Il a vendu le buffle familial pour acheter des armes et vendre de la drogue

Le matin du 14 novembre, le tribunal populaire provincial de Nghe An a ouvert un procès pénal en première instance contre l'accusé Luong Van Dinh (né en 1972), résidant dans la commune de Xieng My, district de Tuong Duong, pour les faits de « commerce illégal de stupéfiants » et de « possession illégale d'armes militaires ».

L'acte d'accusation du Parquet populaire provincial indique que, le matin du 1er juillet 2018, Dinh a appelé un homme du nom de Dong (résidant dans le district de Ky Son) pour acheter de la drogue destinée à la consommation et à la revente à des fins lucratives, ainsi qu'une arme à feu pour se défendre. Lors des négociations, l'homme du nom de Dong a proposé 150 millions de VND pour un gâteau d'héroïne et 6 millions de VND pour un pistolet.

Accusé Luong Van Dinh. Photo de : Tran Vu

Une fois l'accord conclu, Luong Van Dinh s'est rendu à moto au village de Khe Kien, commune de Luu Kien (district de Tuong Duong), pour attendre la réception des « marchandises ». Là, Dinh a remis 156 millions de VND à Dong, qui lui a remis un gâteau d'héroïne de 350 grammes, un pistolet K59 et sept balles. Il a ensuite emporté tous ces biens sur lui avant de rentrer chez lui.

Lorsque Dinh s'est rendu au village de Cua Rao 2, commune de Xa Luong, il a été découvert par la police du district de Tuong Duong, pris en flagrant délit et toutes les preuves ont été confisquées.

Devant le tribunal, Dinh a reconnu son crime. L'accusé a déclaré être toxicomane depuis près de deux ans. Pour se procurer de la drogue, il vendait souvent des buffles. « Pour réunir plus de 150 millions de dongs, l'accusé a vendu cinq buffles appartenant à sa famille. Il achetait de la drogue pour sa consommation personnelle et la revendait pour réaliser un petit bénéfice », a déclaré Dinh au tribunal.

Le jury a estimé que les actes de l'accusé étaient dangereux pour la société. Par cupidité, il avait acheté et vendu de la drogue sans discernement, un acte strictement interdit par l'État. L'accusé avait une bonne moralité, avait avoué honnêtement, et le fait d'être un primo-délinquant constituait une circonstance atténuante.

Après avoir examiné l'affaire dans son intégralité, le tribunal a condamné Luong Van Dinh à 20 ans de prison pour « trafic de drogue » et à 2 ans de prison pour « possession illégale d'armes militaires ». La peine totale infligée au prévenu s'élève à 22 ans de prison.