Une directrice de production et de commerce de faux aliments fonctionnels poursuivie en justice

Le 5 juin, la police provinciale de Thanh Hoa a annoncé que l'Agence d'enquête de la police provinciale avait ouvert une enquête, poursuivi l'accusée et émis un ordre d'assignation à résidence contre Hoang Thi Ngoc (née en 1988, résidant dans le quartier de Bo De, district de Long Bien, Hanoi), directrice de la société Nam Hoa Herbal Medicine Production Company Limited, pour le crime de « Production et commerce de produits alimentaires contrefaits ».

Selon les premiers résultats de l'enquête, vers 2020, Ngoc a mis en vente sur le compte Facebook « Trieu Thi Hoa » des médicaments traditionnels de l'ethnie Dao appartenant à Mme Trieu Thi Hoa (résidant dans la commune de Yen Son, district de Ba Vi, Hanoi).

De là, Nguyen Thi Hoi (née en 1983, résidant dans la commune d'Ea Bhok, district de Cu Kuin, province de Dak Lak), directrice de la société Tran Kim Huyen Company Limited, a lu les informations et a pris contact pour acheter dans le but de revendre à profit.

Après avoir acheté le produit de Ngoc, Hoi a constaté que le design de l'emballage n'était pas esthétique. Il a donc discuté avec Ngoc pour le repenser, a testé le produit, l'a annoncé et a demandé à Hoi d'obtenir les droits de distribution exclusifs.

Ngoc a convenu avec Hoi de concevoir l'emballage et de nommer le produit selon l'idée de Hoi.

Les deux parties ont convenu que Hoi serait responsable de l'impression des emballages et des étiquettes, puis de leur envoi à Ngoc pour la finition. Ngoc transférerait ensuite les produits à Hoi afin que cette dernière puisse les commercialiser en exclusivité sur le marché.

Pour disposer des matières premières nécessaires à la fabrication des médicaments demandés par Hoi, Ngoc a discuté avec Mme Trieu Thi Hoa et a obtenu son consentement pour lui accorder les droits exclusifs de distribution des produits de médecine traditionnelle.

Cependant, la médecine traditionnelle de l'ethnie Dao n'étant pas reconnue comme telle, elle ne peut être testée ni homologuée. Ngoc a donc élaboré elle-même la formule (ayant étudié la médecine traditionnelle) à partir de plantes médicinales aux vertus curatives et bienfaisantes similaires à celles de la médecine traditionnelle Dao, et a inscrit le nom de ces plantes sur l'emballage.

Ngoc s'est ensuite procuré les documents nécessaires, a auto-déclaré les produits et a déposé une demande auprès du Conseil de sécurité alimentaire de Bac Ninh pour commercialiser 12 produits. Ces produits ont été revendus à de nombreux clients, dont Pham Thi Toan (résidant dans la commune de Bai Tranh, district de Nhu Xuan, province de Thanh Hoa).

L'affaire fait actuellement l'objet d'une enquête policière approfondie.