Élection américaine de 2024 : Kamala Harris attaque violemment son adversaire Donald Trump
Dans son discours d'acceptation de l'investiture du Parti démocrate pour la présidence des États-Unis, le soir du 22 août (heure locale), la vice-présidente américaine Kamala Harris s'est concentrée sur les attaques contre l'ancien président républicain Donald Trump.
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Concernant l'économie, la vice-présidente Harris a critiqué le bilan de M. Trump et a exposé ses idées en déclarant : « Nous traçons une nouvelle voie, vers un avenir où la classe moyenne sera forte, et le développement de cette classe moyenne sera l'objectif principal de ma présidence. » Mme Harris a promis de bâtir une économie offrant à tous la possibilité de réussir et de s'épanouir, notamment en réduisant les impôts pour la classe moyenne, dont elle est issue.
Concernant la question de l'avortement, Mme Harris a accusé M. Trump d'avoir personnellement choisi les membres de la Cour suprême des États-Unis pour priver les femmes de leurs droits reproductifs et qu'il y a actuellement trop de femmes aux États-Unis qui ne peuvent pas prendre ces décisions.
Par ailleurs, Mme Harris a également critiqué M. Trump, le qualifiant de personne peu sérieuse, et a affirmé que les conséquences d'un retour de M. Trump à la Maison Blanche seraient extrêmement graves.
L'ancien procureur a cité la condamnation de M. Trump dans une affaire de fraude à New York ainsi qu'un verdict rendu contre lui dans une affaire de diffamation visant l'écrivaine E. Jean Carroll.
La foule rassemblée au United Center, où se tient la Convention nationale démocrate, a scandé « nous ne reculerons pas » en réponse aux déclarations critiques de Mme Harris à l'encontre du 45e propriétaire de la Maison Blanche.
Évoquant la question de la sécurité des frontières, l'une des plus critiquées par les Républicains, la candidate démocrate à la présidentielle a souligné que l'administration Biden-Harris avait collaboré avec les Républicains au Congrès pour élaborer un projet de loi bipartisan visant à gérer l'afflux massif de migrants. La vice-présidente Harris a également critiqué l'ancien président Donald Trump pour ses agissements, l'accusant d'avoir « ordonné à ses alliés au Congrès de faire échouer » le projet de loi afin d'en tirer profit durant la campagne. Elle a insisté : « Je refuse de politiser notre sécurité », et s'est engagée à « présenter un projet de loi bipartisan sur la sécurité des frontières » et a affirmé qu'elle le promulguerait.
La vice-présidente Harris a fermement défendu l'Ukraine et l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), tout en critiquant les propos tenus précédemment par l'ancien président républicain Donald Trump sur la guerre en Ukraine.
Dans son discours de clôture à la Convention nationale démocrate (DNC), Mme Harris a affirmé : « En tant que présidente, je serai aux côtés de l’Ukraine et de nos alliés de l’OTAN. » La vice-présidente Harris a rappelé que, cinq jours avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, elle avait alerté le président Zelensky et contribué à coordonner la réponse diplomatique américaine, rassemblant « plus de 50 pays » au sein d’un front uni pour soutenir l’Ukraine.
Concernant le conflit israélo-palestinien, Mme Harris s'est engagée à défendre le droit d'Israël à la légitime défense, tout en ajoutant que le bain de sang dans la bande de Gaza était « dévastateur » et « déchirant ». Elle a déclaré : « Le président Biden et moi-même œuvrons pour mettre fin à cette guerre, afin qu'Israël soit en sécurité, que les otages soient libérés, que les souffrances à Gaza cessent et que le peuple palestinien puisse exercer pleinement ses droits à la dignité, à la sécurité, à la liberté et à l'autodétermination. »


