Actes interdits en matière de signalement et de traitement des rapports
(Baonghean.vn) – M. Nguyen Van Linh, habitant de la ville de Vinh, a demandé quels actes sont strictement interdits en matière de rédaction et de traitement des rapports. Comment seront traités les fonctionnaires et employés du secteur public qui font de faux rapports ?
Répondre:
-DArticle 8 de la loi sur la dénonciation de 2018prescrit les actes interdits en matière de dénonciation et de traitement des dénonciations comme suit :
1. Faire obstruction, causer des difficultés ou harceler le lanceur d’alerte.
2. Manque de responsabilité et discrimination dans le traitement des plaintes.
3. Divulguer le nom, l’adresse, l’écriture du lanceur d’alerte et toute autre information permettant de révéler son identité.
4. Perte ou falsification des dossiers et documents relatifs à l’affaire au cours du processus de règlement de la plainte.
5. Le défaut de résoudre les plaintes ou la résolution intentionnelle et illégale des plaintes ; le fait de tirer profit de sa position et de son autorité dans la résolution des plaintes pour commettre des actes illégaux, harceler ou causer des troubles au plaignant ou à l'accusé.
6. Manquement ou exécution incomplète de l’obligation de protéger les lanceurs d’alerte.
7. Ingérence ou obstruction illégale au règlement des plaintes.
8. Menacer, corrompre, exercer des représailles, harceler ou insulter le lanceur d’alerte.
9. Couvrir l'accusé.
10. Faire intentionnellement de fausses accusations ; forcer, inciter, séduire ou corrompre d'autres personnes à faire de fausses accusations ; utiliser le nom d'une autre personne pour porter des accusations.
11. Corrompre, inciter, menacer, exercer des représailles ou insulter la personne chargée de traiter la plainte.
12. Abuser du droit de dénoncer pour mener une propagande contre l'État, porter atteinte aux intérêts de l'État ; perturber la sécurité et l'ordre publics ; déformer, calomnier ou insulter l'honneur, la dignité ou la réputation d'autrui.
13. Fournir de fausses informations sur la dénonciation et le traitement des dénonciations.

-L’article 65 de la loi de 2018 sur la dénonciation stipule le traitement des violations par le dénonciateur et les autres personnes concernées comme suit :
«Le lanceur d'alerte et les autres personnes concernées qui commettent des actes spécifiés à l'article 8 de la présente loi ou qui violent d'autres dispositions de la loi sur la dénonciation et le traitement des dénonciations sont, selon la nature et la gravité de la violation, passibles de mesures disciplinaires, de sanctions administratives ou de poursuites pénales ; s'ils causent un préjudice, ils doivent indemniser la victime conformément aux dispositions de la loi.
-Pour les lanceurs d'alerte qui sont des cadres, des fonctionnaires ou des employés du secteur public, la procédure à suivre est stipulée à l'article 23 du décret 31/2019/ND-CP comme suit :
"Les cadres, fonctionnaires et employés du secteur public qui savent pertinemment qu'une dénonciation est fausse mais la dénoncent malgré tout à plusieurs reprises, ou qui savent que l'affaire a été réglée par l'autorité ou la personne compétente conformément aux politiques et aux lois mais la dénoncent malgré tout à plusieurs reprises sans aucune preuve pour étayer le contenu de la dénonciation ; qui contraignent, incitent ou corrompent autrui à faire de fausses dénonciations ; qui utilisent le nom d'autrui pour dénoncer, provoquant ainsi des dissensions internes ou portant atteinte à la réputation et au fonctionnement normal de l'agence, de l'organisation ou de l'unité, selon la nature et la gravité de l'infraction, feront l'objet de mesures disciplinaires ou de poursuites pénales.
Ainsi, si un fonctionnaire porte une fausse accusation, selon la nature et la gravité de l'infraction, il s'expose à des mesures disciplinaires, des sanctions administratives ou des poursuites pénales ; s'il cause un préjudice, il doit indemniser la victime conformément aux dispositions légales.


