Commande unique pour appeler le bétail des habitants des hautes terres
(Baonghean.vn) - L'élevage est depuis longtemps une force des habitants des hautes terres de Nghe An. Comme la plupart des buffles, des vaches, des cochons... vivent en liberté dans la forêt, de nombreux ménages ont appris à leur bétail à obéir à leurs ordres avec habileté.
Nous avons visité la ferme de M. Vi Van Dung, dans le village de Hoa Son (commune de Ta Ca, Ky Son). Il élève actuellement plus de 25 vaches et un troupeau de plus de 10 chèvres. On peut dire que c'est l'un des foyers les plus performants en matière d'élevage dans cette commune des hautes terres. La race bovine qu'il élève est entièrement locale, la qualité de sa viande est délicieuse et supérieure à celle des vaches de plaine. Malgré son prix plus élevé, cette race reste appréciée de tous.
La particularité de cette ferme, c'est qu'il avait dressé les vaches à obéir aux ordres, ce qui lui évitait de les chercher ou de les appeler. Pour nous le prouver, il a demandé à sa femme de rappeler les vaches alors qu'il était un peu plus de 16 heures. Étrangement, sur quelques « ho, ho, ho… oh, oh, oh… » de sa part, le troupeau est revenu de la forêt en courant.
« Au début, quand nous les relâchions dans la forêt, nous devions les chercher un par un, ce qui était très difficile. À partir de ce moment, chaque fois que nous leur donnions du sel, nous les appelions ainsi pour qu'ils s'y habituent. Au bout d'un moment, ils entendaient l'appel et revenaient sans avoir à les chercher. C'était très pratique à tous points de vue », a déclaré M. Dung en souriant.
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Le troupeau de vaches de la famille de M. Vi Van Dung a entendu l'appel de rentrer à la maison pour manger du sel. |
M. Bui Hoang Ngan, résidant dans le hameau 2 (commune de Huong Son, Tan Ky), élève des sangliers depuis 2008. Son troupeau compte actuellement 120 sangliers, dont plus de 100 porcs de boucherie. Pour garantir la qualité de sa viande, il lâche chaque jour les porcs dans la forêt pour qu'ils puissent brouter. L'après-midi, il frappe du gong pour les rappeler.
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M. Bui Hoang Ngan sonne le gong pour appeler les sangliers. |
Il a expliqué qu'au début, il sonnait le gong à chaque fois qu'il les nourrissait. Après deux mois d'entraînement assidu, les sangliers ont entendu le gong et sont revenus des montagnes, devenant amis des éleveurs. « Nous devons les dresser ainsi pour limiter l'instinct sauvage des sangliers sans pour autant perdre leur valeur », a-t-il ajouté.
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Les cochons sauvages de M. Dung entendirent le gong et coururent chez eux. |
Ainsi, on peut constater que, dans l'élevage, les agriculteurs de l'ouest de Nghe An ont « créé » des manières uniques d'appeler le bétail pour s'adapter à la zone montagneuse sans perdre la valeur du bétail.
Dao Tho