Questions et réponses juridiques sur les droits de succession

October 28, 2014 10:06

(Baonghean) - 1. Les parents avaient deux enfants, M. A et sa sœur cadette, Mme B. M. A s'est marié et a vécu avec ses parents à la campagne. Mme B et son mari travaillaient loin de chez eux. En 2002, Mme B est décédée. Mme B a eu quatre enfants (dont un beau-fils). En 2004, la mère de M. A est décédée, puis en 2009, son père est également décédé, mais n'a pas laissé de testament. Le certificat de droits d'utilisation du sol porte toujours le nom de ses parents. Il souhaite actuellement transférer le certificat de droits d'utilisation du sol de ses parents au sien, mais les enfants de Mme B s'y opposent. Ces personnes estiment avoir le droit de recevoir une partie de l'héritage de leur mère décédée.

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Demander:Est-il juste ou non que les enfants de Mme B demandent un partage de l'héritage ? Si leur demande est recevable, quelle sera la valeur de l'héritage qu'ils recevront ?

Répondre:

Français L'article 677 du Code civil de 2005 dispose sur la succession comme suit : « Si l'enfant du testateur décède avant ou en même temps que le testateur, le petit-enfant héritera de la succession dont son père ou sa mère aurait hérité s'il était encore en vie ; si le petit-enfant décède également avant ou en même temps que le testateur, l'arrière-petit-enfant héritera de la succession dont son père ou sa mère aurait hérité s'il était encore en vie. »

En conséquence, en 2002, sa sœur est décédée (avant ses parents), ce sont donc les enfants de Mme B qui hériteront de son héritage. La demande de partage de l'héritage des enfants de Mme B est donc fondée.

La valeur de l’héritage que chaque personne reçoit est la suivante :

Étant donné que ses parents n'ont pas laissé de testament à leur décès, la succession sera partagée conformément à la loi. Il convient tout d'abord de déterminer l'ordre de succession. L'article 676 du Code civil de 2005 stipule que le premier ordre de succession comprend : l'épouse, le mari, le père biologique, la mère biologique, le père adoptif, la mère adoptive, les enfants biologiques et les enfants adoptés du défunt. Les héritiers de même ordre reçoivent des parts égales de la succession. Par conséquent, le premier ordre de succession, comme dans son cas, comprend lui et Mme B. Chacun reçoit la moitié de la succession. Mme B étant décédée, sa part sera divisée à parts égales entre les quatre enfants, qu'ils soient biologiques ou beaux-enfants.

Parce qu'il vit avec ses parents et qu'il prend soin et protège l'héritage, il a droit, en plus de l'héritage qu'il reçoit, également à une partie de la valeur de l'héritage correspondant à ses soins.

2. Mme A a déclaré : Ma grand-mère a trois fils, tous pères de famille et ayant un logement stable. Elle vit avec ma famille sur un terrain de 900 mètres carrés. En raison de son âge avancé et de sa santé fragile, elle a légué la totalité du terrain à mon père par testament en 1996. Malheureusement, mon père est décédé subitement en 1997. Ma grand-mère est également décédée en 1998. Mes oncles ont demandé à ma mère de partager son héritage.

Demander:Le testament de ma grand-mère pour mon père est-il juridiquement valable ? Mes oncles ont-ils le droit de réclamer l'héritage ?

Répondre:

L’article 667 du Code civil de 2005 stipule la validité juridique des testaments :

1. Un testament prend effet juridiquement dès l’ouverture de la succession.

2. Un testament n’est pas juridiquement valable en tout ou en partie dans les cas suivants :

a) L'héritier testamentaire décède avant ou en même temps que le testateur.

La date d'ouverture de la succession correspond au décès du testateur. Dans votre cas, l'ouverture de la succession a eu lieu en 1998, au décès de votre grand-mère. Cependant, à cette date, votre père était décédé un an plus tôt. Par conséquent, le testament de votre grand-mère prévoyant la disposition de tous les biens de votre père n'a pas pris effet et n'a aucune valeur légale. Par conséquent, dans ce cas, la succession ne sera pas partagée conformément au testament de votre grand-mère de 1996, mais conformément aux dispositions du droit successoral, et les héritiers seront déterminés selon l'ordre successoral. Vos oncles ont donc le droit de demander le partage de la succession.

L'ouverture de la succession remonte à 1998. Il est donc important de respecter le délai de prescription pour intenter une action en justice en vue d'obtenir le partage de la succession. L'article 645 du Code civil de 2005 stipule que le délai de prescription pour intenter une action en justice afin de demander le partage de la succession, de confirmer ses droits successoraux ou de contester les droits successoraux d'autrui est de dix ans à compter de l'ouverture de la succession. À ce jour, le délai de prescription pour intenter une action en justice en vue d'obtenir le partage de la succession de votre famille est expiré. Par conséquent, vos oncles n'ont plus le droit d'intenter une action en justice, mais ils demanderont le partage des biens communs. Le point 2.4, article 2, section I, de la résolution n° 02/2004/NQ-HDTP du 10 août 2004 du Conseil des juges de la Cour populaire suprême stipule : « Si, dans les dix ans suivant l'ouverture de la succession, les cohéritiers n'ont aucun différend sur les droits successoraux et disposent d'une confirmation écrite de leur qualité de cohéritiers, ou après l'expiration du délai de dix ans, s'ils n'ont aucun différend sur la ligne successorale et reconnaissent tous que l'héritage laissé par le défunt n'a pas été partagé, cet héritage deviendra la propriété commune des héritiers. En cas de litige et de demande de résolution judiciaire, le délai de prescription pour intenter une action en justice concernant les droits successoraux ne s'appliquera pas, mais les dispositions de la loi sur le partage des biens communs s'appliqueront. »

Cabinet d'avocats Trong Hai et associés

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