Le Japon a développé et maintenu une base commune à Djibouti depuis 2011 pour servir sa campagne de lutte contre la piraterie en Afrique.
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La base des Forces d'autodéfense japonaises (JSDF) à Djibouti a été créée en 2011 pour assurer les patrouilles anti-piraterie dans le golfe d'Aden et la mer Rouge. Il s'agit de la seule base militaire japonaise à l'étranger, selon Livejournal. |
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Les JSDF ont débuté leurs opérations antiterroristes le 30 mars 2009, avec l'atterrissage de deux avions de patrouille anti-sous-marine et maritime P-3C Orion à l'aéroport international de Djibouti-Ambouli. La force initiale ne comptait que 100 hommes, dont l'équipage des deux P-3C. |
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Initialement, les JSDF ont déployé 50 fantassins pour protéger le matériel et les bases à Djibouti. Cet effectif a progressivement augmenté avec l'arrivée de renforts de l'armée de l'air et de la marine, pour atteindre aujourd'hui 600 hommes. |
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Les troupes japonaises à Djibouti sont régulièrement renouvelées afin de maintenir leur moral et leur forme physique. Tokyo investit environ 30 millions de dollars par an pour entretenir la base. |
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Les fantassins participent continuellement à des entraînements pour maintenir leur préparation au combat et protéger la base des menaces extérieures. |
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La JSDF a étendu ses opérations, en ajoutant davantage de navires de guerre pour prolonger le temps de patrouille, ainsi qu'en garantissant la capacité d'escorter les cargos internationaux traversant le golfe d'Aden. |
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Des navires de guerre japonais ont accosté au port de Djibouti, à environ 11 km par la route de l'aéroport international de Djibouti-Ambouli. |
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Les femmes soldats effectuent souvent des tâches de logistique, de maintenance d’équipements médicaux et techniques. |
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Escadron d'avions de patrouille maritime P-3C opérant dans le golfe d'Aden. |
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La vie sur la base japonaise de Djibouti est considérée comme très confortable, avec une infrastructure complète pour servir les soldats. |
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La base permet à la JSDF de déployer rapidement des forces dans le golfe d'Aden, une zone fréquentée par les pirates somaliens. |
Selon VNE