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Deux semaines pour répondre – un ordre pour mettre fin à l’indifférence officielle

Dr. Nguyen Sy Dung June 3, 2025 07:45

« Si une entreprise fait une proposition, qu'elle soit acceptée ou non, elle doit y répondre ; le secret est inacceptable ! » – cette déclaration décisive du Premier ministre Pham Minh Chinh n'est pas qu'une simple déclaration, mais un ordre de réforme, un signal d'alarme fort adressé à l'ensemble du système administratif, du niveau central au niveau local.

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Le Premier ministre Pham Minh Chinh a présidé un dialogue avec des entreprises et des associations professionnelles afin de mettre en œuvre efficacement la résolution 68-NQ/TW du Politburo relative au développement économique privé. Photo : VGP/Nhat Bac

Lorsque la confiance du marché est mise à l'épreuve, lorsque des dizaines de milliers d'entreprises se débattent dans un labyrinthe de procédures, l'engagement de « résoudre en deux semaines » toutes les suggestions des entreprises constitue une impulsion institutionnelle, un appel à changer l'appareil de services, restaurant progressivement la confiance – l'atout le plus précieux de l'environnement des affaires.

Un ordre révolutionnaire : mettre fin à l'indifférence des fonctionnaires

En réalité, l'un des obstacles les plus invisibles mais aussi les plus dangereux pour les entreprises n'est pas l'absence de politiques, mais leur mise en œuvre tardive. Les pétitions envoyées puis « tombent dans l'oubli », sans savoir qui les traitera, quand elles le seront et quels en seront les résultats, ont fini par lasser et décourager de nombreux entrepreneurs. Plus grave encore, cela leur fait perdre des opportunités commerciales.

Par conséquent, la demande du Premier ministre aux ministères, aux directions et aux collectivités locales de répondre sous deux semaines, qu'ils y consentent ou non, vise à corriger l'attitude de la fonction publique. Elle met fin à un silence irresponsable et fait naître l'espoir d'une administration dynamique, réactive et responsable. Autrement dit, elle met fin à l'indifférence d'une partie des fonctionnaires.

Ce n'est plus un « processus interne », mais un engagement de service public

Le message « le silence n’est pas acceptable » établit également une nouvelle norme en matière d’administration publique : les procédures administratives ne relèvent plus des affaires internes des agences d’État, mais constituent un engagement public envers la société et les entreprises.

Au lieu de laisser les dossiers au placard et de les reporter indéfiniment, les responsables et fonctionnaires sont désormais contraints d'affronter la réalité : agir ou rendre des comptes. Une administration n'est digne de confiance que si son refus est aussi transparent que son acceptation et clairement présenté comme un devoir, et non comme une faveur.

L'état d'esprit de service remplace l'état d'esprit de contrôle

L'essence même de cette directive est de changer les mentalités : passer d'une logique de « contrôle pour limiter les risques » à une logique de « création d'opportunités ». Lorsque les ministères et les secteurs doivent répondre sous deux semaines, cela signifie qu'ils doivent être proactifs, oser agir et assumer leurs responsabilités, au lieu de se dérober et de repousser les problèmes.

Il s'agit d'une continuation de la mentalité proactive que le gouvernement a constamment poursuivie au cours du passé : placer les entreprises au centre, prendre l'efficacité comme mesure et faire de la satisfaction du peuple l'objectif ultime.

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Récemment, de nombreuses localités ont organisé le programme « Business Coffee » afin d'écouter et de résoudre les problèmes des entreprises.

Pour changer, il faut promouvoir la machine

Toutefois, ce délai de deux semaines n'a de sens que si l'ensemble de l'appareil administratif est pleinement opérationnel. Pour ce faire, il est indispensable de se défaire de la mentalité du « moins on en fait, moins on fait d'erreurs », un mal qui gangrène nombre d'organismes publics. Beaucoup de fonctionnaires craignent d'assumer leurs responsabilités, n'osent ni signer ni décider. C'est cette crainte qui a freiné le processus de réforme et paralysé le sens du service public.

Le gouvernement doit se doter d'un mécanisme de protection pour ceux qui osent agir, et de sanctions pour les actes répréhensibles ou l'inaction. Le système doit également être repensé pour être simplifié, avec des responsabilités clairement définies et un responsable unique pour chaque ensemble de problématiques.

Pas de mouvement sans outils de surveillance et de transparence

Un mécanisme de traitement des demandes des entreprises sous deux semaines doit s'accompagner d'un système de suivi public : chaque demande doit être codée et son statut de traitement mis à jour en temps réel. Chaque ministère, antenne et collectivité locale doit communiquer périodiquement le nombre de demandes traitées, en cours de traitement et en retard. Ce n'est que lorsque toutes les informations seront disponibles que le système fonctionnera pleinement. Il est également nécessaire de publier les résultats du traitement sur des plateformes permettant aux particuliers et aux entreprises de s'informer et de suivre l'évolution de la situation.

Parallèlement, le traitement des pétitions doit devenir un critère d'évaluation concurrentiel, un indicateur clé de performance (KPI) obligatoire. Tout lieu où une pétition reste sans réponse doit être dénoncé publiquement. Et tout lieu qui la traite efficacement, de manière transparente et responsable doit être félicité et servir d'exemple.

Il n'y a pas de retour en arrière possible après la stagnation.

La décision du Premier ministre n'est pas qu'une simple déclaration politique. C'est une directive exécutoire, un ordre transmis directement à chaque bureau de l'appareil administratif.

Il est temps pour chaque ministre, chaque président de comité populaire provincial, chaque chef de département, chef de division… de se remettre en question et d’interroger sa conscience professionnelle au service du public :

– Ai-je vraiment traité la demande de l'entreprise dans les délais impartis ?

Ai-je agi dans l’intérêt général ou suis-je encore en train d’éviter et de repousser les problèmes ?

- Suis-je digne de la fonction que m'ont confiée le Parti, l'État et le peuple ?

Il ne s'agit pas seulement d'une question individuelle, mais d'un test du sens des responsabilités et de la capacité de réforme de l'ensemble du système.

La réforme n'est pas un slogan, mais une action.

La confiance ne se rétablit pas grâce à de bons rapports, mais grâce à des réponses données à chaque recommandation dans les délais impartis, à la résolution complète de chaque problème et au sentiment de respect de chaque citoyen et de chaque entreprise.

Si le gouvernement est déterminé mais que les ministères, les secteurs et les collectivités locales restent inflexibles, la réforme restera lettre morte. En revanche, si l'appareil administratif est véritablement uni, un simple décret de deux semaines peut catalyser une réforme discrète mais profonde – une réforme qui dynamisera les entreprises, libérera les ressources nationales et fera progresser le pays.

Selon baochinhphu.vn
https://baochinhphu.vn/hai-tuan-phai-tra-loi-no-luc-thuc-day-trach-nhiem-hanh-chinh-cong-vu-102250603055900499.htm
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