« L’enfer sur Terre en Syrie » continue de pleuvoir des bombes malgré les ordres de Poutine
De violents combats se sont poursuivis dans la Ghouta orientale, un bastion rebelle décrit comme « l'enfer sur terre » en Syrie, pendant la première période effective, le 27 février, d'un cessez-le-feu quotidien de cinq heures annoncé par le président russe Vladimir Poutine.
De violents combats se sont poursuivis dans la Ghouta orientale, un bastion rebelle décrit comme « l'enfer sur terre » en Syrie, pendant la première période effective, le 27 février, d'un cessez-le-feu quotidien de cinq heures annoncé par le président russe Vladimir Poutine.
Des militants affirment que les frappes aériennes gouvernementales se poursuivent, tandis que la Russie affirme que les rebelles ont bombardé un « couloir humanitaire » mis en place pour l'évacuation des civils. Par conséquent, aucune évacuation ni livraison d'aide humanitaire de l'ONU n'ont eu lieu.
Scène dans la Ghouta orientale, entre bombes et balles. Photo : Reuters |
Quelque 393 000 personnes sont bloquées dans la Ghouta orientale, près de Damas. Cette bande rebelle est assiégée par les forces gouvernementales depuis 2013.
Plus de 500 personnes ont été tuées depuis que le gouvernement a intensifié ses bombardements il y a neuf jours pour reprendre la Ghouta orientale, selon les médecins. Au moins six personnes sont mortes le 27 février, dont deux pendant le premier cessez-le-feu de cinq heures, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne.
Pendant ce temps, le ministère russe de la Défense a déclaré que les rebelles de la Ghouta orientale « continuaient leurs bombardements » pendant le cessez-le-feu, y compris des attaques contre des positions gouvernementales.
Alors que le cessez-le-feu s'est effondré, la France et la Grande-Bretagne ont appelé la Russie à user de son influence auprès du président Bachar al-Assad pour obtenir un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie, comme demandé par le Conseil de sécurité de l'ONU le week-end dernier.
« La Russie est l'un des seuls acteurs capables de contraindre le gouvernement (syrien) à appliquer la résolution », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à son homologue russe, Sergueï Lavrov, à Moscou, selon la BBC. Le ministre britannique des Affaires étrangères, Alan Duncan, a également adressé un message similaire à l'ambassadeur de Russie à Londres.
De nombreux enfants sont pris au piège entre les bombes et les balles dans la Ghouta orientale. |
À la demande du président Poutine, un cessez-le-feu quotidien de cinq heures sera imposé à partir de 9 heures du matin à partir du 27 février.
Ces brèches empêchent les travailleurs humanitaires d'accéder à la Ghouta orientale et rendent les évacuations médicales impossibles. L'Organisation mondiale de la Santé indique disposer d'une liste de plus de 1 000 personnes gravement malades ou blessées nécessitant une évacuation urgente.
« L'enfer sur terre » : Ghouta orientale. Photo : AP |
Selon l'OSDH, de nombreuses violations ont également eu lieu au cours des cinq premières heures du cessez-le-feu, notamment des frappes aériennes menées par des avions de guerre et des hélicoptères gouvernementaux.
Pendant ce temps, l'agence de presse officielle syrienne Sana a rapporté que des « terroristes » ont ouvert le feu sur le couloir humanitaire menant au poste de sécurité d'al-Wafideen, contrôlé par le gouvernement, au nord-est de Douma et ont utilisé des « boucliers humains ».

Images de la guerre tragique à Ghouta, en Syrie
(Baonghean.vn) - L'escalade de la guerre dans la Ghouta a fait au moins 417 morts et des centaines de blessés. Ci-dessous, des images tragiques de cet « enfer sur terre » qu'est la Ghouta (Syrie).

Le président Poutine publie un décret humanitaire pour sauver « l'enfer sur terre » en Syrie
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné un cessez-le-feu quotidien de cinq heures pour créer un « couloir humanitaire » pour les Syriens dans « l'enfer sur terre » de la Ghouta orientale après des attaques qui ont fait des centaines de morts.