6 signes pour savoir si vous êtes introverti ou anxieux ?
Le monde est plus accueillant que jamais envers les introvertis. Mais comment distinguer un introverti d'une personne souffrant d'anxiété sociale ?
L'introversion est très différente de la timidité, et la timidité est souvent un terme familier pour désigner l'anxiété sociale. Voici quelques signes permettant de les différencier :
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1. L’introversion est innée ; l’anxiété sociale est acquise.
L'introversion est un type de personnalité inné. Les introvertis sont dynamisés par la solitude ou par un petit groupe de personnes de confiance.
L'anxiété sociale, en revanche, est souvent « acquise ». Les expériences de vie vous convainquent que les autres vous jugent, et vous commencez à croire que vous n'êtes ni capable ni digne de faire ce que vous entreprenez.
2. L'évitement vous rend plus effrayé
Les personnes souffrant d'anxiété sociale évitent les rassemblements sociaux, laissent des messages vocaux ou partent plus tôt que prévu.
Ils évitent également secrètement la communication : par exemple, ils se présentent à une fête, mais évitent le contact visuel, passent la plupart du temps à regarder leur téléphone ou trouvent d'autres moyens de rester hors de vue.
3. Les personnes souffrant d’anxiété sociale peuvent également être extraverties.
Vous puisez votre énergie auprès des autres, mais en même temps, vous appréhendez d'interagir avec eux. Vous avez très envie de déjeuner avec vos collègues, mais vous craignez qu'ils ne vous veuillent pas. Ou encore, vous souhaitez organiser un dîner, mais vous craignez d'être jugé irrespectueux.
C'est vraiment compliqué, car on se sent mal à l'aise seul, et aussi mal à l'aise en compagnie. C'est une situation sans issue.
4. Les introvertis aiment passer du temps seuls, les personnes anxieuses non.
Pour les introvertis, la solitude est nécessaire et réconfortante. Ils se sentent à l'aise pour lire un livre dans une pièce calme, sans personne autour. Mais si vous souffrez d'anxiété sociale et que vous restez seul pour éviter toute communication, vous pourriez ressentir des regrets ou de la déception.
L'évitement peut donner à quelqu'un le sentiment suivant : « Ouf, je suis content de n'avoir à parler à personne. » Vous pouvez vous sentir moins anxieux, mais pas satisfait.
5. Les personnes souffrant d’anxiété sociale s’inquiètent beaucoup de ce que les autres pensent d’elles.
Les introvertis ne se soucient pas de leur apparence. Ils peuvent être eux-mêmes sans craindre de « révéler » leurs défauts. Cela n'a rien à voir avec la réussite ou le perfectionnisme.
Pour les personnes souffrant d'anxiété sociale, les situations sociales deviennent une activité exigeante. Elles se disent souvent : « Je ne peux pas laisser de vide dans la conversation », « Je dois toujours avoir quelque chose d'intéressant à dire » ou « J'ai la responsabilité de rendre cette personne heureuse. »
Vous passez tellement de temps et d’énergie à essayer d’impressionner et de contenir votre anxiété qu’il vous reste peu d’énergie et d’attention pour vous concentrer sur la conversation et sur ce que les autres disent.
6. Les personnes souffrant d'anxiété sociale ont souvent recours à des « comportements de sécurité »
Les personnes souffrant d'anxiété sociale pensent souvent manquer de compétences sociales. Elles peuvent se dire : « Je suis toujours maladroit » ou « Je ne sais pas parler normalement ».
En réalité, ils sont plutôt doués pour gérer les situations sociales. Ils orientent la conversation vers des sujets qui les mettent à l'aise ou posent des questions à leurs interlocuteurs pour les distraire.
Mais ils ont aussi souvent recours à des « comportements de sécurité » – éviter le contact visuel, parler doucement, sourire tout le temps, être très charismatique – pour réduire artificiellement leur anxiété.
Tout cela occupait tellement de leurs pensées qu’il ne leur restait plus beaucoup d’attention à consacrer à la conversation.
Comment faire face
Si vous êtes introverti, vous pouvez simplement accepter votre « moi silencieux », un trait de caractère qui ne nécessite ni traitement ni changement de personnalité. Cependant, si l'anxiété vous empêche de vivre la vie que vous souhaitez, c'est un problème.
Suivez ces 3 étapes :
Présentez-vous progressivement aux situations qui vous font peur : parlez à ce collègue que vous évitez ou assistez à une réunion que vous évitez habituellement. Inutile de vous précipiter, allez-y étape par étape.
Oubliez les « comportements de sécurité » : évitez le contact visuel et ne marmonnez pas. Tenter de réprimer son anxiété, c'est comme noyer un ballon. Il rebondira.
Tournez votre attention vers l'extérieur : au lieu de vous auto-observer et de vous concentrer sur vous-même, écoutez la conversation. Ce que vous craignez le plus ne se réalisera probablement pas. Et même si un professionnel intervient, vous pourrez toujours gérer la situation.
Selon Dantri
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