Gouvernement à deux niveaux : les éleveurs bénéficient d'un pouvoir accru du président de la commune
Le Département de l'élevage et de la médecine vétérinaire de Nghe An a publié le document n° 301/CNTY-HCTH du 20 juin 2025 relatif à la mise en œuvre d'un certain nombre de tâches dans le domaine de l'élevage et de la médecine vétérinaire dans le cadre de la mise en œuvre du modèle de gouvernement local à deux niveaux. Ce document précise non seulement les pouvoirs et responsabilités des autorités communales, mais marque également une étape importante dans la décentralisation et la délégation de pouvoirs, conformément aux pratiques rurales actuelles.
Contrôler les épidémies de manière proactive, dès la base
Dans un contexte climatique et météorologique de plus en plus complexe, le risque d'épidémies chez le bétail, la volaille et les produits aquatiques est toujours présent. Il est donc urgent d'améliorer les capacités de prévention et de contrôle des maladies au niveau communal. Conformément aux nouvelles directives, le Comité populaire communal est chargé de mobiliser des ressources humaines spécialisées, d'organiser le financement et de mettre en œuvre des mesures de prévention et de contrôle des maladies animales, conformément aux dispositions de la Loi vétérinaire de 2015.

Les autorités locales sont habilitées à gérer les épidémies, à effectuer des prélèvements, à diagnostiquer, à recenser les dégâts, à ordonner la mise en quarantaine et l'abattage des animaux malades ; elles organisent également la propagande, la vaccination, la désinfection et la stérilisation des étables. Ces mesures, si elles sont bien mises en œuvre, permettront de détecter et de contrôler l'épidémie à un stade précoce dans la région, empêchant ainsi sa propagation.
Une nouveauté notable est que le président du Comité populaire de la commune est habilité à déclarer une épidémie et à en déclarer la fin dans la commune lorsque toutes les conditions réglementaires sont réunies. Cela réduit non seulement les délais de traitement, mais démontre également clairement le rôle et la responsabilité des responsables locaux dans la gestion de la prévention et du contrôle des épidémies.
Si l'épidémie dépasse les capacités, la commune peut soumettre un rapport au Comité populaire provincial pour obtenir un soutien financier, matériel et humain. Il s'agit d'une combinaison flexible de décentralisation et de coordination intersectorielle visant à garantir une efficacité maximale dans la réponse à l'épidémie.

Outre les activités vétérinaires, la gestion du secteur de l'élevage est fortement confiée aux communes. Conformément à la loi sur l'élevage de 2018 et à ses directives d'application, les communes sont responsables de l'organisation des statistiques et de la gestion du nombre de ménages et d'établissements d'élevage ; de l'évaluation des dommages causés par les catastrophes naturelles et les épidémies ; de la diffusion de la loi ; et de l'établissement de rapports périodiques via le logiciel centralisé de gestion du bétail. Les statistiques et la gestion scientifiques aident non seulement le secteur fonctionnel à appréhender la situation de la production, mais servent également de base à l'élaboration de politiques de soutien réalistes, limitant l'élevage spontané et fragmenté et ne garantissant pas l'hygiène environnementale.
En particulier, la commune est habilitée à inspecter les conditions d'exploitation des petites et moyennes exploitations agricoles, en fonction de critères tels que la densité du cheptel, les sources d'eau, les bâtiments d'élevage, la protection de l'environnement et la traçabilité. L'objectif est d'évoluer vers un modèle d'élevage biosécuritaire, minimisant la pollution, conformément au plan local de développement socio-économique.
En outre, le niveau communal est également chargé de soutenir l'attribution des terres aux ménages d'éleveurs qui doivent quitter les zones résidentielles, de construire des zones d'élevage concentrées et de garantir les distances de sécurité environnementale conformément aux réglementations les plus récentes.
Grâce à ce nouveau rôle, le président du Comité populaire de la commune peut également décider de nombreuses mesures concrètes pour les éleveurs. Celles-ci incluent le soutien à l'achat de matériel d'insémination artificielle (sperme, outils, azote liquide), la prise en charge des frais de formation des professionnels de l'insémination et la reconversion professionnelle.
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En particulier, les dépenses de soutien du budget de l'État sont clairement réglementées en termes d'ordre, de procédures et de responsabilités à chaque niveau. Cela contribue à la transparence des politiques, garantissant que les ressources atteignent les sujets et les cibles appropriés.
Concernant l'abattage, la transformation préliminaire et la transformation des produits animaux – un maillon essentiel de l'hygiène et de la sécurité alimentaire –, la commune est chargée de conseiller sur la planification et la supervision des opérations des petits abattoirs et des abattoirs concentrés. Il s'agit d'une étape importante pour contribuer à la maîtrise de l'épidémie, de la racine à la pointe, de l'étable à la table.
Exigences de la pratique
Bien que la décentralisation au niveau communal soit considérée comme appropriée et nécessaire, elle pose en réalité de nombreuses exigences importantes. Pour y parvenir, le Département provincial de l'Agriculture de Nghe An a clairement identifié la nécessité de promouvoir la formation et d'améliorer les capacités des agents locaux, notamment en matière de médecine vétérinaire, d'élevage et d'environnement. Parallèlement, il est nécessaire de renforcer l'inspection, l'encadrement et le soutien aux communes dans le processus de mise en œuvre, notamment dans les zones montagneuses et reculées.

L’application des technologies de l’information et de la numérisation des données doit également être envisagée afin de gérer le bétail dans une direction moderne, en servant rapidement la direction et le fonctionnement de la province à la base.
La publication du document n° 301/CNTY-HCTH du 20 juin 2025 relatif à la mise en œuvre d'un certain nombre de tâches dans le domaine de l'élevage et de la médecine vétérinaire dans le cadre de la mise en œuvre du modèle de gouvernement local à deux niveaux, avec les directives claires du Département provincial de l'élevage et de la médecine vétérinaire, vise non seulement à appliquer correctement la réglementation légale, mais aussi à faire preuve d'initiative et à s'adapter au nouvel appareil administratif. Il s'agit de la première étape vers la mise en place d'un système de gestion de l'élevage et de la médecine vétérinaire rigoureux, efficace et pragmatique.
Dans les temps à venir, lorsque les localités mettront en œuvre les lignes directrices de manière synchrone, on peut s’attendre à ce que le modèle de gouvernement local à deux niveaux soit véritablement efficace : plus proche de la population, plus proche du travail et plus opportun, conformément à l’objectif de construire une administration axée sur les services, se concentrant sur la population et le développement durable.