Trois nouveaux points dans le projet d'amendement à la loi sur le mariage et la famille
(Baonghean) - Lors d'une récente conférence de presse, le comité de rédaction du projet de loi visant à modifier et à compléter la loi sur le mariage et la famille a déclaré que dans un avenir proche, la loi sur le mariage et la famille sera complétée par un certain nombre d'articles, dont 3 articles très nouveaux :
1/ Supprimer le règlement interdisant le mariage entre personnes de même sexe.
2/ Il n’est pas nécessaire d’aller au tribunal si le couple est d’accord pour divorcer.
3/ Compléter la réglementation permettant la maternité de substitution à des fins humanitaires.
Le comité de rédaction considère ces trois mesures comme un grand pas en avant en matière de sensibilisation et d'audace dans l'approche des nouvelles questions liées à la vie dans la loi modifiée, notamment celle relative au mariage homosexuel.
Le comité de rédaction propose d'abroger les dispositions de l'article 10, clause 5, de la loi actuelle sur le mariage et la famille. En conséquence, l'État ne déclare pas reconnaître, ni interdire, le mariage entre personnes de même sexe.
Autrement dit, les personnes de même sexe peuvent vivre ensemble comme mari et femme, ce que l'État ne considère pas comme illégal. Ce couple a également des obligations et bénéficie de toutes les dispositions de la loi, comme les couples hétérosexuels, sans discrimination. Pourquoi la loi l'autorise-t-elle, mais l'État ne le reconnaît-il pas ? Il s'agit de faire évoluer les mentalités et de modifier les coutumes millénaires de la nation concernant le mariage et la famille.
La prudence de l'État est nécessaire pour garantir que le changement soit adapté à la prise de conscience générale, évitant ainsi un « choc » de l'opinion publique, et en même temps adapté à notre situation socio-économique actuelle. Chacun sait que sur près de 200 pays dans le monde, seuls 11 reconnaissent actuellement le mariage homosexuel. Même en France, pays pourtant si développé, cette question reste controversée et ne fait pas l'unanimité au sein de l'opinion publique.
Aux États-Unis, les lois des États n'ouvrent pas toutes la porte au mariage homosexuel. Aucun pays d'Asie n'a reconnu ce problème dans sa législation. Cela dit, notre loi modifiée sur le mariage et la famille a cette fois-ci réalisé de grands progrès, devançant de nombreux autres pays dans la résolution du problème du mariage homosexuel. Notre pays compte environ 90 millions d'habitants, dont environ 3 % sont homosexuels et transgenres. Cela signifie qu'environ 3 millions de personnes ne sont pas « interdites » par la loi, ce qui signifie qu'elles sont autorisées à trouver un partenaire de vie, ce qui les libère des contraintes des concepts anciens et les aide à faire preuve d'audace et de confiance sur le chemin de leur bonheur personnel. C'est là toute l'humanité affirmée de cette modification de loi.
La loi révisée sur le mariage et la famille mentionne également la question du divorce consensuel sans recours au tribunal. En principe, le tribunal est là pour résoudre les conflits et les différends. En l'absence de conflit ou de litige entre les époux, le recours au tribunal est inutile.
En cas de divorce consensuel entre époux, sans litige patrimonial ni litige relatif à la garde ou à la garde des enfants, le divorce se fait simplement par déclaration au bureau d'état civil local. C'est tout ! Est-ce trop simple ? Ne vous inquiétez pas, car après un divorce volontaire, si des problèmes, conflits ou litiges doivent être résolus conformément au droit procédural, le tribunal continuera de statuer comme une affaire civile entre citoyens. Cela dit, si les deux époux divorcent consensuellement sans passer par le tribunal, nous sommes certains qu'ils sauront résoudre leur affaire en douceur, sans cette étape postopératoire trop complexe !
Lorsque la science influence la vie, celle-ci engendre de nouveaux problèmes ! Un nouveau problème se pose et requiert l'attention du législateur : la maternité de substitution. La maternité de substitution peut être à des fins humanitaires, mais elle peut aussi être à des fins commerciales ! La loi doit également faire preuve de discernement pour distinguer ces deux objectifs au sein d'une même loi. Selon le Comité de rédaction de l'amendement, la loi complétera la réglementation visant à soutenir la maternité de substitution à des fins humanitaires et, parallèlement, promulguera des lois visant à prévenir et à mettre fin à la maternité de substitution à des fins commerciales.
En octobre prochain, la loi sur le mariage et la famille sera complétée et modifiée, et les nouvelles dispositions seront débattues et approuvées à l'Assemblée nationale. Dès maintenant, il est important que chacun se documente et fasse part de ses opinions avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi.
Litsea