Je t'aime, je suis indifférent à tout le monde
Je sais que je ne suis rien pour toi, me quitter est trop facile, me quitter soulagera ton fardeau.
On est amoureux depuis plus de deux ans, on a étudié dans la même classe à l'université, et ces jours sont nos derniers en amphithéâtre. Il est mon premier amour, et je suis son troisième. Avant ça, on était amies proches dans le même groupe à l'université, mais maintenant, il n'y a plus que quatre filles qui jouent ensemble. Au début, il me considérait comme une remplaçante de son premier amour, mais j'étais aveuglée et je n'y comprenais rien. Quelques jours plus tard, après être tombée amoureuse de moi, il m'a avoué : c'était la première fois qu'il me mentait, qu'il me blessait, parce que je l'aime, et je lui ai pardonné.
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On s'aime toujours, je l'aime aveuglément. Je lui ai demandé s'il avait déjà dépassé les bornes avec ces autres filles, il a répondu « Non ». Je lui ai tout donné, et un jour, il m'a avoué avoir déjà eu des relations avec ces filles. Il m'a encore blessée ! Peut-être qu'aimer ces filles l'a tellement blessé qu'il est devenu dur, alors il ne pouvait être que lui qui m'a blessée. Quand on était en colère, c'était toujours moi qui faisais la paix, même si je n'avais pas tort. Mes parents s'y seraient opposés, car la distance entre nous était grande, mais je le leur ai caché, pensant que je ferais tout pour l'aimer.
Je l'aime, j'aime sa ville natale, j'aime sa famille. On pensait à l'avenir. Il disait qu'il resterait à Hanoï grâce à moi, qu'on aurait de beaux enfants, qu'on réfléchirait à leur prénom, qu'on les emmènerait à l'église le week-end, qu'on les ramènerait à la campagne voir leurs grands-parents. Mais à l'approche de la fin de ses études, il a dit qu'il retournerait à la campagne, même s'il avait un très bon travail à Hanoï, et je l'ignorais. Je pensais que parce que je l'aimais, et s'il m'aimait vraiment, je ferais tout pour le suivre. Mais lui ? Il me faisait toujours du mal, il pouvait me laisser rentrer chez moi sous le soleil brûlant de midi, me planter devant le portail au milieu de la nuit, me laisser pleurer de douleur.
Il ne semblait jamais se soucier de mes sentiments. Quand on était en colère, il allait simplement parler à son ex. Il me forçait toujours à faire ceci et cela, m'empêchait de faire des choses qu'il n'aimait pas. Il pouvait me crier dessus n'importe où, même devant mes amis. En l'aimant, j'ai progressivement perdu des amis, car je ne me souciais que de lui. J'étais indifférente à ma famille, à mes amis. Lui, un homme qui ne sait pas admettre ses erreurs, une personne conservatrice et patriarcale. Je sais que je ne suis rien pour lui, me quitter est trop facile, me quitter le soulagera de son fardeau. Cet amour a laissé en moi une blessure qui ne guérira jamais.
Selon VNE
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