Ministère des Transports : « On ne peut pas forcer Uber et Grab à cesser leurs activités »

Un représentant du ministère des Transports a déclaré qu'il était impossible de forcer Uber et Grab à cesser leurs activités comme le propose l'Association des taxis de Hanoi, car il s'agit d'une concurrence loyale et les entreprises peuvent faire tout ce qui n'est pas interdit par la loi.

La proposition de l'Association des taxis de Hanoi d'interrompre d'urgence le projet pilote en septembre 2017 et de procéder à une évaluation sommaire de ses conséquences serait source d'une grande insécurité pour la société. Un représentant du ministère des Transports a déclaré que le ministère n'avait pas encore reçu cette proposition.

En ce qui concerne les arguments de l'Association selon lesquels les véhicules sous contrat opérant comme Uber et Grab ne sont pas gérés ou liés comme les taxis traditionnels, causant des désavantages et des injustices aux taxis traditionnels, le représentant du ministère des Transports a affirmé que les véhicules sous contrat sont gérés conformément à la réglementation et que les autorités ont traité de nombreux véhicules sous contrat qui ont violé la réglementation.

Ministère des Transports : « On ne peut pas forcer Uber et Grab à cesser leurs activités »

Selon le représentant du ministère des Transports, la nature des activités d'Uber et de Grab n'est qu'une forme de remplacement des contrats papier par des contrats électroniques, et que Uber, Grab ou les taxis traditionnels doivent enregistrer leur entreprise, avoir un badge, indiquer le nom de l'entreprise, le numéro de téléphone, le prix et surveiller le trajet.

Le suivi des trajets d'Uber et de Grab est similaire à celui des taxis traditionnels et est surveillé et géré par l'administration routière du Vietnam, et les violations détectées grâce au suivi des trajets sont également punies de la même manière conformément à la réglementation, y compris la révocation de leurs licences commerciales.

Selon ce représentant, parmi les unités commerciales traditionnelles de taxi, il existe actuellement 8 unités qui ont appliqué la nouvelle technologie, en utilisant des contrats électroniques, une technologie encore plus optimale qu'Uber, Grab, le service de réservation n'est pas seulement un logiciel installé sur le téléphone mais utilise également le réseau social Facebook.

Par conséquent, « il est impossible d'empêcher Uber et Grab de fonctionner, car les entreprises peuvent faire tout ce qui n'est pas interdit par la loi et c'est une concurrence très juste et équitable » - a déclaré un représentant du ministère des Transports.

Ministère des Transports : « On ne peut pas forcer Uber et Grab à cesser leurs activités »

En ce qui concerne les taxis traditionnels qui « accusent » Uber d'évasion fiscale, un représentant du ministère des Transports a déclaré que si Uber viole la réglementation, la responsabilité de résoudre et de collecter l'impôt appartient à l'autorité fiscale, et les violations fiscales seront traitées conformément à la loi.

Concernant les démissions massives de nombreux chauffeurs de taxis traditionnels à Hanoï et Hô-Chi-Minh-Ville, un représentant du ministère des Transports a déclaré que ces chauffeurs n'avaient pas perdu leur emploi, mais qu'ils avaient quitté leur emploi de taxi traditionnel pour rejoindre Uber et Grab. En réalité, il s'agit simplement d'un transfert d'un emploi à un autre, du taxi traditionnel vers Uber et Grab.

Selon le journal Lao Dong