La vérité sur la « fille canon » qui a fait passer 5 personnes à travers la frontière

Après avoir attiré 5 victimes au Myanmar pour vendre des cosmétiques, Vu Thi Khanh Huyen (née en 1999, résidant dans la ville de Chu Ty, district de Duc Co, province de Gia Lai) a emmené les victimes dans la zone spéciale de Bo Keo (Laos) et les a ensuite vendues à des sociétés appartenant à des étrangers.

L'affaire a été révélée : Huyen était recherchée par le département de police d'enquête de la province de Gia Lai pour le crime de « trafic d'êtres humains ».

Au cours de l'enquête, la police provinciale de Dien Bien a collaboré avec les services professionnels du ministère de la Sécurité publique et la police provinciale de Bo Keo (Laos) pour arrêter Vu Thi Khanh Huyen alors qu'elle et ses complices se cachaient dans la zone économique du Triangle d'or (province de Bo Keo, Laos).

Auparavant, le 19 juillet 2023, 5 citoyens, dont Uong Thi Hoa (née en 1999), Bui Khac Hieu (né en 1998), Bui Nhat Thong (né en 1999, tous résidant dans le district de Duc Co, province de Gia Lai) et Nguyen Danh Thai (né en 2001), Dang Van Linh (né en 2000, tous résidant dans la province de Quang Binh), se sont rendus au département de police criminelle de la police provinciale de Gia Lai pour dénoncer Vu Thi Khanh Huyen pour fraude, l'accusant d'être allée travailler au Myanmar puis d'avoir vendu des personnes à des sociétés appartenant à des étrangers.

Au cours de l'enquête, la police a déterminé qu'entre novembre 2022 et juin 2023, Vu Thi Khanh Huyen a attiré et trompé des victimes pour qu'elles se rendent au Myanmar afin de vendre des cosmétiques pour une entreprise appartenant à Huyen, avec des salaires attractifs.

Avec leur consentement, Huyen a conduit les victimes au Département de l'immigration pour obtenir des passeports, acheter des billets d'avion et finaliser les formalités permettant aux 5 personnes de quitter le pays pour la capitale Yangon (Myanmar).

Après leur arrivée au Myanmar, Huyen et ses complices ont récupéré les passeports et les papiers d'identité des victimes, puis les ont transportés en voiture jusqu'à la zone spéciale de Bo Keo (Laos) et les ont revendus à des sociétés étrangères.

Ici, les victimes étaient contraintes de commettre des fraudes en ligne via les réseaux sociaux. Incapables de satisfaire aux exigences, elles étaient battues, affamées et sommées de payer une rançon de 210 millions de dongs par personne pour pouvoir rentrer au Vietnam, sous peine d'être vendues à la Thaïlande. Craignant pour leur vie, les victimes ont imploré l'aide de leurs familles et ont dû débourser plus d'un milliard de dongs pour rentrer chez elles.

Actuellement, les autorités ont raccompagné Vu Thi Khanh Huyen au Vietnam pour qu'elle soit traitée conformément à la loi.