L’Indonésie n’importera pas de riz vietnamien en 2016.

Les exportations de riz du Vietnam vers les principaux marchés sont confrontées à des difficultés en raison de la gestion, de la demande de consommation, ainsi que de l'impact de la sécheresse prolongée et de la salinité.

En août 2016, le marché intérieur d’exportation du riz a continué de stagner en raison du manque de demande de nouvelles importations de riz provenant des marchés traditionnels et autres.

La Chine, premier consommateur de riz vietnamien ces derniers temps, continue de contrôler strictement ses exportations de riz par des canaux non officiels. Selon le Programme de surveillance, aucune entreprise vietnamienne de désinfection ou d'inspection du riz n'a été reconnue par la Chine, ce qui complique les exportations de riz.

Des marchés comme celui de l’Indonésie affirment toujours qu’ils n’importeront pas de riz en 2016, car les stocks nationaux de riz sont toujours à un niveau sûr.

Les Philippines ont annoncé la semaine dernière leur intention d'importer 250 000 tonnes de riz, mais aucune information officielle n'a été publiée jusqu'à présent.

Le marché du riz au Vietnam est confronté à des difficultés de production.

Outre la morosité du marché, la baisse des exportations de riz est également due à une offre limitée due aux dégâts causés par la récente sécheresse et l'intrusion d'eau salée. L'absence d'amélioration des importations de riz ces derniers temps est un signe inquiétant pour le principal produit d'exportation du Vietnam.

Au contraire, fin août 2016, les échanges de porcs vivants ont légèrement progressé, les négociants chinois continuant d'acheter pour l'exportation. Cependant, les exploitants agricoles sont peu optimistes, car ces achats n'ont progressé que la semaine dernière et ont évolué de manière trop irrégulière, alors que la consommation intérieure reste plutôt faible.

De plus, le marché du pangasius brut affiche son prix de vente le plus bas depuis cinq ans, en raison de l'importance des stocks dans les entrepôts et les zones agricoles des entreprises, due à la stagnation de la demande chinoise. Parallèlement, la zone de culture maraîchère de la province de Lam Dong est moins affectée par les intempéries et les maladies. Cela incite les commerçants du monde entier à s'y rendre pour acheter des légumes et les revendre ailleurs, ce qui entraîne une hausse des prix de nombreux types de légumes par rapport au mois dernier, mais cette hausse est limitée.

Selon Zing.vn