La Grande-Bretagne prévoit de maintenir des liens étroits avec l'UE après le Brexit
(Baonghean) - Le 23 août, le gouvernement britannique a annoncé les détails des problèmes auxquels Londres serait confrontée si elle quittait l'Union européenne (UE) sans parvenir à un accord. Malgré le risque d'un non-accord, le pays entend maintenir des relations étroites avec l'UE après le Brexit.
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Le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a déclaré que le pays maintiendrait ses relations avec l'UE. |
Dans un discours à la presse le 24 août, le ministre britannique des Affaires étrangères Jeremy Hunt a déclaré que Londres souhaitait maintenir des relations étroites avec l'UE, malgré le Brexit et a exprimé l'espoir que des accords puissent être conclus avec l'UE car, selon lui, cela est bénéfique pour les deux parties.
« Le Royaume-Uni demeure un grand ami et partenaire des pays européens. Le Parlement britannique n'approuve que les mesures conformes à l'esprit du référendum. C'est le seul accord que la Première ministre Theresa May et le gouvernement peuvent proposer », a déclaré M. Hunt.
On sait que la déclaration de M. Hunt a été faite dans le contexte où le gouvernement britannique doit trouver des accords qui satisfassent l'UE, avant que le Brexit ne prenne officiellement effet le 29 mars 2019. Les négociations entre le Royaume-Uni et l'UE sur la question du Brexit touchent progressivement à leur fin.
Sous la pression du temps, les négociateurs des deux parties ont convenu de poursuivre les négociations jusqu'au sommet de l'UE fin octobre 2018. Jusqu'à présent, le Royaume-Uni et l'UE doivent résoudre trois questions majeures avant novembre, notamment l'achèvement des termes de l'accord sur le Brexit, la question de la frontière avec l'Irlande et le projet de lignes directrices pour les relations futures.
Même s'il est encore temps de négocier, le fait que le gouvernement britannique ait officiellement présenté le 23 août un scénario « noir », ou le pire scénario pour le Royaume-Uni si les négociations actuelles sur le Brexit échouent, montre qu'il s'est préparé au pire qui pourrait arriver.
Plus précisément, le gouvernement britannique a détaillé des problèmes dans 25 domaines, tels que la finance, le commerce, les subventions agricoles, les tests alimentaires, les transplantations d'organes et la gestion du combustible radioactif civil, que le Royaume-Uni ne sera pas en mesure de résoudre. En effet, ces domaines relèvent tous des lois de l'Union européenne. Sans accords alternatifs, le Royaume-Uni et l'Union européenne ne pourront donc pas poursuivre leur coopération.
Expliquant la décision de publier cette liste détaillée, le secrétaire britannique au Brexit, Dominic Raab, a déclaré que cette mesure visait à sensibiliser les entreprises et les Britanniques au risque très probable d'un Brexit sans accord, même si ce n'est pas ce que souhaite le gouvernement britannique. Il a toutefois également affirmé que la priorité absolue du gouvernement britannique était de maintenir la stabilité.