L'ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye condamnée à 8 ans de prison
Le 20 juillet, la présidente sud-coréenne déchue Park Geun-hye a été condamnée à huit ans de prison pour de multiples chefs d'accusation, notamment l'utilisation illégale de fonds du NIS.
Le 20 juillet, la présidente sud-coréenne déchue Park Geun-hye a été condamnée à huit ans de prison pour de multiples chefs d'accusation, notamment l'utilisation illégale de fonds du Service national de renseignement (NIS).
Le tribunal du district central de Séoul a condamné Park à six ans de prison pour des accusations liées au fonds de renseignement et à deux ans pour ingérence inappropriée dans la sélection des candidats aux élections parlementaires.
Les procureurs avaient précédemment requis une peine de 30 ans de prison contre Park pour une série d'accusations de corruption, ainsi qu'une amende de 118,5 milliards de wons (environ 104 millions de dollars).
L'ancienne présidente Park Geun-hye est accusée d'avoir collaboré avec son amie de longue date Choi Soon-sil, actuellement en détention, pour faire pression sur les grands conglomérats, dont Samsung, afin qu'ils fassent don de 77,4 milliards de wons (environ 68,2 millions de dollars) à deux fondations à but non lucratif contrôlées par Choi.
Elle est également accusée d'avoir reçu 43,3 milliards de wons (environ 38,2 millions de dollars) du vice-président de Samsung Electronics, Lee Jae-yong, en échange de son aide pour aider M. Lee à hériter des droits de gestion de la société de son père, le président Lee Kun-hee.
Mme Park n'a pas comparu devant le tribunal depuis octobre 2017 et affirme que son procès est motivé par des considérations politiques. L'audience en appel aura lieu le 24 août.
Le 29 juin, le tribunal avait déjà condamné l'ancien ministre des Finances Choi Kyung-hwan, qui avait des liens étroits avec Mme Park, à cinq ans de prison pour avoir accepté des pots-de-vin du NIS alors qu'il était en fonction.
M. Choi est également accusé d'avoir demandé au NIS de transférer des fonds illégaux au bureau présidentiel pendant que Mme Park était en fonction.
M. Choi a été arrêté en janvier dernier alors qu'il était vice-Premier ministre chargé des affaires économiques et ministre des Finances.