les rend plus vulnérables et met leur en danger. Sur le plan cardiovasculaire, la méthamphétamine peut augmenter la tension artérielle, provoquer des arythmies, des infarctus du myocarde et une insuffisance cardiaque aiguë, et entraîner le décès des patients hors de l'hôpital.
L'infarctus du myocarde chez les consommateurs de crystal meth est le type d'infarctus du myocarde le plus grave et le plus compliqué à l'heure actuelle. Il survient simultanément dans plusieurs parties du corps, est très grave et difficile à traiter, et peut facilement entraîner la mort. Le crystal meth provoque également une constriction importante des vaisseaux sanguins, pouvant entraîner une hémorragie cérébrale, un infarctus cérébral, un infarctus mésentérique, des troubles de la coagulation, une insuffisance rénale, une hyperthermie…
En 2015, les autorités ont identifié 292 substances et précurseurs narcotiques au Vietnam. Trois ans plus tard, la liste s'est allongée à 559 substances et précurseurs, dont beaucoup plus dangereuses, sophistiquées et difficiles à détecter. De nouveaux types de drogues ou substances addictives, comme le khat, le flakka, le gâteau paresseux, les sels de bain, le thé au lait et les champignons hallucinogènes, sont destinés aux jeunes, en particulier aux lycéens. Il existe même de nouvelles substances qui ne sont pas encore répertoriées comme stupéfiants au Vietnam.