« Il est impossible d’exiger des hôpitaux de district la même qualité que celle des hôpitaux provinciaux ! »
Suite à la découverte du « clonage » des résultats d'analyses à l'hôpital général Hoai Duc (Hanoï), certains lecteurs ont signalé au journal Nghe An que la qualité des diagnostics, des examens et des traitements dans certains hôpitaux de district de notre province posait également problème. Les journalistes du journal Nghe An ont interviewé M. Bui Dinh Long, directeur du département de la Santé, pour clarifier cette question.
(Baonghean) -Suite à la découverte du « clonage » des résultats d'analyses à l'hôpital général Hoai Duc (Hanoï), certains lecteurs ont signalé au journal Nghe An que la qualité des diagnostics, des examens et des traitements dans certains hôpitaux de district de notre province posait également problème. Les journalistes du journal Nghe An ont interviewé M. Bui Dinh Long, directeur du département de la Santé, pour clarifier cette question.
Vaccination de routine pour les enfants au poste de santé de la commune de Hung Loc, ville de Vinh.
Photo : An Vinh
PV:Certains lecteurs ont signalé des différences dans les résultats des tests et des diagnostics entre les districts et les provinces, ce qui conduit à diagnostiquer une maladie au niveau du district, tandis qu'une autre est découverte à l'hôpital général provincial. Pourriez-vous nous en expliquer la cause ?
Monsieur Bui Dinh Long :Les résultats des tests et le diagnostic des maladies dépendent de nombreux facteurs, notamment le moment et les conditions du prélèvement sanguin. L'évolution des maladies est également variable. De plus, des facteurs objectifs et subjectifs influencent également la qualité du prélèvement sanguin. Les techniques de prélèvement ont également une incidence, et même deux types d'appareils de test différents présentent des indices différents, mais la différence est négligeable.
PV:Il y a eu de nombreux cas où l’hôpital de district a dit qu’il y avait des calculs, mais l’hôpital provincial a dit qu’il n’y avait pas de calculs ?
Monsieur Bui Dinh Long :Cela dépend également de nombreux facteurs.
PV:Est-ce la compétence du médecin ou l’équipement ?
Monsieur Bui Dinh Long :Principalement en raison de la compétence du médecin, mais aussi en raison de l'impact du mouvement du calcul, il arrive parfois qu'il reste dans le rein et pendant le mouvement du patient, il remonte jusqu'à l'uretère, et de l'uretère, il remonte jusqu'à la vessie.
PV:Certains estiment que la qualité des examens et des soins médicaux au niveau du district est bien inférieure à celle de l'hôpital général provincial. Quel est votre avis à ce sujet ?
Monsieur Bui Dinh Long :Pour les maladies courantes, la différence entre les niveaux de district et de province est faible, mais pour les maladies complexes et spécialisées, elle est flagrante. Les hôpitaux de district étant majoritairement de niveau 3, tandis que les hôpitaux provinciaux sont de niveau 1, la différence de capacité professionnelle est considérable. Les hôpitaux de district disposent de services, mais uniquement de spécialités générales, tandis que les hôpitaux provinciaux disposent de services spécialisés. Par exemple, dans les hôpitaux de district, le service de chirurgie et d'obstétrique propose des services d'obstétrique, de chirurgie et de traumatologie, tandis que dans les hôpitaux provinciaux, on trouve des services de chirurgie digestive et d'urologie.
En termes de fonctions et de responsabilités, les niveaux communal et de district sont chargés du dépistage et du traitement des maladies courantes. Le traitement des maladies courantes ne pose pas de problème au niveau du district. Pour les maladies complexes, une décentralisation est nécessaire, comme les calculs biliaires qui ne guérissent pas après 5 à 7 jours de traitement au niveau du district, puis le patient est transféré au niveau provincial. Dans certains endroits, les hôpitaux de district n'autorisent qu'une seule césarienne, mais pour deux ou trois césariennes, le patient doit être transféré au niveau provincial.
Les gens demandent que les hôpitaux de district fonctionnent comme les hôpitaux provinciaux, ce qui est difficile et impossible. Les maladies graves ou bénignes doivent être classées. Les hôpitaux de district n'ont investi que dans l'examen et le traitement des maladies courantes.
PV:Donc, dans certains cas courants comme des bras ou des jambes cassés, le plâtre de l'hôpital de district doit également être refait, est-ce à cause de la compétence du médecin ?
Monsieur Bui Dinh Long :Lorsqu'un os est fracturé, sa position peut être désalignée et il est difficile de le corriger, même avec un seul ajustement, même par anastomose locale. Cela peut également être dû à l'expertise du médecin ou à des facteurs pathologiques.
PV:Les patients qui utilisent leur carte d’assurance maladie pour des examens médicaux se sentent-ils encore discriminés ?
Monsieur Bui Dinh Long :Cela est dû au ressenti des patients, car la plupart des examens et traitements médicaux sont actuellement effectués avec une carte d'assurance maladie. Dans certains hôpitaux, environ 90 % des patients sont couverts par une carte d'assurance maladie. Les examens, les traitements et les prescriptions sont toujours plus faciles pour les assurés que pour les usagers, car ils ne paient que 15 à 20 % du coût total.
PV:Selon vous, quel est le problème actuel d’éthique médicale à Nghe An ?
Monsieur Bui Dinh Long :La question actuelle de l'éthique médicale dépend de la manière dont nous l'évaluons. À Nghe An, nous avons déployé de nombreux efforts, même si certains facteurs demeurent, selon les patients, à améliorer. Nghe An est également la seule province à avoir mis en œuvre un projet d'éthique médicale depuis 2004. Par rapport à auparavant, le secteur médical s'est fixé des normes plus précises, mais la perception de chacun varie.
PV:Actuellement, dans notre province, il existe encore une situation où les certificats de santé peuvent être facilement achetés sans examen ?
Monsieur Bui Dinh Long :La délivrance des certificats de santé est clairement réglementée par le ministère de la Santé. Seuls les hôpitaux de district de niveau 3 ou supérieur sont autorisés à les examiner et à les délivrer. Récemment, certaines cliniques ont collaboré avec des centres de formation à la conduite pour la délivrance des certificats. Cette pratique était erronée et nous l'avons vérifiée, corrigée et interdite. Désormais, le certificat de santé couvre toutes les spécialités ; seuls les hôpitaux peuvent donc les examiner.
PV:Mais d'après les retours, dans certains hôpitaux, on peut encore « demander » un certificat de santé ?
Monsieur Bui Dinh Long :De nombreux facteurs entrent en jeu et nous y travaillons actuellement.
PV:Quels conseils donneriez-vous aux gens pour les aider à se sentir en sécurité lors de leur examen médical initial et de leur traitement ?
Monsieur Bui Dinh Long :Si vous détectez des anomalies dans votre corps, il est conseillé de consulter un médecin. Un dépistage précoce facilite le traitement de la maladie.
Duc Dung (Mise en œuvre)