Le ministère des Transports organise une réunion pour discuter des questions relatives à l'achat de vieux navires chinois
Cette semaine, le ministère des Transports se réunira pour clarifier les responsabilités individuelles et collectives de la Société des chemins de fer liées à l'investissement dans les wagons chinois d'occasion.
S'adressant à la presse, le vice-ministre Nguyen Ngoc Dong a déclaré que les dirigeants du ministère avaient reçu un rapport du conseil d'administration de la Société des chemins de fer du Vietnam (VNR) concernant l'investissement dans les wagons de marchandises d'occasion. Le ministère tiendra une réunion pour examiner la situation et prendre, le cas échéant, une mesure disciplinaire.
Selon le vice-ministre Dong, en mars, l'examen des mesures disciplinaires individuelles dans cette affaire a été lent car le ministère des Transports et la Société des chemins de fer ont dû se concentrer sur la gestion des conséquences de l'effondrement du pont Ghenh à Dong Nai.
![]() |
Le secteur ferroviaire investit dans les infrastructures ferroviaires et les rénove. Photo : D.Loan |
Le 10 mars, la Société des chemins de fer du Vietnam a rendu compte au ministère des Transports de la responsabilité des collectivités et des particuliers dans l'achat de vieux trains chinois. Le document de la VNR indiquait que le conseil d'administration n'avait enfreint ni les politiques ni les réglementations légales relatives à l'investissement dans des wagons de marchandises d'occasion ; il n'a donc proposé aucune mesure disciplinaire à l'encontre d'un quelconque dirigeant de la VNR.
Le 18 mars, les dirigeants du ministère des Transports ont demandé à VNR de clarifier la responsabilité du Conseil des membres dans la gestion de l'achat et de l'importation de wagons anciens non inclus dans le portefeuille d'investissement en wagons du Plan de développement pour la période 2012-2015. Parallèlement, VNR a dû réexaminer sa politique d'investissement, n'ayant pas encore approuvé celle du Conseil des membres, mais ayant mis en place une délégation chargée d'enquêter et de diriger les unités de négociation.
Cependant, dans le document daté du 21 mars, les dirigeants des chemins de fer n'ont toujours pas reconnu leur responsabilité et n'ont proposé aucune sanction disciplinaire. Le rapport indiquait que l'entreprise se contentait de mener des enquêtes et de recueillir des informations pour des études de marché, et qu'elle n'avait pas encore produit de rapport d'évaluation de son efficacité ni proposé de politiques. Le conseil d'administration de VNR n'avait donc aucune raison de se prononcer sur un éventuel investissement.
S'adressant à VnExpress, M. Tran Ngoc Thanh, président de VNR, a admis qu'en octobre 2014, le Conseil de planification et d'affaires de la société avait soumis une proposition au président-directeur général, sollicitant son avis sur cette question. Le lendemain, M. Thanh a commenté le document : « Je m'engage à mettre rapidement en œuvre la politique d'investissement dans les wagons de marchandises d'occasion en provenance de Chine. Je demande que cette politique soit organisée et mise en œuvre. »
Cependant, il a déclaré que le but de l'écriture est de capturer des informations, de mener une enquête pour voir quels types sont disponibles, quelle année, quelle qualité, quel prix... puis de synthétiser et de faire un rapport pour réfléchir et décider.
Selon le plan initial, l'industrie ferroviaire achètera 160 vieux wagons de marchandises en Chine, dont 120 ont été construits il y a plus de 20 ans. Après la publication de l'incident dans la presse, les responsables du ministère des Transports ont demandé à la Société des chemins de fer d'inspecter et de sanctionner les responsables concernés.
Selon VNE
NOUVELLES CONNEXES |
---|