Israël affirme que la plupart des bataillons du Hamas à Gaza ont été « détruits »
(Baonghean.vn) - Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé que l'armée israélienne avait détruit 19 des 24 bataillons régionaux du Hamas à Gaza au cours des six derniers mois.
Dans une déclaration faite devant le cabinet le week-end dernier, marquant les six mois du début de la guerre à Gaza, M. Netanyahu a déclaré qu'Israël était « à un pas de la victoire ».
« Aujourd'hui, cela fait six mois que la guerre a commencé… Nous avons détruit 19 des 24 bataillons du Hamas, y compris leurs commandants supérieurs. Nous avons tué, blessé ou capturé un nombre important de terroristes du Hamas… Nous avons détruit leurs usines de missiles, d'armes et de munitions. »

Le conflit a débuté le 7 octobre dernier par un raid surprise du Hamas qui a coûté la vie à quelque 1 200 Israéliens et pris plus de 200 otages. Le Premier ministre Netanyahou a rapidement déclaré la guerre au groupe militant, promettant de le détruire. En conséquence, en raison de la densité de population à Gaza, plus de 33 000 Palestiniens ont été tués lors de l'assaut israélien contre l'enclave dans les mois qui ont suivi, et une grande partie de la zone a été rasée.
Dans sa déclaration, Netanyahou a réitéré qu'Israël devait poursuivre le combat jusqu'à l'élimination de tous les militants du Hamas. Il a rappelé que le Hamas détenait toujours 133 citoyens israéliens en otage et a souligné qu'aucun pourparlers de cessez-le-feu n'aurait lieu tant qu'ils n'auraient pas tous été libérés.
« Il n'existe pas de guerre juste comme celle-ci et nous sommes déterminés à y mettre fin par une victoire totale. À libérer tous les kidnappés, à achever la destruction du Hamas dans toute la bande de Gaza, y compris Rafah, et à garantir que Gaza ne constitue plus une menace pour Israël », a-t-il déclaré. Les délégations israélienne et du Hamas ont tenu dimanche au Caire des négociations de cessez-le-feu sous l'égide de l'Égypte et du Qatar.
Selon un reportage de la chaîne Al Arabiya, le Hamas exige notamment qu'Israël renonce à ses projets de répression et de destitution de ses dirigeants une fois les combats terminés à Gaza, ainsi qu'un cessez-le-feu permanent et un retrait israélien complet de Gaza. Netanyahou a qualifié ces exigences d'« extrêmes » et a affirmé qu'Israël ne s'y soumettrait pas, car, a-t-il ajouté, le Hamas pourrait « mettre en danger nos citoyens et nos soldats » à l'avenir.
Le refus de Netanyahou de conclure un accord avec le Hamas et d'obtenir ainsi la libération des otages a suscité le mécontentement de la société israélienne. Des dizaines de milliers de manifestants ont organisé un rassemblement à Tel-Aviv samedi soir pour exiger la démission de Netanyahou et la conclusion d'un accord avec les militants palestiniens.