Scénario où l'OTAN attaque, la Russie répond en occupant 5 à 8 capitales européennes

La Russie dispose d'une puissante force militaire. Photo : TASS

Selon un commentaire publié sur un journal en ligne chinois, en cas de conflit militaire entre la Russie et l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) dans la région baltique, les forces militaires de l'OTAN seraient en mesure d'occuper la région de Kaliningrad en environ 2 jours.

Selon l'auteur de l'article, si ce scénario se produit, la Russie ripostera en occupant cinq à huit capitales européennes en cinq jours. Cela aggravera automatiquement le conflit, de la région au reste du monde.

Richard Hooker, chercheur principal à la Fondation Jamestown, un prestigieux organisme de recherche basé à Washington, aux États-Unis, avait précédemment écrit dans un rapport qu'une attaque militaire russe dans la région baltique pourrait causer des dommages à la région russe de Kaliningrad. Cependant, M. Hooker n'a pas avancé de raison plausible pouvant mener au conflit, se contentant d'émettre l'hypothèse d'une riposte de Moscou dans cette région.

Face à ces scénarios hypothétiques, Anton Alikhanov, gouverneur de la région de Kaliningrad, a qualifié le rapport du chercheur américain Hooker de « roman à sensation » et a souligné qu'il se sentait « agacé et fatigué des absurdités avancées par les États-Unis ».

Le député de la Douma d'Etat russe, Alexandre Sherin, a déclaré que ces plans avaient été élaborés pour justifier une augmentation du budget de la défense de l'OTAN.

Le ministère russe des Affaires étrangères a également exprimé à plusieurs reprises son inquiétude face au contexte d'une nouvelle course aux armements dans le monde. Il a souligné qu'en 2019, le budget de défense de l'OTAN dépasserait les milliers de milliards de dollars, soit plus de la moitié des dépenses militaires mondiales et plus de vingt fois celui de la Russie.

Moscou a récemment fait de nombreuses déclarations sur les activités « sans précédent » de l'OTAN à sa frontière occidentale. En conséquence, l'OTAN élargit ses plans et considère cela comme une mesure visant à « prévenir une agression russe ».

Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que la Russie ne représentait une menace pour aucun pays, mais qu'elle n'ignorerait pas les actions qui pourraient mettre en danger les intérêts de la Russie.