Le programme global du gouvernement sur la pratique de l'épargne et la lutte contre le gaspillage
Le Premier ministre vient de publier le programme complet du gouvernement sur la pratique de l'épargne et la lutte contre le gaspillage en 2018.
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L’objectif de la pratique de l’épargne et de la lutte contre le gaspillage (en abrégé « épargne et anti-gaspillage ») en 2018 est de continuer à promouvoir l’épargne et la lutte contre le gaspillage dans tous les domaines de la vie économique et sociale ; de mettre en œuvre, de manière ciblée et sur des points clés, des changements clairs dans le travail d’épargne et de lutte contre le gaspillage, avec des résultats concrets ; de se concentrer sur l’élaboration de solutions pour améliorer l’efficacité de l’épargne et de la lutte contre le gaspillage afin de maximiser toutes les ressources pour atteindre les objectifs de croissance et de développement économiques, stabiliser la vie des gens et assurer la sécurité sociale.
Réduisez considérablement vos dépenses courantes
Les principes de la THTK et de la CLP sont appliqués dans tous les domaines prévus par la loi sur la THTK et la CLP, en particulier dans certains secteurs spécifiques. Concernant la gestion et l'utilisation des fonds de fonctionnement du budget de l'État, une discipline budgétaire rigoureuse a été renforcée en 2018. Il est essentiel de veiller à ce que les dépenses du budget de l'État soient économiques, efficaces et conformes au budget approuvé par l'Assemblée nationale. Une gestion rigoureuse des ressources est indispensable dès la définition des missions, l'élaboration, l'allocation et l'affectation du budget prévisionnel 2018 aux ministères, agences et unités, en garantissant un équilibre optimal des ressources.
Il convient notamment de réaliser des économies substantielles sur les dépenses courantes (à l'exclusion des salaires et autres charges sociales, ainsi que des cotisations sociales obligatoires) afin de dégager des fonds pour la réforme salariale et d'optimiser les dépenses administratives. Il est recommandé de réduire la fréquence et le budget des conférences, séminaires et voyages d'affaires, et de viser une économie de 12 % par rapport au budget approuvé pour ces mêmes dépenses. Il est également nécessaire de limiter les fonds alloués à la recherche et aux enquêtes à l'étranger, et de s'efforcer de réduire de 15 % les dépenses liées aux délégations entrantes et sortantes par rapport au budget approuvé. Enfin, les délégations sortantes ne doivent pas être intégrées aux dépenses courantes des programmes nationaux.
Continuez à réduire de 100 % l'organisation des cérémonies de pose de la première pierre, des cérémonies de début de travaux et des cérémonies d'inauguration des travaux de construction de base, à l'exception des grands travaux nationaux, des projets de groupe A et des travaux d'une importance économique, politique, culturelle et sociale importante pour la localité.
Il convient d'être extrêmement rigoureux dans la gestion et l'utilisation des fonds alloués aux projets de recherche scientifique ; il est interdit de proposer ou d'approuver des projets de recherche scientifique présentant un contenu redondant, non réalisables ou dont les sources de financement ne sont pas clairement définies. Il est nécessaire de faire évoluer progressivement l'organisation du budget de fonctionnement ordinaire vers un système d'attribution des missions de recherche par l'État et d'allouer les fonds en fonction des résultats obtenus.
Utiliser efficacement les fonds du budget de l'État pour mener à bien les missions d'éducation et de formation. Les investissements du budget de l'État dans les établissements d'enseignement public doivent être ciblés, en accordant la priorité à l'éducation pour tous et à la poursuite du regroupement scolaire, notamment pour les établissements situés dans des zones socio-économiques défavorisées, des zones à forte concentration de minorités ethniques, des zones montagneuses, frontalières et insulaires. Encourager l'investissement social dans le développement d'établissements scolaires de qualité à tous les niveaux. Mettre en œuvre efficacement le nouveau régime de frais de scolarité afin de garantir un partage équitable entre l'État, les apprenants et les acteurs sociaux.
Renforcer la mobilisation des ressources d'investissement social pour les soins de santé, conformément à la feuille de route relative à l'ajustement des prix et des tarifs des services de santé ; mettre en place des politiques de suivi et d'amélioration de l'efficacité des achats d'équipements, de médicaments et de fournitures médicales ; lier l'ajustement des prix des consultations et des traitements médicaux à la feuille de route pour l'assurance maladie universelle et la réforme salariale ; et, simultanément, renforcer le contrôle des coûts des consultations et des traitements médicaux. Instaurer la transparence des prix des services de santé, en distinguant clairement les dépenses du budget de l'État de celles des usagers ; revoir les programmes et projets décidés par les autorités compétentes afin de prioriser l'allocation des ressources aux programmes et projets nécessaires et efficaces, et de supprimer ceux qui font double emploi ou sont inefficaces.
S'efforcer de réduire le nombre d'unités de service public d'environ 2,5 %.
Concernant également la gestion et l'utilisation des dépenses courantes du budget de l'État, la promotion de l'innovation, l'amélioration de l'efficacité des services publics ; l'accroissement de l'autonomie et la promotion de la socialisation des services publics, conformément à la résolution n° 19-NQ/TW du 25 octobre 2017 de la 6e Conférence du 12e Comité central du Parti, afin d'atteindre d'ici 2021 l'objectif de 10 % d'unités financièrement autonomes, et de réduire en moyenne de 10 % les dépenses directes du budget de l'État allouées aux services publics par rapport à la période 2011-2015.
Poursuivre la mise en œuvre effective des dispositions du décret n° 16/2015/ND-CP du 14 février 2015 du Gouvernement régissant le mécanisme d'autonomie des unités de service public et des documents régissant le mécanisme d'autonomie des unités de service public dans des domaines spécifiques ; finaliser et promulguer rapidement les documents guidant le mécanisme d'autonomie des unités de service public dans chaque domaine.
Accélérer la mise en œuvre du mécanisme de prix de marché, assortie d'une réglementation étatique des prix des services publics essentiels tels que la santé, l'enseignement supérieur et la formation professionnelle, conformément à la feuille de route établie pour un calcul précis et complet des facteurs de coût, afin d'éviter une forte hausse des prix et de l'inflation. Le budget de l'État réduit les dépenses courantes des services publics pour les coûts déjà intégrés aux prix des services, alloue des aides directes aux usagers des services publics, crée des fonds pour la réforme salariale et accroît les dépenses d'investissement et d'acquisition pour améliorer la qualité des services publics. Innover en matière de financement des services publics en fonction des résultats obtenus.
Poursuivre la réorganisation des services publics afin de rationaliser leurs priorités, réduire les effectifs, améliorer l'efficacité opérationnelle et s'efforcer de diminuer leur nombre d'environ 2,5 %. Mettre en œuvre des mécanismes financiers tels que des entreprises pour les services publics qualifiés ; privatiser les services publics qualifiés, à l'exception des hôpitaux et des écoles ; fusionner et dissoudre les services publics inefficaces.
Cessez d'affecter du personnel supplémentaire
En matière de gestion, d'utilisation de la main-d'œuvre et de temps de travail, il convient de contrôler strictement le nombre d'agents publics et de fonctionnaires de carrière. L'affectation de personnel supplémentaire doit être suspendue. Toute auto-approbation et affectation de personnel dépassant les effectifs autorisés par les autorités compétentes doit être proscrite ; des plans et des solutions doivent être mis en place pour résorber intégralement les excédents de personnel. Les agences et unités n'ayant pas pleinement utilisé le personnel affecté doivent procéder à un examen de leurs effectifs et les réduire en conséquence.
En 2018, réduire de 1,7 % le nombre de fonctionnaires par rapport à 2015 ; réduire d’au moins 2,5 % le nombre de postes permanents rémunérés par le budget de l’État par rapport à 2015. Les agences, organisations et unités ne recrutent de nouveaux cadres, fonctionnaires et agents publics que dans la limite de 50 % du nombre de cadres, fonctionnaires et agents publics ayant fait l’objet d’une rationalisation des effectifs ou ayant réglé les départs à la retraite ou les cessations d’emploi conformément à la réglementation.
Mettre en œuvre une organisation et une rationalisation professionnelles et modernes de l'appareil, réduire le nombre de centres de décision, minimiser le nombre de niveaux intermédiaires et réduire le nombre d'adjoints ; rectifier en profondeur les chevauchements de fonctions et de missions entre les agences au sein de l'organisation étatique ; rationaliser la masse salariale afin d'améliorer l'efficacité du personnel, des fonctionnaires et des agents de la fonction publique. Procéder à des fusions et dissolutions des unités et appareils inefficaces.
Il est essentiel de réformer en profondeur les méthodes de gestion et les comportements professionnels des agents de l'État, car le service public est indissociable de la gestion. Il convient également de garantir la transparence de l'administration publique, de renforcer la discipline et l'ordre parmi les cadres, les fonctionnaires et les organismes d'État, et de sanctionner rigoureusement tout manquement aux règles, toute infraction à la loi et toute atteinte à l'éthique publique.
Organiser et mettre en œuvre efficacement les travaux de réforme administrative afin de contribuer à la réalisation des objectifs du plan de réforme administrative de l'État pour la période 2016-2020, en améliorant l'efficacité des activités de service public.



