Fixer la date et le lieu de la libération des otages israéliens à Gaza ; le Hamas et Israël déclarent tous deux ne pas participer à la cérémonie de signature de l'accord de paix
Le plan de paix pour Gaza, promu par le président américain Donald Trump, semble se heurter à un obstacle majeur à la veille du sommet du Golfe. Le matin du 13 octobre, des représentants du Hamas et des responsables israéliens ont annoncé qu'ils ne participeraient pas à la cérémonie de signature en Égypte. Le Hamas a qualifié d'« absurde » l'exigence d'expulser ses membres de Gaza.

Quelques heures seulement avant la cérémonie de signature prévue aujourd'hui (13 octobre) en Égypte, des représentants du mouvement islamique Hamas ont annoncé qu'ils n'y assisteraient pas et ont exprimé leur profonde inquiétude quant à certaines dispositions de l'accord de paix négocié par les États-Unis.
L'agence de presse Al-Arabiya a cité le porte-parole du Hamas, Husam Badran, qui a déclaré : « Le Hamas ne participera pas au processus de signature. Seuls les médiateurs et les responsables américains et israéliens seront présents. »
Cependant, fait plus surprenant, la porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Mme Shosh Bedrosian, a également déclaré à l'AFP : « Aucun responsable israélien n'a assisté » à ce sommet.
L'absence des deux principales parties au conflit soulève de sérieuses questions quant à l'avenir de l'accord de paix.
La principale cause de l'opposition du Hamas réside dans la disposition controversée relative au désarmement et à l'expulsion des membres du groupe de la bande de Gaza.
« Parler d’expulser les Palestiniens, qu’ils soient membres du Hamas ou non, de leurs terres est absurde et insensé », a souligné Husam Badran, qualifiant la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix de « compliquée et difficile ».
L’accord, annoncé par le président Trump fin septembre, comprend une feuille de route en 20 points prévoyant le retrait complet d’Israël de Gaza en échange du désarmement du Hamas, de sa non-participation au gouvernement et de la transformation de la zone en une « zone exempte d’extrémisme et de terrorisme » sous la gestion d’un gouvernement de transition international.
Cette annonce fait suite aux déclarations d'Israël et du Hamas mettant fin au conflit qui durait depuis le 7 octobre 2023. La guerre avait débuté par des attaques du Hamas contre Israël, faisant environ 1 200 morts et 250 prises d'otages. La campagne militaire de représailles israélienne a tué plus de 67 000 Palestiniens à Gaza, selon les autorités locales, et a plongé la région dans une grave crise humanitaire.
L'accord actuel prévoit également le retour par le Hamas des 48 otages israéliens restants (morts et vivants), en échange de la libération par Israël de 250 prisonniers palestiniens purgeant des peines à perpétuité et de 1 700 détenus de Gaza à partir de 2023.
La fragilité du cessez-le-feu actuel a été mise en évidence par les récentes déclarations du Premier ministre Netanyahu, selon lesquelles Tsahal pourrait reprendre ses opérations à Gaza si le Hamas refuse de désarmer. Plusieurs membres de la coalition gouvernementale israélienne se sont également prononcés contre toute concession au Hamas.
Fixez l'heure et le lieu de la libération des otages israéliens à Gaza, à partir de midi aujourd'hui (heure du Vietnam).
Le matin du 13 octobre, plusieurs agences de presse israéliennes ont annoncé simultanément que le processus de libération des otages israéliens détenus à Gaza devrait commencer à 8h00 (heure locale), soit midi aujourd'hui, heure du Vietnam.
En conséquence, le premier site visé est le corridor de Netzarim. Cette opération se poursuivra à 10h00 (14h00, heure vietnamienne) dans la zone de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza.


