(Baonghean.vn) -Pour passer des après-midis au vent sur le cerf-volant, des nuits paisibles à profiter des flûtes de cerf-volant, les cerfs-volistes du « pays du nhut » Thanh Chuong doivent « travailler très dur ».fabriquer des cerfs-volants uniques et magnifiques.
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Chaque village de cerfs-volants de Thanh Chuong compte des artisans, et beaucoup fabriquent leurs cerfs-volants gratuitement. Les cerfs-volants traditionnels sont fabriqués très simplement, à partir de bambou et de nylon. Le bambou est soigneusement sélectionné, séché minutieusement, taillé, plié et attaché pour former la structure. Chaque cerf-volant nécessite généralement trois bâtons de bambou (un pour la hampe, deux pour les ailes). Sur la photo : un habitant du hameau de Yen Long, commune de Thanh Yen, plie les ailes d'un cerf-volant. Photo : Huy Thu |
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Une fois la structure du cerf-volant terminée, on la recouvre souvent d'un morceau de plastique, on l'ajuste pour obtenir une symétrie parfaite, puis on coud et on colle solidement les coutures pour finaliser le cerf-volant. Photo : Huy Thu |
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Il faut ensuite mesurer la distance et percer les trous pour fixer la flûte sur le mât du cerf-volant. Photo : Huy Thu |
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Outre les techniques traditionnelles de fabrication de cerfs-volants, les cerfs-volistes des « villages de cerfs-volants » adoptent également de nouvelles méthodes pour fabriquer des cerfs-volants aux formes élégantes (multicolores, avec queue), faciles à monter et à démonter, et faciles à déplacer. Ce type de cerf-volant est doté d'ailes constituées de quatre tiges de bambou (reliées par une tige métallique) et de tissus spéciaux prêts à l'emploi. Sur la photo : un jeune homme du hameau 2, commune de Thanh Luong, mesure et découpe le tissu du cerf-volant. Photo : Huy Thu |
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Le tissu du cerf-volant est cousu en forme de cerf-volant, avec des trous pour y accrocher des tiges de bambou. Chaque cerf-volant est généralement cousu en deux moitiés séparées, reliées par une fermeture éclair. Photo : Huy Thu |
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La flûte cerf-volant est la pièce la plus difficile à fabriquer. Autrefois, les habitants de Thanh Chuong jouaient souvent d'une seule flûte, fabriquée à partir d'un tube de bambou ou d'une brique de lait, avec deux flûtes supplémentaires de chaque côté. De nos jours, la flûte est plus populaire et exige beaucoup d'efforts, de dextérité et une grande sophistication. Il faut d'abord être méticuleux dans sa fabrication : choisir le type de bambou ou de roseau, aux œillets clairsemés, léger et résistant, retirer toutes les couches extérieures, meuler finement et uniformément, puis percer les trous de connexion. Photo : Huy Thu |
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Le couvercle de la flûte est en bois de cœur jaune. Le couvercle sera fabriqué à la taille correspondante selon la taille de la flûte. Le fabricant doit non seulement être habile (sciage, sculpture, rabotage, meulage…), mais aussi faire preuve de patience et d'un travail acharné. Photo : Huy Thu |
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Les couvre-flûtes standards sont ceux qui répondent aux normes : ronds, lisses, légers et percés aux dimensions appropriées. Le son de la flûte dépend en grande partie de la technique de perçage. Photo : Huy Thu |
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Pour fabriquer des cerfs-volants flûtés traditionnels, il suffit d'une demi-journée par personne. Pour les cerfs-volants plus récents, il faut parfois une semaine entière. Photo : Huy Thu |
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Un jeu de flûtes est composé de sept à neuf paires de flûtes, de tailles standard, de grande à petite. Fabriquer un jeu de flûtes dont les sons résonnent au rythme des notes de musique est un véritable exploit, qui comprend des secrets de famille. Photo : Huy Thu |
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Une fois le cerf-volant terminé, il reste à nouer la ficelle. La capacité du cerf-volant à prendre le vent, à s'élever ou à planer bas dépend en grande partie de la technique de nouage de la ficelle. Pour faire voler un cerf-volant, vous pouvez attacher une seule flûte ou plusieurs flûtes, selon vos préférences. Photo : Huy Thu |
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Le « cerf-volant » est un métier très élaboré. Pour posséder de magnifiques cerfs-volants de haute volée, les cerfs-volistes des « villages de cerfs-volants » innovent et améliorent constamment leurs techniques de fabrication. Ils « jouent pour eux-mêmes » pour assouvir leur passion, et « jouent pour le village » pour préserver un élément rural traditionnel. Photo : Huy Thu. |
Huy Thu