Mettre fin à la situation de la presse vivant « en parasite » des entreprises

March 7, 2017 17:55

« Un groupe de journalistes incompétents et non qualifiés mentionnés ci-dessus, ainsi qu'un groupe de « collaborateurs » de nombreux bureaux de représentation, montrent des signes d'être liés ensemble, se considérant comme le « quatrième pouvoir », formant une force qui harcèle les localités et les entreprises, mais leurs activités sont très sophistiquées et très difficiles à contrôler... », a estimé le ministre de l'Information et des Communications Truong Minh Tuan.

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Ces derniers temps, de nombreuses manifestations négatives ont eu lieu de la part de nombreux bureaux de représentation (RO) et de journalistes résidents (PR) d'agences de presse, en particulier de journaux électroniques d'organisations sociales et professionnelles dans les provinces et les villes du pays, causant des difficultés à de nombreuses agences et unités, en particulier aux entreprises, et provoquant du ressentiment parmi la population.

Bộ trưởng Bộ TT-TT Trương Minh Tuấn
Ministre de l'Information et des Communications Truong Minh Tuan

Dans une interview accordée au journal Thanh Nien, le ministre de l'Information et des Communications Truong Minh Tuan s'est exprimé officiellement sur cette situation.

* Monsieur le Ministre, des propos négatifs ont récemment été rapportés dans la presse, en provenance des bureaux de représentation et des agences de presse des localités. Selon le Ministre, s'agit-il d'une coïncidence ou d'un problème de fonctionnement de ces bureaux ?

Les agences de presse, en particulier les agences centrales (y compris les agences de presse des organisations sociopolitiques et professionnelles), ont le droit d'ouvrir des bureaux de représentation dans les localités. Les agences de presse locales peuvent également ouvrir des bureaux de représentation dans d'autres localités en cas de besoin réel. L'objectif de ces bureaux est de leur permettre d'accéder rapidement et précisément à l'information afin de mieux répondre aux besoins des lecteurs et, parallèlement, d'élargir leur lectorat. La loi ne l'interdit pas ; elle autorise même les agences de presse à ouvrir des bureaux de représentation ou des bureaux permanents à l'étranger si les conditions leur permettent d'accéder rapidement et honnêtement à l'information internationale.

De nombreux bureaux de représentation et reporters d'agences de presse centrales et de nombreuses agences de presse à large audience ont accompli avec brio leur mission, renforçant ainsi leur prestige auprès de la population et des autorités locales. Le ministère de l'Information et des Communications salue ces activités positives et crée les conditions favorables à leur bon déroulement. Le problème est que de nombreuses agences de presse ont ouvert des bureaux de représentation et affecté des reporters à des fins inappropriées, ou n'ont pas contrôlé le personnel et les reporters de ces bureaux, les amenant à commettre des actes répréhensibles. Ces objectifs erronés conduisent évidemment à des conséquences négatives. Les trois manifestations les plus évidentes sont les suivantes :

Le premierEn raison de conditions financières difficiles, ils ont ouvert des bureaux de représentation et recruté des journalistes, mais n'ont pas investi, leur assignant des objectifs publicitaires pour subvenir à leurs besoins et contribuer à ceux de l'agence de presse. Face à une telle pression, la véritable mission du personnel et des journalistes n'est pas d'accéder rapidement et honnêtement à l'information, mais de trouver tous les moyens d'obtenir de la publicité sous diverses formes afin de générer des revenus. Pour ce faire, de nombreux journalistes rédigent des articles qui embellissent ou ternissent l'image de l'entreprise, menaçant directement ou indirectement l'entreprise et les agences et services locaux.

Lundi,La rédaction principale n'étant pas organisée par des rédacteurs professionnels et ne suivant pas de procédures professionnelles, le comité de rédaction de ces agences de presse n'est pas en mesure de contrôler l'information provenant des bureaux de représentation et de PVTT. Les informations « roses » et « noires », les informations sensationnelles, les fausses ou demi-vérités, et même les rumeurs, peuvent toutes être transformées en informations officielles publiées dans la presse écrite ou électronique. Bien sûr, les fausses nouvelles sont traitées par la loi, mais le danger est qu'une fois traitées, elles aient déjà porté préjudice aux organisations, aux individus et à la société.

Le plus dangereux est que toutes les fausses informations ne peuvent pas être détectées immédiatement. Parfois, les « victimes » sont intimidées et craignent de nuire à leur réputation, à leur honneur et à leur image de marque, ce qui les empêche de porter plainte. Il faut parfois du temps pour trouver des preuves.

MardiDe nombreux bureaux de représentation emploient des journalistes incompétents et peu scrupuleux, et font appel sans discernement à des « collaborateurs » dépourvus de compétences journalistiques, munis de lettres de recommandation et de cartes de presse similaires à celles des journalistes, pour couvrir l'actualité et exploiter la publicité. Un groupe de ces reporters incompétents et peu scrupuleux, ainsi qu'un groupe de ces « collaborateurs » de nombreux bureaux de représentation, semblent s'être liés, se considérant comme un « quatrième pouvoir », formant une force qui harcèle les localités et les entreprises. Cependant, leurs activités sont très sophistiquées et très difficiles à contrôler. Il convient de noter que tous les collaborateurs ne sont pas négatifs ; il convient de saluer les contributions positives de nombreux collaborateurs qui couvrent, rédigent des articles, participent à l'organisation d'événements et aux activités sociales des journaux. Nombre d'entre eux, bien que n'ayant pas encore obtenu de carte de presse, travaillent avec honnêteté et enthousiasme, créant de nombreuses œuvres journalistiques de grande valeur, dignes d'être de véritables journalistes.

Ces exemples illustrent clairement la situation de la presse, parasitée par les entreprises, qui nuit aux agences, organisations et individus locaux. Bien que peu répandue, cette situation n'est pas rare. Si elle n'est pas rapidement corrigée, elle déformera le journalisme révolutionnaire, suscitera le ressentiment de la population, engendrera l'insécurité pour les entreprises et entravera les activités de service public des organismes publics.

*Alors, Monsieur le Ministre, quelles solutions le Ministère de l’Information et des Communications aura-t-il pour remédier à cette situation ?

Nous ordonnons l'inspection de toutes les activités de certains bureaux de représentation d'agences de presse afin de procéder à une évaluation complète. Des mesures appropriées seront ensuite appliquées, dans leur ensemble et au cas par cas. L'inspection et les mesures correctives n'affecteront pas les activités normales et légales des agences de presse ni celles des journalistes honnêtes. Je suggère que les agences de presse examinent elles-mêmes les activités de leurs bureaux de représentation et de leurs journalistes afin de procéder à leur propre rectification.

*Quels principes suivra la rectification, Monsieur le Ministre ?

Tout d'abord, les agences de presse doivent appliquer scrupuleusement leurs principes et objectifs. Toute activité contraire à ces principes et objectifs doit être éliminée, y compris les bureaux de représentation et les services de presse qui agissent à l'encontre de ces principes et objectifs. Si des signes négatifs persistent dans les bureaux de représentation et les services de presse des agences de presse, mais que ces derniers ne procèdent pas à un examen et à une rectification, le ministère de l'Information et des Communications se concertera avec l'autorité compétente pour examiner, rectifier et traiter la situation en fonction du degré de violation.

Deuxièmement, outre la mise en œuvre adéquate des principes et objectifs susmentionnés, l'agence de presse doit minimiser les coûts de fonctionnement de son bureau de représentation et de son service de presse et doit disposer d'un personnel et de journalistes qualifiés et compétents. Si ces deux conditions ne sont pas remplies, elle doit être dissoute.

Troisièmement, les agences de presse doivent interdire strictement aux journalistes d'écrire des articles élogieux ou critiques mensongers dans le but de faire pression sur les entreprises pour obtenir des publicités, ou de rédiger des publicités déguisées pour elles. Une réglementation doit séparer les activités professionnelles des journalistes de celles du service publicité. Les agences de presse doivent s'en charger elles-mêmes ; si elles s'avèrent en faute, le ministère de l'Information et des Communications les aidera à corriger la situation.

Quatrièmement, les organisations et les particuliers, et en particulier les entreprises, doivent s'assurer de l'efficacité de la promotion de leurs marques et produits lors de leurs activités publicitaires ou de parrainage de presse. Si elles sont harcelées ou menacées par la presse pour obtenir des publicités, elles peuvent en informer le ministère de l'Information et des Communications et les autorités compétentes pour obtenir une protection. Pour une mise en œuvre efficace, les entreprises doivent exercer leurs activités dans la légalité et être financièrement saines. Les entreprises qui manquent de transparence sur leur production et leurs activités commerciales auront du mal à faire face au harcèlement de journalistes corrompus. C'est aussi un facteur de risque pour le harcèlement. Ce problème nécessite une coordination avec de nombreux ministères, services et localités pour pouvoir le gérer.

La rectification des activités des bureaux de représentation et des agences de presse des provinces et des villes fait partie des solutions globales visant à innover les activités de presse du pays conformément à la loi sur la presse nouvellement promulguée et dans l'esprit de la résolution n° 4 du Comité central (12e mandat) sur « Renforcer la construction et la rectification du Parti ; prévenir et repousser la dégradation de l'idéologie politique, de l'éthique, du mode de vie et les manifestations d'« auto-évolution » et d'« auto-transformation » au sein du Parti ».

Merci, Monsieur le Ministre.

Selon Thanh Nien

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