L’UE va-t-elle introduire de nouveaux contrôles aux frontières ?

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(Baonghean.vn) - L'Union européenne (UE) a proposé la création d'une nouvelle agence de garde-frontières et de garde-côtes et prévoit d'augmenter les dépenses consacrées à la sécurité des frontières. Ce plan vise à endiguer l'afflux de migrants en provenance des zones de conflit du Moyen-Orient, d'Asie et d'Afrique.

EU đang lên kế hoạch về các biện pháp kiểm soát biên giới mới cho khối nước. Ảnh: AFP/Getty Images.
L'UE prévoit de nouveaux contrôles aux frontières. Photo : AFP/Getty Images.

« Ce que nous créons aujourd'hui, c'est une Europe plus authentique », a déclaré le commissaire européen aux migrations, Dimitris Avramopoulos, au Parlement européen à Strasbourg, en France, le 15 décembre. Il a ajouté que cette proposition « nous permettrait d'avancer avec plus de solidarité, de détermination et de résolution ».

Le dernier plan de la Commission européenne vise à renforcer la sécurité dans l'Union tout en préservant la libre circulation entre les 26 pays de l'espace Schengen. La proposition remplacerait l'agence européenne Frontex par une nouvelle agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes. Frontex, qui coordonne les agences nationales de gestion des frontières, compte actuellement environ 400 agents. Cet effectif devrait atteindre 1 000 personnes au fur et à mesure de la mise en œuvre des plans.

La nouvelle force bénéficiera d'un financement de 322 millions d'euros (354 millions de dollars) jusqu'en 2020 et renforcera ses capacités, notamment grâce à une force de réaction rapide de 1 500 hommes en attente. La nouvelle agence sera également chargée d'expulser les personnes ne remplissant pas les conditions requises pour demander l'asile en Europe.

La Commission européenne a également exprimé son souhait de pouvoir déployer des équipes de garde-frontières et de garde-côtes « lorsqu'un État membre ne peut ou ne veut pas prendre les mesures nécessaires ». Le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, a déclaré qu'il pourrait y avoir « des situations exceptionnelles où un État membre, pour quelque raison que ce soit, ne peut pas gérer seul la situation ».

« Dans un espace de libre circulation sans frontières intérieures, la gestion des frontières extérieures de l'Europe doit être une responsabilité partagée », a ajouté Timmermans.

Capacité de déploiement de la force

Ước tính hơn 600.000 người di cư vượt biển tới châu Âu trong năm nay. Ảnh: dpa.
On estime que plus de 600 000 migrants ont traversé la mer vers l'Europe cette année. Photo : dpa.

Toutefois, la proposition doit encore être approuvée par le Parlement européen avant de pouvoir être mise en œuvre, et des pays comme la Grèce ont déjà fait part de leurs hésitations quant à une politique de défense à l’échelle de l’UE.

« Cette proposition équivaut à une violation indirecte de notre souveraineté… Nous ne la soutiendrons pas », a déclaré à Reuters Notis Marias, un député grec.

Timmermans a cherché à rassurer les États membres opposés au plan de défense commun de l'UE. « On parle beaucoup de vouloir imposer notre volonté aux États membres… C'est un filet de sécurité. La plupart des États membres accepteront volontiers cette aide », a-t-il déclaré.

Le Haut-Commissaire aux migrations Avramopoulos a également publié un message sur Twitter : « Les États membres restent les principaux responsables de la gestion de leurs frontières extérieures, nous ne leur retirons pas leur souveraineté. »

Ce plan a reçu le soutien de l'Italie, le ministre de l'Intérieur Angelino Alfano insistant sur le fait que la circulation à l'intérieur des frontières de l'UE « doit être non seulement libre, mais aussi sûre ». Le secrétaire d'État allemand Michael Roth a déclaré aux journalistes à Bruxelles que son pays était « très reconnaissant à la Commission européenne d'avoir présenté ces propositions ambitieuses ».

La pression pour un renforcement des contrôles aux frontières s'est accrue depuis les attentats du 13 novembre à Paris. Certains des assaillants auraient suivi les itinéraires des migrants syriens vers la Turquie et la Grèce.

Dans le même temps, le flux de migrants en provenance de Turquie et de Grèce a diminué de plus de moitié en novembre, pour atteindre 108 000, un ralentissement qui, selon Frontex, est dû à la détérioration des conditions météorologiques et au renforcement des contrôles aux frontières de l'UE.

Jeu Giang

(Selon dpa, Reuters)

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