Près de 100 Vietnamiens arrêtés au cours des 100 premiers jours du mandat de Trump

Selon Voice of America, au cours des 100 premiers jours de son mandat, le président américain Donald Trump a ordonné à l'Immigration and Customs Enforcement (ICE) de lancer une campagne nationale d'inspection ciblant les communautés d'immigrés ayant un casier judiciaire. Près de 100 résidents vietnamiens illégaux ont été arrêtés et risquent l'expulsion.

Photo d'illustration. (Source : AFP)

Dans une récente déclaration commune, trois organisations bénévoles, dont le Southeast Asia Resource Action Center (SEARAC), APIROC, une organisation qui soutient la réintégration des personnes d'Asie-Pacifique, et VietLead, ont déclaré : « Au cours des deux premières semaines de mars seulement, près de 100 Vietnamiens ont été arrêtés, la plupart d'entre eux étant détenus à la prison du comté de York en Pennsylvanie et au centre de détention de Krome en Floride. »

La directrice exécutive de VietLead, Nancy Nguyen, a déclaré que les trois organisations compilent actuellement des dossiers sur les détenus vietnamiens, d'une part en faisant pression sur l'ICE pour qu'elle les libère, et d'autre part en travaillant avec l'Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) pour poursuivre l'ICE en justice.

Dans le même temps, le fondateur de l'APIROC, Nguyen Thanh Tung, a déclaré que sous l'administration Trump, l'ICE a été plus agressive dans la répression des expulsés.

« Ces derniers mois, le nombre de Vietnamiens en situation d’expulsion – désormais à nouveau arrêtés – est plus élevé que les années précédentes », a déclaré M. Tung.

Dans l'annonce ci-dessus, les trois groupes de bénévoles citent également Mme Jessica Shullruff Schneider, avocate spécialisée en droit de l'immigration et responsable du programme « Detention Monitor » de l'Immigrant Justice Organization à Miami, en Floride : « Les Vietnamiens sont détenus principalement en raison de violations commises il y a de nombreuses années. L'application aveugle de lois d'immigration sévères entraîne souvent des conséquences injustes. »

En outre, les militants recommandent aux victimes, aux familles et aux communautés de mettre de côté leurs sentiments de honte ou de culpabilité, de s’exprimer et de s’adresser à des organisations dotées de la capacité et des connaissances juridiques pour protéger rapidement les personnes dans le cadre de la loi.

Selon Vietnamplus