Faire de la démission une habitude culturelle du comportement des fonctionnaires

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La démission est une catégorie courante de la culture politique, l’une des caractéristiques culturelles fondamentales associées à la responsabilité d’accomplir les devoirs publics de chaque fonctionnaire dans les pays développés.

La culture de la résignation montre le respect de soi et la responsabilité de la personne occupant des responsabilités importantes dans l’appareil de direction envers la cause commune.

La résolution de la 7e Conférence centrale, session XII, a identifié la tâche principale et la solution dans les temps à venir comme étant « l'élaboration de réglementations pour que l'acceptation de la responsabilité, la démission et la démission deviennent un comportement culturel des cadres ».

Notre Parti et notre État ont publié de nombreux documents pour institutionnaliser et préciser les réglementations relatives à la démission des fonctionnaires, dont le plus récent est le règlement n° 41-QD/TW, daté du 3 novembre 2021 du Politburo sur la révocation et la démission des fonctionnaires, selon lequel « la démission est l'acte d'un fonctionnaire demandant volontairement de quitter son poste avant la fin de son mandat ou de sa nomination et approuvé par l'autorité compétente ».

Hội nghị cán bộ toàn quốc quán triệt, triển khai thực hiện Kết luận và Quy định của Ban Chấp hành Trung ương về xây dựng, chỉnh đốn Đảng ngày 9/12/2021. (Ảnh minh họa: Hải Nguyên)
Le 9 décembre 2021, la Conférence nationale des cadres a diffusé et mis en œuvre les conclusions et règlements du Comité exécutif central sur la construction et la rectification du Parti. (Photo d'illustration : Hai Nguyen)

Résultats et limites

Selon les données du Comité central d'organisation, de 2009 à 2019, il y a eu 2 268 démissions à l'échelle nationale, principalement dans les localités.

Français Parmi eux, 696 fonctionnaires ont démissionné pour transférer des postes de direction et de gestion (30,68 %, dont spécifiquement 37 fonctionnaires d'agences centrales, 48 ​​fonctionnaires provinciaux, 186 fonctionnaires de district et 425 fonctionnaires de commune). 755 fonctionnaires ont démissionné en raison de limitations perçues de capacité ou de santé (33,28 %, dont 299 fonctionnaires d'agences centrales, 119 fonctionnaires provinciaux, 127 fonctionnaires de district et 210 fonctionnaires de commune). 124 fonctionnaires ont démissionné en raison d'un manque perçu de prestige pour s'acquitter des fonctions et tâches assignées ; en raison de violations et de manquements des agences, organisations, unités ou subordonnés liés à leurs responsabilités (taux de 5,46 %, dont 8 fonctionnaires d'agences centrales, 46 fonctionnaires provinciaux, 14 fonctionnaires de district, 56 fonctionnaires de commune). Il y a eu 693 fonctionnaires qui ont demandé à démissionner pour d'autres raisons personnelles (taux de 30,55%, dont 138 fonctionnaires des agences centrales, 137 fonctionnaires provinciaux, 123 fonctionnaires de district et 295 fonctionnaires de commune).

Ce résultat montre que la conscience et la responsabilité des comités du Parti, des organisations du Parti, des cadres et des membres du Parti concernant la démission volontaire sont de plus en plus renforcées, contribuant au bon travail de mobilisation, de rotation, d'organisation et d'attribution du travail aux cadres, au renforcement de la discipline et de l'ordre, au remplacement rapide des cadres pour répondre aux exigences des tâches et à la promotion de la responsabilité de la direction collective et des dirigeants dans le travail des cadres.

Toutefois, les véritables raisons de la démission des fonctionnaires sont principalement objectives. Le nombre de fonctionnaires démissionnant en raison de limitations perçues en termes de capacités, de santé ou de manque de prestige pour accomplir les tâches et fonctions assignées est faible. Le nombre de fonctionnaires démissionnant est très faible et provient principalement des autorités locales.

Bien qu'il existe des réglementations relatives à la démission des fonctionnaires, leur mise en œuvre présente encore des limites et des difficultés. L'organisation de la mise en œuvre manque d'uniformité et de cohérence, et certaines localités et unités restent passives et désorientées face aux problèmes qui surviennent. Certains cas de démission volontaire de fonctionnaires tardent à être résolus, les procédures sont lourdes et manquent de précision et de rigueur. L'autocritique et la « démission » volontaire des fonctionnaires pour le bien commun sont rares. L'inspection, la supervision, les commentaires et l'évaluation des fonctionnaires restent respectueux, ce qui rend leur révocation ou leur démission peu justifiées. Les responsables des comités et des organismes du Parti adoptent souvent une attitude évasive et manquent de détermination pour mobiliser et persuader les fonctionnaires de quitter leur poste ou de démissionner pour le bien commun, en particulier lorsqu'ils ont des capacités limitées, ne sont pas suffisamment prestigieux pour diriger ou gérer, ou ont commis des erreurs et des manquements.

Actuellement, la sensibilisation d'un certain nombre de comités, de cadres et de membres du Parti à la question de la démission reste limitée. Nombre de cadres ont une vision négative, sont inquiets et accablés par la démission, ou subissent la pression de l'opinion publique, de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues, ce qui les conduit à hésiter à démissionner. Certains manquent de conscience de leurs propres défauts ou pensent que la faute incombe au collectif ou au mécanisme. D'autre part, les critères, processus et mécanismes d'évaluation des cadres sont inefficaces, et une situation d'évaluation émotionnelle persiste, ce qui conduit à un manque de fondement clair pour la résolution des démissions. La résolution des cas de « démission » s'accompagne toujours d'une situation de déférence et de crainte de conflit, ce qui permet aux cadres d'occuper leurs postes jusqu'à la fin de leur mandat, puis de ne pas les reconduire ou de ne pas recommander de candidats, ou de les transférer ou de les nommer à d'autres postes de rang égal ou inférieur.

Besoin de solutions solides et synchrones

Lorsque la culture de la démission devient une pratique courante dans le domaine du personnel, elle garantit une meilleure qualification du personnel, contribue à la stabilité et au développement, répond aux exigences de la pratique et répond efficacement aux besoins. Outre une réglementation spécifique sur la démission, il est nécessaire de déployer des solutions pour la sensibilisation, l'éducation politique et idéologique, le renforcement et le perfectionnement des institutions, ainsi que des solutions pour le travail du personnel, l'inspection, la supervision et le traitement des infractions dans le domaine du personnel.

Français Renforcer la diffusion et la mise en œuvre effective de la Résolution du 4e Comité central, Session XI, Session XII, Conclusion 21-KL/TW du 25 octobre 2021 sur la construction et la rectification du Parti en conjonction avec la mise en œuvre de la Directive n° 05-CT/TW du Politburo et des règlements sur l'exemplarité. Renforcer l'éducation politique et idéologique, promouvoir l'honneur et le respect de soi, former la conscience d'oser penser, d'oser agir, d'oser prendre des responsabilités ; renforcer la responsabilité, l'esprit et l'éthique publique des cadres, des fonctionnaires et des employés publics, en particulier de ceux qui occupent des postes de direction et de gestion, afin que chaque dirigeant et gestionnaire lui-même réalise qu'un poste ne signifie pas avoir du pouvoir et des avantages, mais plutôt un poste qui s'accompagne de responsabilité, d'esprit et d'une attitude de dévouement, de sacrifice, pour la cause commune. Promouvoir la culture de la démission dans la société, encourager la démission volontaire et apprécier ceux qui ont du courage, du respect de soi et savent démissionner volontairement, orienter l'opinion publique pour avoir une vision et une attitude positives envers ceux qui démissionnent volontairement, afin que la question de la « démission » devienne une question naturelle et normale.

Il est nécessaire de perfectionner le système de réglementations et de règles strictes et harmonisées concernant le travail du personnel, y compris la démission des fonctionnaires, de manière spécifique, claire, harmonisée et interconnectée entre les niveaux, les secteurs, et entre les niveaux central et local. Développer un système de documents définissant clairement les normes, les responsabilités et l'autorité de chaque poste, en particulier pour les postes de direction et d'encadrement, afin de servir de base à l'évaluation, au suivi et à la réalisation des missions d'inspection et de supervision.

Respecter le principe de direction unifiée du Parti en matière de gestion du personnel et de gestion des cadres ; garantir le principe de centralisme démocratique et les principes et règlements du Parti et des lois de l'État ; les comités du Parti, les organisations du Parti, les directions collectives, les agences et les unités doivent faire preuve de responsabilité dans le licenciement et la démission des cadres, en particulier des dirigeants, en conciliant légalité et moralité, en envisageant résolument et promptement le licenciement et la démission des cadres lorsqu'il existe des motifs suffisants, et en ne donnant pas suite à la démission des cadres qui doivent être licenciés. Améliorer l'évaluation périodique des cadres, avant la nomination et la recommandation des candidats, de manière cohérente, continue et multidimensionnelle, selon des critères, des résultats, par le biais d'enquêtes, de la publication des résultats et de la comparaison avec des postes équivalents ; lier l'évaluation des collectifs et des individus, en particulier des dirigeants, aux résultats de l'exécution des tâches des localités, des agences et des unités.

Renforcer les contrôles, la supervision et l'audit réguliers et non programmés du personnel. Développer le sens des responsabilités, l'autocritique et la critique au sein de l'organisation du personnel, surmonter la tendance à être prévenant, à éviter, à craindre les conflits ou à profiter de l'occasion pour attaquer, diffamer ou servir ses propres intérêts. Promouvoir le rôle de supervision des organes élus, du Front de la Patrie, des organisations sociopolitiques, des médias, de la presse et du peuple afin de contrôler le pouvoir du personnel, former et encadrer les cadres dans un esprit d'ouverture, de transparence et de responsabilité, conformément à la réglementation, lorsque cela est requis.

Dr PHAN THANG AN
Membre permanent du Sous-comité central de protection politique interne,
Directeur du Département de la protection politique interne, Département de l'organisation centrale


Selon nhandan.vn
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