Éducation

Essai argumentatif social sur le fait de savoir lire et reconnaître les bonnes valeurs (vérité, amour, justice,...) qui sont cachées est une manifestation de maturité.

Quoc DuongJune 6, 2025 11:23

L'essai argumentatif social pour l'examen de 10e année en 2025 à Ho Chi Minh-Ville explique comment « savoir lire » - savoir reconnaître les bonnes valeurs (vérité, amour, justice,...) qui sont cachées - est un signe de maturité.

Sujet

Reconnaître et distinguer l'intérieur de l'extérieur, l'identité et la couleur, la vérité et la fabrication sont des compétences essentielles dans une société surchargée d'informations comme la nôtre. Parfois, par naïveté, nous pouvons nous transformer en un pôle de transmission diffusant de faux signaux. Cela se manifeste clairement à travers de nombreuses manifestations. Nous jugeons et critiquons une personne sur la base de quelques informations diffusées sur Internet, et lorsque nous comprenons la vérité, il est trop tard. Nous nous enlisons dans un labyrinthe d'informations fabriquées et manipulées par quelqu'un, et nous contribuons alors à leur diffusion, entraînant de graves conséquences.

Quand on sait lire, on se voit grandir. Mais quand on sait lire, on se voit grandir. On voit la vérité derrière la fausse douceur. On voit l'amour après la colère. On voit la justice après le chaos. Savoir « lire » nous rend non seulement plus sages, mais aussi plus tolérants face à ce que nous rencontrons.

Le texte ci-dessus pose la question : « savoir lire » - savoir reconnaître les bonnes valeurs (vérité, amour, justice,...) qui sont occultées - est un signe de maturité.

Rédigez un essai argumentatif social discutant du problème ci-dessus.

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Exemple de dissertation

À une époque où l’information circule à la vitesse de la lumière, la capacité de « lire » ne se résume plus à reconnaître des caractères sur une page, mais est devenue une compétence essentielle de la vie.

« Savoir lire » signifie ici la capacité de reconnaître les bonnes valeurs cachées, de distinguer le vrai du faux et de voir à travers l’essence derrière les phénomènes superficiels.

Il ne s’agit pas seulement d’une manifestation d’intelligence, mais aussi d’un signe de maturité dans l’âme de chaque personne, particulièrement important dans le contexte de la société moderne pleine d’informations contradictoires et complexes.

La société actuelle est témoin d'une révolution de l'information sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Chaque jour, des milliards d'informations sont créées et diffusées à une vitesse fulgurante via les réseaux sociaux, les sites web et les applications mobiles.

Dans ce flux constant d'informations, on trouve de nombreuses informations fausses, déformées ou créées intentionnellement à des fins commerciales, politiques ou simplement pour attirer l'attention. Le phénomène des « fake news » n'est plus étrange, mais fait désormais partie intégrante de la vie numérique. Ces informations sont souvent présentées de manière sophistiquée et attrayante, incitant facilement les lecteurs à les croire et à les partager sans vérification.

La mentalité grégaire à l'ère des réseaux sociaux est particulièrement préoccupante. Lorsqu'une information est partagée par de nombreuses personnes, elle crée automatiquement un sentiment de confiance, même si elle est totalement fausse. Les utilisateurs des réseaux sociaux ont souvent tendance à survoler l'information, à réagir rapidement et à la partager immédiatement, sans prendre le temps de réfléchir. Cela crée un effet boule de feu, provoquant la propagation de fausses informations à une vitesse et une ampleur terrifiantes, entraînant des conséquences imprévisibles.

Les conséquences du manque d'« alphabétisation » dans la société moderne sont extrêmement graves et multiformes. Tout d'abord, il conduit à des jugements hâtifs et à la cyberviolence. Quelques lignes d'informations non vérifiées suffisent à l'opinion publique pour « punir » une personne, détruisant ainsi irrémédiablement sa réputation et sa vie.

Parmi les cas typiques, on trouve des accidents de la route relayés sur les réseaux sociaux par des informations ambiguës, suscitant de vives attaques de la part des internautes, allant jusqu'à les contraindre à quitter leur emploi, même s'il s'avère ultérieurement qu'ils ont été mal compris. On trouve également des cas où des étudiants sont soupçonnés de comportement inapproprié par une simple courte vidéo montée, suscitant une vague d'indignation avant même que la vérité ne soit révélée.

Dans le monde des affaires, ce phénomène cause également de graves dommages. De nombreux commerces, restaurants et magasins ont dû fermer ou perdre des clients à cause de fausses rumeurs sur la qualité de leurs produits ou services, diffusées sur les réseaux sociaux. Les rumeurs concernant des aliments contaminés et des produits contrefaits se multiplient, semant la confusion chez les consommateurs et causant de lourdes pertes aux entreprises, même si ces informations sont souvent totalement infondées.

La propagation généralisée de fausses informations sanitaires est particulièrement grave. Pendant la pandémie de COVID-19, d'innombrables fausses informations sur l'origine du virus, les méthodes de prévention et de traitement ont semé la panique chez de nombreuses personnes, les poussant à refuser la vaccination ou à recourir à des remèdes non scientifiques. Cela affecte non seulement la santé personnelle, mais entrave également les efforts de prévention de la maladie déployés par la communauté.

Tout aussi dangereuse est la perte progressive de la capacité de la société à dialoguer et à rechercher la vérité. Lorsque chacun croit aux informations qui correspondent à ses opinions et rejette les opinions contraires, la société se divise en « bulles d'information ». Cela engendre non seulement des divisions, mais fragilise également les fondements de la démocratie, lorsque des décisions importantes sont prises sur la base d'informations inexactes ou déformées.

Nous pouvons clairement observer ce phénomène lors des élections dans de nombreux pays, où les électeurs sont divisés en groupes opposés, chaque camp croyant en un ensemble de « faits » complètement différent.

En psychologie sociale, l'exposition constante à des informations négatives, sensationnelles et inexactes peut engendrer stress, anxiété et perte de confiance dans la société. Nombreux sont ceux qui deviennent excessivement sceptiques et ne font plus confiance à aucune information, ce qui conduit à l'apathie et au retrait des activités sociales. Il s'agit d'une menace majeure pour la cohésion communautaire et l'unité nationale.

Pour développer la capacité de « lire », chaque individu doit exercer son esprit critique dès son plus jeune âge. Cela commence par se poser des questions sur chaque information reçue : qui fournit cette information ? Quel est son objectif ? Existe-t-il des preuves concrètes ? Existe-t-il d’autres sources fiables pour la confirmer ?

À l'ère du numérique, vérifier les informations auprès de multiples sources avant de tirer des conclusions ou de les partager devrait être une règle obligatoire. Par exemple, lorsque nous recevons des informations sur un remède « miracle », au lieu de les partager précipitamment, nous devrions nous renseigner auprès de sources médicales fiables, consulter un médecin ou consulter le site officiel du ministère de la Santé.

L'éducation joue également un rôle important pour doter la jeune génération de ces compétences. Le système éducatif doit intégrer à ses programmes des cours sur la pensée critique, l'analyse de l'information et la reconnaissance des fausses informations. Il faut apprendre aux élèves à évaluer la fiabilité des sources d'information, à distinguer les opinions personnelles des faits et à reconnaître la manipulation psychologique dans les médias. Plus important encore, l'éducation à l'éthique de l'information aide les élèves à comprendre leurs responsabilités lorsqu'ils partagent des informations sur Internet.

La famille devrait également être le premier environnement à favoriser la capacité de « lire ». Les parents devraient ouvrir des discussions sur l'actualité sociale, encourager les enfants à poser des questions et à apprendre sous différents angles. Au lieu de tirer des conclusions irréfutables, les parents devraient les guider vers l'autonomie et la capacité de se forger leurs propres jugements en fonction des données disponibles.

Lorsque votre enfant partage quelque chose sur les réseaux sociaux, vous pouvez lui demander : « Sais-tu d’où vient cette information ? Es-tu sûr qu’elle est vraie ? Apprenons-en plus. »

Les médias ont également une responsabilité importante dans l'amélioration de la qualité de l'information. Les agences de presse doivent respecter scrupuleusement l'éthique professionnelle, vérifier minutieusement les informations avant publication et s'engager à corriger les erreurs et à présenter des excuses en cas d'erreur.

Parallèlement, les plateformes de médias sociaux doivent prendre des mesures efficaces pour prévenir la diffusion de fausses informations, allant du signalement d'avertissements à la limitation de la portée des publications non vérifiées. Facebook et Google ont commencé à mettre en place des outils de vérification des faits, signalant les informations potentiellement fausses et fournissant des informations complémentaires provenant de sources fiables.

L'État doit se doter de politiques et de réglementations appropriées pour gérer l'information à l'ère numérique, en garantissant la liberté d'expression et en prévenant toute utilisation abusive de l'information préjudiciable à la société. Cela exige un équilibre délicat entre contrôle et liberté, entre protection de la société et respect des droits individuels. Il est important de prévoir des sanctions claires pour la création et la diffusion délibérées de fausses informations, en particulier celles susceptibles de nuire gravement aux individus ou à la société.

De nos jours, savoir lire n'est plus seulement une compétence, mais une qualité essentielle pour un adulte. Cela démontre la capacité à percevoir le monde de manière profonde et globale, sans se laisser emporter par des émotions passagères ou des informations superficielles.

Une personne « alphabétisée » est celle qui peut voir l’amour derrière les paroles irritables d’un parent lorsqu’il s’inquiète pour son enfant, reconnaître la véritable préoccupation derrière la critique d’un enseignant et comprendre les difficultés et les pressions qui font qu’un vendeur a une attitude hostile à la fin d’une journée de travail fatigante.

Cette capacité nous aide non seulement à prendre les bonnes décisions, mais aussi à enrichir et à enrichir notre vie. Savoir lire permet d'éviter les malentendus, de construire des relations sincères et de contribuer à une société plus civilisée et plus humaine. C'est la voie vers la véritable maturité de chaque individu et de la société tout entière à l'ère de l'explosion de l'information.

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