Deux nouveaux médicaments extrêmement toxiques viennent d’être découverts au Vietnam.
L'Institut des Sciences Criminelles (KHHS) - Ministère de la Sécurité Publique vient de découvrir deux nouveaux types de drogues extrêmement toxiques, qui ne figurent pas encore sur la liste des drogues au Vietnam prescrites par le Gouvernement.
Chaque comprimé contenant le nouveau médicament est vendu entre 200 000 et 500 000 dongs.
Outre les drogues traditionnelles, la police de certaines localités a récemment découvert, au cours des opérations de lutte, de nouvelles drogues suspectes et envoyé des échantillons pour analyse. Les résultats de l'analyse effectuée par l'Institut des sciences criminelles du ministère de la Sécurité publique ont révélé la présence d'une nouvelle drogue dans les comprimés roses. Selon le Centre d'analyse des drogues de l'Institut des sciences criminelles du ministère de la Sécurité publique, il s'agit d'une drogue de synthèse nouvellement apparue, qui ne figure pas sur la liste des drogues prescrites par le gouvernement vietnamien.
Le major Hoang Ngoc Mai, évaluateur au Centre d'évaluation des drogues de l'Institut des sciences criminelles du ministère de la Sécurité publique, a déclaré que cette pilule contenait deux substances qui ne figurent pas encore sur la liste des stupéfiants au Vietnam : le propylphénidate et l'acétylpsilocine. « Lorsqu'il est utilisé, le propylphénidate stimule le système nerveux central. L'acétylpsilocine est alors transformée par l'organisme en psilocine, un hallucinogène très puissant présent dans les champignons magiques. »
Des experts du Centre d'identification des drogues de l'Institut des sciences criminelles du ministère de la Sécurité publique procèdent à une évaluation des bougies contenant de nouvelles drogues.
On sait que chaque comprimé contenant ce nouveau médicament coûte entre 200 000 et 500 000 VND. Le ministère de la Sécurité publique collabore actuellement avec les agences compétentes pour demander au gouvernement d'ajouter ces deux substances à la liste des drogues, afin d'empêcher les individus de profiter des failles de la production et du commerce illégaux.
Des informations circulant auprès des jeunes concernant un champignon narcotique ont révélé la présence de psilocine et de psilotcine, deux principes actifs figurant sur la liste des substances interdites à usage médical et social. Ces deux principes actifs provoquent de fortes hallucinations chez les consommateurs. Ces deux principes actifs figurent sur la liste 1 (substances interdites à usage médical et social) du décret n° 73/2018/ND-CP réglementant la liste des drogues et précurseurs.
Selon le lieutenant-colonel Dr. Dang Van Doan, directeur adjoint de l'Institut des sciences criminelles - Ministère de la sécurité publique, ces dernières années, grâce au travail d'évaluation et d'enquête sur les scènes de crime, la force technique criminelle a découvert que des sujets ont profité de lacunes dans la loi pour produire et commercialiser de nouveaux stupéfiants et substances psychotropes, y compris des substances qui ne figurent pas encore sur la liste des stupéfiants et précurseurs du Gouvernement ou qui ne sont jamais apparues dans notre pays.
Il s'agit d'une astuce visant à profiter du fait que les drogues ne figurent pas sur la liste des drogues au Vietnam, ou y apparaissent pour la première fois, pour commettre des délits : production, transport, commerce, usage illégaux,... ce qui entraîne des difficultés dans le traitement et la lutte contre ce type de délits, en particulier dans le travail d'évaluation.
Deux nouveaux médicaments ont été découverts dans des échantillons de comprimés violets-roses.
Après l'entrée en vigueur de la nouvelle liste de stupéfiants et de précurseurs, conformément au décret gouvernemental n° 73/2018/ND-CP du 15 mai 2018, le nombre de stupéfiants sous gestion a doublé par rapport à la période précédente (plus de 500 substances sont actuellement concernées). La fourniture d'échantillons standard pour l'évaluation est toujours insuffisante, voire inexistante, et ce, en temps opportun. C'est la principale difficulté du travail d'évaluation.
Pour les nouvelles drogues, les méthodes d'identification conventionnelles telles que la réaction colorée n'ont pas été étudiées. La chromatographie sur couche mince et la chromatographie en phase gazeuse ne peuvent être utilisées, faute d'échantillon standard de comparaison. Pour tirer une conclusion définitive concernant ces drogues ou d'autres nouvelles drogues, il est nécessaire d'utiliser des méthodes modernes d'analyse de la structure chimique, telles que la spectroscopie infrarouge (FTIR), la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse en tandem (GC/MS/MS), la chromatographie liquide haute performance (LCHP) et la spectrométrie de masse à temps de vol (ToF), que seul l'Institut des sciences criminelles du ministère de la Sécurité publique peut maîtriser. La plupart des drogues nouvelles et complexes suspectées dépassent les capacités d'identification du service local de technique criminelle de la police et doivent être transférées à l'Institut des sciences criminelles pour identification.
En outre, en raison du manque de sensibilisation et de compréhension complète des nouveaux types de drogues, le travail d’enquête sur les scènes de crime et de collecte d’échantillons pour l’évaluation par les agences de prévention de la criminalité liée aux drogues présente encore des limites telles que : une collecte d’échantillons insuffisante, une collecte d’échantillons non représentative, etc., ce qui entraîne des difficultés dans le travail d’évaluation.
Afin de prévenir la propagation des stupéfiants et d'améliorer l'efficacité de leur évaluation, il est nécessaire de contrôler rigoureusement les produits chimiques et les précurseurs associés. Cela nécessite une coordination intersectorielle entre les ministères et les secteurs concernés : Sécurité publique, Défense nationale, Industrie et Commerce, Agriculture, Santé, etc., afin de contrôler les sources de substances contenant des stupéfiants et des précurseurs. De plus, il est essentiel de mettre à jour régulièrement les informations relatives à la situation mondiale en matière de drogues, en particulier les nouveaux stupéfiants, afin d'être proactif dans l'évaluation des stupéfiants et de détecter et prévenir efficacement les infractions liées à la drogue.

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