La Douma d'État russe évalue la lutte législative aux États-Unis autour du « Nord Stream 2 »

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Le président du Comité de la Douma d'État russe a déclaré que l'opposition du Congrès américain au projet Nord Stream 2 constituait un défi pour l'administration du président américain Joe Biden.

Le 31 juillet, sur sa chaîne Telegram, le président de la commission des affaires internationales de la Douma d'État, Leonid Slutsky, a déclaré que l'opposition du Congrès américain au projet Nord Stream 2 n'aurait probablement aucune incidence sur le lancement du gazoduc, mais qu'elle constituait un défi pour l'administration du président américain Joe Biden.

Dự án dòng chảy phương Bắc -2 (Nguồn: Crasnaia Vesna)
Projet Nord Stream 2. Source : Crasnaia Vesna


Auparavant, le 30 juillet, la Chambre des représentants des États-Unis avait adopté un projet de loi allouant des fonds aux activités du Département d'État au cours de l'exercice 2022, comprenant un amendement interdisant au gouvernement américain de refuser d'imposer des sanctions au projet Nord Stream 2.

Le président de la commission des affaires internationales de la Douma d'État russe, Leonid Sloutski, a déclaré que « la décision n'est pas encore définitive ; le projet de loi doit encore être adopté par le Sénat. Il sera transmis au président Joe Biden pour signature uniquement, si les sénateurs n'y apportent pas d'amendements ».

Selon M. Slutsky, « la Maison Blanche tentera de bloquer l'amendement, qui est contraire à l'accord entre Washington et Berlin sur Nord Stream 2 ». M. Lutsky a souligné que pour le président Biden, il s'agit d'un défi de taille. La nouvelle administration américaine doit véritablement prouver que « les États-Unis peuvent respecter leurs engagements envers leurs partenaires européens ».

Le président de la commission des affaires internationales de la Douma d'État russe, Sloutski, a précisé que ces sanctions étaient destinées à favoriser les lobbyistes qui s'intéressent à l'approvisionnement en gaz naturel liquéfié américain de l'Europe, ce qui constitue un exemple de concurrence déloyale. Cependant, selon lui, toutes ces « danses cérémonielles » ne devraient pas affecter le lancement de Nord Stream 2.

Le 21 juillet, les États-Unis et l'Allemagne avaient conclu un accord sur le projet Nord Stream 2. Washington avait notamment admis que les sanctions n'empêcheraient pas sa mise en œuvre, et Berlin s'était engagé à trouver des moyens de prolonger le transit du gaz russe par l'Ukraine. Dans le même temps, les autorités américaines se réservaient le droit d'agir en cas d'« utilisation de l'énergie par la Russie comme arme géopolitique en Europe » et d'« agression contre l'Ukraine ».

La Russie a déclaré à plusieurs reprises qu’elle n’avait jamais utilisé les ressources énergétiques comme outil de pression.

Le projet Nord Stream 2 prévoit la construction de deux gazoducs reliant la côte russe à l'Allemagne en passant par la mer Baltique. La capacité de transport de chaque gazoduc est de 27,5 milliards de m.3par an. Le nouveau gazoduc doublera la capacité du premier Nord Stream./.

Selon vov.vn
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