Ne résolvez pas les « vrais » conflits avec des « réseaux virtuels » Facebook

December 3, 2015 06:51

C'est le contenu que l'avocat Tran Minh Hung souhaite partager à propos de l'histoire de « avoir été sanctionné pour avoir critiqué l'école » sur Facebook.

Selon la presse, le professeur Dang a été sanctionné pour trois infractions. Le procès-verbal de révision disciplinaire a été signé le 19 novembre.

Voici les erreurs commises : 1. Prendre 14 jours de congé sans le consentement du conseil scolaire ; 2. Prendre un congé de la direction de l'État sans motif du 5 au 13 octobre. 3. Avoir des actes qui offensent la réputation, l'honneur et la dignité des individus et des organisations par courrier électronique et par attitude et comportement lors des réunions avec les dirigeants de l'école.

Toutefois, M. Dang a confirmé à la presse que la sanction infligée par l'école à son encontre pour avoir pris congé du travail et étudié sans autorisation était correcte en théorie, mais pas appropriée compte tenu des circonstances.

En fait, de nombreuses personnes se plaignent sur Facebook lorsqu'elles sont confrontées à un conflit ou à un problème, ou même lorsqu'elles sont au chômage. Utiliser Facebook pour résoudre des problèmes personnels est devenu courant. Nombreux sont ceux qui pensent qu'il suffit de crier à l'aide.

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Les « ragots » sur Facebook sont réprimés

Afin de contribuer au point de vue des lecteurs sur les avantages et les inconvénients de l'utilisation de Facebook pour résoudre les conflits personnels, PV a eu une brève interview avec l'avocat Tran Minh Hung, chef du cabinet de droit de la famille (Barreau de Ho Chi Minh-Ville) sur cette question.

Cher avocat, concernant l'incident d'un « professeur sanctionné pour avoir écrit sur Facebook », quel est votre commentaire ?

Aujourd'hui, le réseau social Facebook est développé et populaire dans le monde entier, et le Vietnam ne fait pas exception. Facebook présente des avantages, mais aussi des inconvénients si les utilisateurs ne l'utilisent pas correctement.

J'ai récemment été témoin de nombreux procès et plaintes pour insultes sur Facebook, et la résolution de ces affaires représente un défi majeur pour les autorités. À mon avis, il est impossible de déterminer qui a tort ou raison dans le cas d'un enseignant de l'Université de Can Tho, sanctionné, licencié et muté au département de formation de l'établissement, car de nombreuses informations restent non divulguées par les parties.

Il s’agit toutefois d’une forme sévère de discipline qui a un impact psychologique sur la personne sanctionnée et provoque l’indignation du public car cette décision est une ordonnance administrative et non une décision d’un tribunal civil.

Les avocats sont-ils d’accord pour utiliser Facebook comme canal de résolution personnelle ou comme base pour « traiter » avec les dirigeants et les employés ?

Je m'oppose catégoriquement à l'utilisation de Facebook comme canal de résolution personnelle des conflits, ni comme base de « gestion » des dirigeants et employés, car Facebook est par nature un réseau social. Tout litige survenant sur les réseaux sociaux et dans la vie courante et lié à une atteinte à l'honneur, à la dignité et à la réputation doit être réglé par un tribunal compétent.

Selon les avocats, comment les utilisateurs de Facebook et les agences de gestion devraient-ils agir pour garantir leurs droits tout en garantissant l’ordre social ?

À mon avis, les utilisateurs de Facebook devraient utiliser Facebook comme une page d'information et de divertissement, et ne devraient pas adopter de comportements portant atteinte à l'honneur, à la dignité et à la réputation des individus et des organisations sur leurs pages personnelles. Lorsque l'organisme de gestion constate une infraction à la loi par un utilisateur de Facebook, il est nécessaire de demander aux autorités compétentes d'intervenir et de résoudre le problème. En cas d'atteinte à l'honneur, à la dignité et à la réputation, il est nécessaire de saisir un tribunal compétent pour statuer conformément à la loi. L'article 25 du Code civil de 2005 stipule la protection des droits de la personne comme suit : En cas de violation des droits de la personne, une personne a le droit :

1. Autocorrection ;

2. Demander au contrevenant ou demander à l’autorité ou à l’organisation compétente de forcer le contrevenant à cesser la violation, à présenter des excuses et à apporter une correction publique ;

3. Demander au contrevenant ou demander à l’autorité ou à l’organisation compétente de contraindre le contrevenant à indemniser les dommages.

Par conséquent, une organisation qui prend unilatéralement la décision de sanctionner un professeur lorsqu'elle estime que ce dernier a « dénigré » son organisation sans décision d'une agence d'État compétente pour résoudre l'affaire, n'a, à mon avis, aucune base légale et cause un préjudice à la personne sanctionnée.

Merci avocat !

Selon Infonet

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