Aucune infraction mais amende quand même, que faire pour éviter de perdre de l'argent injustement ?
Bien qu'il ne s'agisse pas d'une infraction directe au Code de la route, de nombreux propriétaires de véhicules sont surpris de recevoir une amende. Dans ce cas, que faire pour protéger ses droits et éviter de perdre de l'argent injustement ?
Récemment, de nombreux propriétaires de véhicules ont reçu des amendes inopinées alors qu'ils ne conduisaient pas leur véhicule au moment de l'infraction. Il est arrivé qu'ils prêtent leur véhicule à d'autres personnes, le laissent chez un garagiste pour réparation, ou encore le fassent utiliser par un autre véhicule muni d'une fausse plaque d'immatriculation… Même sans avoir commis l'infraction, l'amende a été envoyée à la personne dont le nom figure sur la carte grise.
Cette situation rend de nombreuses personnes confuses, qui se demandent si elles doivent payer une amende ou non et que faire pour protéger leurs droits lorsqu'il y a des signes d'amende injuste.
J'ai reçu une amende mais je n'ai pas enfreint la loi, que dois-je faire ?
Selon l'avocate Tran Thi Nhu Mai - Cabinet Trong Em et Associés (Barreau de Hô-Chi-Minh-Ville), si la personne qui reçoit l'avis d'infraction ne conduit pas directement le véhicule, le propriétaire du véhicule a le droit de demander une nouvelle vérification auprès de la police. Pour plus de précisions, le propriétaire du véhicule doit contacter directement le service de police routière de la police provinciale ou municipale où l'avis a été envoyé pour demander un examen des images ou des données de l'infraction enregistrées par la caméra.

Si les images de la caméra montrent que le conducteur n'est pas le propriétaire du véhicule, ou si ce dernier peut prouver qu'il n'a pas enfreint la loi au moment des faits, des documents, informations et preuves complets doivent être fournis pour le prouver. En cas de suspicion de falsification de la plaque d'immatriculation, le propriétaire peut demander aux autorités de vérifier les images afin de clarifier l'affaire.
Conformément au point d, clause 1, article 3 de la loi relative au traitement des infractions administratives, la personne habilitée à infliger une sanction est tenue de prouver l'infraction administrative. Parallèlement, la personne ou l'organisation sanctionnée a le droit de prouver, par elle-même ou par l'intermédiaire d'un représentant légal, qu'elle n'a pas commis l'infraction.
Par conséquent, lorsque les propriétaires de véhicules estiment ne pas avoir enfreint la loi mais reçoivent néanmoins une amende, ils ont le droit et doivent coopérer activement avec les autorités pour vérifier. Cette coopération contribue non seulement à protéger les droits des personnes, mais aussi à identifier et à traiter « la bonne personne, le bon délit ».
Bien que le décret 168/2024/ND-CP actuel ne maintienne plus la disposition de l'article 80, clause 8, du décret 100/2019/ND-CP (qui oblige le propriétaire du véhicule à se présenter sur les lieux pour identifier le contrevenant), cela ne signifie pas que le destinataire de la notification peut l'ignorer. Sans coordination, le processus de traitement ne permettra pas de vérifier clairement l'infraction, ce qui entraînera la mise à jour de l'infraction et affectera l'immatriculation ou le transfert de propriété du véhicule.
Être condamné à des amendes injustes est un véritable problème. Cependant, les lois actuelles permettent aux citoyens de protéger proactivement leurs droits légitimes en déposant plainte, en fournissant des preuves et en demandant des vérifications. Une coordination rapide et efficace contribue à garantir l'équité des sanctions administratives.