Avis sur la série « La traite des êtres humains est une plaie »
(Baonghean) -M. Dang Cao Thang - Directeur adjoint du Département du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales :
Dans le cadre de sa mission d'aide aux femmes victimes de traite d'êtres humains, le Département provincial du Travail, des Invalides et des Affaires sociales a récemment collaboré avec la police, les autorités locales et d'autres services pour secourir de nombreuses victimes et les réunir avec leurs familles. Après avoir accueilli les victimes, le Département du Travail, des Invalides et des Affaires sociales les accompagne en les accompagnant dans des centres d'accueil, en leur fournissant des soins de santé, une formation professionnelle, des conseils juridiques et en collaborant avec les collectivités locales pour créer des emplois et les aider à retrouver une vie stable.
Face à la situation douloureuse actuelle liée à la traite des êtres humains, notamment après la publication d'une série d'articles intitulée « La souffrance de la traite des êtres humains » dans le journal Nghe An, nous estimons nécessaire de renforcer les activités d'information et de propagande afin de sensibiliser la communauté, en particulier les femmes et les enfants menacés ou victimes de la traite. Il s'agit ensuite de sensibiliser l'opinion publique, de condamner et de prévenir les crimes de traite des êtres humains dans la province ; de susciter une plus grande compassion envers les victimes après leur rapatriement, d'éliminer les complexes d'infériorité et de favoriser leur réinsertion sociale. La plupart des victimes sont des femmes et des enfants en situation difficile, peu informés, issus de familles pauvres, sans ressources, sans emploi ou avec un emploi précaire, exploités et trompés à l'étranger. Ils ont donc besoin de l'aide de toute la société.
À l'avenir, le secteur collaborera davantage avec les services de police et les autorités locales à tous les niveaux pour lutter contre la traite des êtres humains. Si les victimes sont rentrées chez elles après avoir été secourues, elles doivent déposer une demande auprès du Département afin que celui-ci les examine et les soutienne conformément à la réglementation. Si, comme l'a mentionné le journal Nghe An, les victimes n'ont pas été secourues par les services de police, la famille doit en informer les autorités. Le Département du Travail, des Invalides et des Affaires sociales se concertera alors avec la police pour recueillir les premières informations sur les victimes et prendre les mesures nécessaires pour les secourir.
Thanh Chung -prendre note