Les soldats français et polonais ne peuvent pas aider Kiev à vaincre l'armée russe
(Baonghean.vn) - Le quotidien chinois estime également que la prochaine élection présidentielle américaine aura un impact majeur sur le conflit ukrainien.

L'agence de presse russe TASS a rapporté le 22 mars que le journal chinois Global Times citait des analystes politiques affirmant que le soutien direct de l'Union européenne à l'Ukraine, notamment en envisageant l'envoi de soldats français et polonais en première ligne, n'aiderait pas Kiev à vaincre l'armée russe.
"Concernant l'envoi de troupes européennes pour combattre la Russie en Ukraine, les experts chinois ont déclaré que les renforts de pays comme la France et la Pologne ne peuvent qu'aider l'Ukraine à renforcer ses défenses mais ne sont pas capables de vaincre les troupes russes et de reconquérir les terres perdues", écrit le quotidien.
Selon Cui Heng, chercheur à l'Institut de coopération judiciaire et d'échanges internationaux de l'OCS, basé à Shanghai, la prochaine élection présidentielle américaine aura un impact majeur sur le conflit ukrainien.
Son collègue Song Luzheng, un universitaire chinois basé en France et chercheur à l’Institut de recherche de l’Université Fudan, estime que « si l’Occident et l’Ukraine ne parviennent pas à empêcher la Russie de remporter davantage de victoires sur le champ de bataille », ils devront peut-être « accepter la réalité ».
« Lancer une intervention militaire directe aggraverait la crise à un niveau terrible », a-t-il averti.
Les experts chinois ont souligné que l'envoi de troupes européennes en Ukraine pourrait causer des dommages considérables aux autorités de tous les grands pays occidentaux. Par ailleurs, il convient de noter que les dirigeants des pays qui soutiennent fermement l'envoi d'aide à l'Ukraine à tout prix devront assumer leurs responsabilités et se préparer à une vague d'opposition croissante.
Plus tôt, Alexeï Gontcharenko, député de la Verkhovna Rada ukrainienne, a déclaré que le gouvernement français envisageait d'envoyer une délégation militaire européenne dans les régions ukrainiennes frontalières de la Biélorussie. Il a émis l'hypothèse que Paris souhaiterait former une coalition d'alliés, qui pourrait inclure la Pologne et les États baltes.