Une réunion entre de hauts diplomates de Corée du Sud et du Japon pour discuter des « femmes de réconfort » en temps de guerre a eu lieu à 15 heures le 27 décembre.

Aujourd'hui (27 décembre), de hauts diplomates de Corée du Sud et du Japon ont tenu une réunion à huis clos à Séoul, en Corée du Sud, pour préparer une réunion entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays demain, afin de résoudre la question des femmes coréennes forcées à l'esclavage sexuel pour les soldats japonais pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les femmes coréennes devaient « réconforter » les soldats japonais. Photo : evietlove.

Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré que la réunion aurait lieu à 15 heures cet après-midi (heure locale).

La partie coréenne était dirigée par M. Lee Sang-deok, directeur général du Bureau des affaires de l'Asie du Nord-Est du ministère coréen des Affaires étrangères. La partie japonaise était dirigée par M. Kimihiro Ishikane, directeur général du Bureau des affaires asiatiques et océaniennes du ministère japonais des Affaires étrangères.

Cette réunion à huis clos a préparé les questions épineuses et les positions des deux parties sur la question des « femmes de réconfort », qui est au centre de la visite du ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida en Corée du Sud.

Selon le plan, le ministre japonais des Affaires étrangères négociera demain avec son homologue du pays hôte, Yun Byung-se, sur cette question.

Après le premier sommet Corée du Sud-Japon entre le président sud-coréen et le Premier ministre japonais début novembre, les deux parties ont tenu plusieurs autres réunions au niveau des experts, mais n'ont obtenu aucun résultat.

Alors que la Corée du Sud exige que le Japon présente des excuses officielles et indemnise les victimes, le Japon soutient que sa responsabilité juridique a été réglée dans le traité bilatéral de 1965 normalisant les relations diplomatiques entre les deux pays.

Selon VOV