L'Inde, les États-Unis et le Japon se préparent à un exercice naval à grande échelle

L'Inde, les États-Unis et le Japon se préparent à un exercice naval à grande échelle appelé Malabar dans la baie du Bengale, qui débutera le 10 juillet.

L’Inde organisera des exercices militaires avec les États-Unis et le Japon.

Le but de cette opération est de lutter contre la piraterie et le terrorisme. Mais bien sûr, ce n'est qu'un écran de fumée…

Les exercices américano-indiens ont lieu chaque année depuis 2002, a écrit Andrei Karneev, directeur adjoint de l'Institut Asie-Afrique de l'Université d'État Lomonossov de Moscou, dans un commentaire pour "Sputnik".

L'exercice a parfois impliqué Singapour et l'Australie. Depuis 2015, il implique régulièrement le Japon.

Il n’est pas difficile de deviner que cela a renforcé le biais anti-chinois de l’exercice, compte tenu des problèmes territoriaux qui existent entre New Delhi et Tokyo avec Pékin, ainsi que des efforts de Washington pour intervenir activement dans la situation dans la région Asie-Pacifique.

Cette année, l'exercice de dix jours mobilisera une quinzaine de navires de guerre, dont le porte-avions indien Vikramaditya, le porte-avions nucléaire américain Nimitz et le porte-hélicoptères japonais Izumo, ainsi que des sous-marins, et l'armée de l'air. L'utilisation d'une force aussi importante pour lutter contre la piraterie est manifestement excessive…

Dans un contexte de détérioration des relations bilatérales, Pékin surveille de près la coopération militaire de New Delhi avec les rivaux militaro-politiques de la Chine dans la région Asie-Pacifique.

Une méfiance stratégique persiste entre Pékin et New Delhi. Avec l'ambition de la Chine de devenir une puissance maritime puissante, Pékin ne peut se permettre de tolérer l'influence navale croissante de l'Inde dans la région Asie-Pacifique.

On dit également qu’aujourd’hui, le potentiel naval de l’Inde est comparable à celui de la Chine et, à certains égards, dépasse même celui de la marine chinoise.

Si l’exercice Malabar est suivi d’une coopération stratégique à long terme au format Inde-États-Unis-Japon, cela signifiera un affaiblissement significatif de la position de la Chine dans la région.

Selon Spoutnik