Des policiers communaux exceptionnels seront recrutés au sein de la police régulière.
Le ministre de la Sécurité publique, To Lam, a affirmé que l'arrivée de policiers réguliers dans les communes n'entraînerait pas de sureffectifs. Des policiers communaux compétents et enthousiastes, répondant aux critères de recrutement, seront recrutés, y compris des policiers.
En marge de l'Assemblée nationale, dans l'après-midi du 7 juin, le ministre de la Sécurité publique To Lam a eu une discussion sur le projet de loi.Sécurité publique populaire (modifiée)Des règlements sont en place selon lesquels la police communale sera une force régulière au lieu d'une force semi-professionnelle comme auparavant, et le ministère de la Sécurité publique enverra 25 000 policiers réguliers dans les communes.
- Pourquoi la régularisation de la police communale est-elle évoquée à ce moment, Monsieur le Ministre ?
-En réalité, la police communale était prévue par la loi de 2014 sur la sécurité publique populaire, car elle devait être régulière. Cependant, faute de forces suffisantes à l'époque et face à une situation commune peu complexe et sans urgence, elle est restée une force irrégulière.
La modification de la loi et des règlements est toujours conforme à la loi actuelle, car il ne peut y avoir deux types de police. L'opinion publique est depuis longtemps indignée par les cas deLes policiers qui frappent les gens, violent les lois… font en réalité partie des forces irrégulières de cette commune, mais ils restent des policiers. On les appelle policiers, mais en réalité, ils n'en sont pas.Cela ne devrait pas être si flou, ils doivent être légitimes pour travailler.
De plus, si nous maintenons toujours la police communale semi-professionnelle, lorsqu'elleSi vous vous sacrifiez mais ne recevez pas le régime policier, ne recevez pas de formation dans votre travail, n'êtes pas géré, nourri ou guidé professionnellement comme la police, il sera très difficile de fonctionner.
Le ministre de la Sécurité publique, To Lam (couverture gauche), s'entretient avec M. Tran Van Tuy, chef de la Commission des affaires de la délégation de l'Assemblée nationale. Photo :Quang Phuc |
- De nombreuses personnes craignent que la transformation de la police communale en force régulière n'entraîne une augmentation des effectifs dans le secteur. Comment expliquez-vous cette inquiétude ?
Nous avons déployé la police régulière au niveau des communes, sans demander de postes supplémentaires, mais seulement procédé à des ajustements au sein du secteur. Tout reste dans l'esprit de la rationalisation du ministère : la province et le district doivent être organisés. Auparavant, le district n'avait pas de police communale ; une équipe de police était donc en charge de la commune. Désormais, le district est toujours responsable de la commune, n'ayant plus besoin de superviser une commune.À court terme, la masse salariale ne sera peut-être pas réduite, mais la structure devra être réduite.
La régularisation de la police communale garantit également l'absence de forces supplémentaires. La police communale informelle sera mobilisée pour devenir une milice, rigoureusement organisée et réglementée par la loi. Nous proposons d'élaborer une loi sur la sécurité de proximité afin de réglementer cette milice, et éventuellement les activités de ceux qui y sont appelés.chevaliers, bénévoles qui participent au mouvement de prévention et de lutte contre la criminalité parmi les masses.
Actuellement, les chevaliers n'agissent que spontanément,Aucune loi ne régit leurs opérations.Nous encourageons ce modèle de bénévolat, mais il doit y avoir des lois et des directives pour garantir la sécurité.
- Donc si par le passé la police communale n'était autorisée qu'à faire quelques enquêtes initiales comme : dresser des procès-verbaux d'incidents pris sur le fait,... mais plus tard quand elle deviendra une force régulière, aura-t-elle les mêmes droits qu'un enquêteur ?
Cette force sera décentralisée pour certaines tâches. Depuis longtemps, la police communale informelle effectue également des tâches telles que la réception des signalements d'infractions et les premières enquêtes.
Si la police communale n'est pas professionnellement formée, elle peut commettre des infractions dans l'exercice de ses fonctions sans le savoir. La Constitution stipule que les libertés civiles doivent être respectées et que seules les personnes investies de responsabilités et de pouvoirs peuvent accomplir certaines tâches prévues par la loi.Si cela est fait conformément à la loi, cela doit être régularisé.La police doit se conformer strictement à la Constitution.
L'exigence générale est désormais de constituer une force de police d'élite. La régularisation de la police communale constitue une étape dans ce processus.
- Le ministère prévoit d'envoyer 25 000 policiers à temps plein dans les communes, il y aura donc des policiers à temps plein et à temps partiel dans les communes.Ils feront le même travail, dans le même environnement, mais avec des régimes et des politiques différents. Comment cela sera-t-il résolu, Monsieur ?
- Cela a été étudié et calculé.Auparavant, les policiers à temps partiel de la commune effectuaient des tâches de police mais n'étaient pas rémunérés par l'industrie.La province prend en charge les salaires. Désormais, elle n'a plus besoin de prévoir de budget pour rémunérer ces personnes, mais dispose toujours de cette équipe pour d'autres tâches au sein de la commune, ce qui est très positif et contribue à la création de cadres non rémunérés.En outre, d'excellents policiers communaux enthousiastes et répondant aux normes pour être recrutés dans la force de police seront recrutés, y compris des policiers.
Quel est le département spécial du ministère de la Sécurité publique ?
Le projet de loi sur la sécurité publique populaire (modifié) prévoit la création d'un département spécial au sein du ministère de la Sécurité publique, dont le directeur peut prétendre au grade militaire de lieutenant-général. Le ministre de la Sécurité publique, To Lam, a expliqué ce point : « Il s'agit essentiellement de départements qui luttent directement contre les criminels au quotidien ; ce sont des départements qui effectuent des recherches et conseillent sur les questions stratégiques. Ces départements sont spécifiques. »
Par exemple, lorsqu'on parle de police, on parle de lutte contre la criminalité. Les services de lutte contre la criminalité et les délits liés au trafic de drogue sont des services spécialisés, tout comme les services d'enquête sur les délits économiques et la corruption. Chaque jour, nous devons enquêter et faire face à des difficultés. Ce sont ces forces qui luttent directement. Il peut donc y avoir plusieurs services spécialisés, et non un seul », a déclaré le ministre de la Sécurité publique.