Touché par le désir de donner un rein à un ami proche d'un patient atteint d'atrophie cérébelleuse, j'ai souhaité le faire.
(Baonghean.vn) – Atteint d’atrophie cérébelleuse en phase terminale, il laisse derrière lui trois jeunes enfants et une mère âgée. Il s’est inscrit comme donneur d’organes et souhaitait donner un rein à un ami proche.
Telle est la situation et le dernier souhait de M. Phan Tuan Van (né en 1972) dans le hameau de Tan Tho, commune de Nghia Dung (Tan Ky - Nghe An).
Nous avons rendu visite à la famille de M. Phan Tuan Van.Par un après-midi pluvieux, sa mère de 85 ans nous ouvrit la porte. Nous découvrîmes un homme pâle et bouffi, assis dans un fauteuil roulant, les jambes atrophiées, incapable de se soutenir.
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| M. Phan Tuan Van souffre d'une atrophie cérébelleuse en phase terminale et se déplace actuellement en fauteuil roulant. Photo : Le Chinh |
Avant de se soigner, M. Van était chef d'entreprise et concessionnaire de motos. Il a découvert qu'il souffrait d'atrophie cérébelleuse en 2014 lors d'un voyage à Hanoï pour un examen médical. Il est atteint de cette maladie depuis quatre ans.
Au cours des deux dernières années, son état s'est aggravé. Il a des difficultés à marcher et se déplace principalement en fauteuil roulant. Son corps est de plus en plus enflé, pâle et fatigué. De plus, sa vue baisse progressivement et il a également des difficultés à entendre et à parler.
Il a confié : « Ma femme m'a quitté après que j'ai découvert ma maladie au huitième mois, laissant derrière moi trois enfants d'âge scolaire (deux filles et un garçon au collège). Ma santé se détériorait de plus en plus et je ne pouvais plus m'occuper des enfants ; je les ai donc envoyés chez mes grands-parents… »
La vie quotidienne de M. Van et de sa mère dépend principalement de leurs maigres salaires, qui suffisent à peine pour quelques repas par jour.La famille était ruinée et a dû vendre tous ses biens de valeur pour payer ses soins médicaux. Il ne reste plus à la famille de M. Van que quelques poules et un fauteuil roulant pour ses déplacements. L'année dernière, sa maison a été hypothéquée auprès de la banque lorsqu'il a eu besoin d'argent pour faire face à ses frais médicaux, son état s'étant aggravé.
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| M. Phan Tuan Van s'est inscrit comme donneur d'organes auprès du Centre national de don d'organes après son décès. Photo : Le Chinh |
M. HaHuyTuan, le voisin de M. Van, a déclaré : « Sa femme l'a probablement quitté. »Cela fait plusieurs années que nous ne l'avons pas vue rentrer à la maison. Tante Van vit maintenant avec sa mère âgée. Elle a confié les enfants à ses grands-parents maternels pour qu'ils s'en occupent. Ils ne rentrent que le week-end. Sa famille traverse une période très difficile, et nous, les voisins, ne pouvons que lui apporter une aide modeste.
M. Van nous a adressé un sourire triste lorsqu'on lui a demandé quand il pourrait sortir de l'hôpital : « Je n'ai pas assez d'argent pour aller à l'hôpital faire un bilan de santé et payer les médicaments. Chaque visite coûte entre 7 et 10 millions de dongs. Maintenant, je ne sais plus à qui emprunter ; j'ai déjà emprunté à tous ceux qui pouvaient. »
M. Van s'est rendu au Centre national de coordination des transplantations d'organes humains pour s'inscrire comme donneur d'organes après son décès. Il souhaitait notamment donner un rein à son ami proche (ancien camarade de classe), M. Vi Van Ngu, qui souffrait d'insuffisance rénale.
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| M. Vi Van Ngu est un ami proche qui a reçu un rein de M. Phan Tuan Van. Photo : Le Chinh |
La situation familiale de M. Ngu est aussi difficile que celle de M. Van. M. Ngu a découvert qu'il était atteint d'hépatite B et d'hypertension artérielle, puis, peu de temps après, d'insuffisance rénale. Cependant, M. Van s'inquiète du fait que la famille de M. Vi Van Ngu n'ait pas les moyens de payer les 200 millions de VND nécessaires à l'opération, même si M.don de rein
M. Vi Van Ngu a confié : « Je suis très reconnaissant à Van pour sa générosité, car il m’a fait don d’un rein. Mais je ne suis reconnaissant que pour son noble geste, car ma famille n’a pas les moyens de financer une transplantation rénale, qui coûte des centaines de millions de dongs, et pour nous, c’est un rêve inaccessible… »
Aujourd'hui, M. Van espère seulement vivre un jour de plus pour voir ses enfants grandir et son dernier souhait est que M. Ngu ait les moyens de se faire greffer un rein afin de prolonger sa vie. Parallèlement, M. Van craint que s'il venait à mourir, comment sa vieille mère et ses enfants survivraient-ils ?





