Comment contrôler les biens et les revenus des personnes au pouvoir ?

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Contrôler les revenus et les actifs de ceux qui sont au pouvoir n’aura aucun sens s’il n’existe pas de contrôle sur les flux d’argent et d’actifs dans la société.

Le contrôle des actifs et des revenus contribue non seulement à lutter contre la corruption, mais aussi à prévenir le blanchiment d'argent, l'évasion fiscale, l'usure, l'évasion des jugements civils, les participations croisées dans des banques, les transferts illégaux d'actifs, etc. Face à de tels avantages, comment mettre en œuvre des mesures de contrôle des actifs et des revenus pour être efficaces ? C'est le contenu que les experts souhaitent proposer.

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La déclaration de patrimoine et de revenus des fonctionnaires est considérée comme une mesure efficace pour contrôler la situation, mais l'application de la réglementation est formelle et superficielle. M. Nguyen Khac Chanh, ancien inspecteur en chef de la province de Nam Dinh, a déclaré que l'application de la réglementation légale est souvent problématique : « La déclaration est importante, mais les gens ne sont pas au courant. Il y a beaucoup de déclarations, mais peu de vérifications ; les documents sont confidentiels, et seules les vérifications effectuées en cas d'assignation, de plainte ou de dénonciation sont effectuées. Nous n'avons pas de réglementation, nous ne trouvons donc pas de travail au hasard. La réglementation sur la déclaration de patrimoine n'est pas volontaire, elle reste formelle. Les déclarations sont inexactes. »

M. Bui Ngoc Thanh, ancien chef du Bureau de l'Assemblée nationale, a suggéré : « Je pense que la déclaration devrait être rendue publique et, après un mandat, rééditée. Cela nous permettrait de vérifier la probité et l'honnêteté des fonctionnaires, et d'identifier d'éventuels cas de corruption. Sans inspection et transparence, la situation restera confuse. Les dirigeants et les supérieurs hiérarchiques doivent avoir des responsabilités plus claires pour garantir la rigueur de la déclaration. »

Selon les experts, contrôler les biens et les revenus des personnes au pouvoir deviendra inutile si les flux d'argent et de biens dans la société ne peuvent être contrôlés. Ce phénomène s'explique par de nombreuses affaires de corruption majeures, où la plupart des avoirs corrompus ont été transférés à des proches, voire à l'étranger.

Par conséquent, déterminer la responsabilité d'expliquer l'origine des biens et des revenus n'incombe pas seulement aux autorités, mais à tous. Cela signifie que tout citoyen doit être prêt à répondre ou à expliquer à l'organisme public compétent toute somme d'argent ou tout bien que celui-ci considère comme présentant des signes d'anomalie. Pour ce faire, il est nécessaire de s'attacher davantage à créer des outils de contrôle de l'ensemble de la société, tels que des outils fiscaux, l'utilisation de tous les paiements par compte et la limitation des espèces.

Concernant l'obligation de justifier l'origine des actifs supplémentaires, nous rencontrons actuellement des difficultés, car il est très difficile de déterminer les revenus hors salaire des fonctionnaires. M. Ngo Manh Hung, directeur adjoint du département anticorruption de l'Inspection générale, a déclaré que certaines mesures devaient être prises lors de leur mise en œuvre : « Pour parfaire le contrôle des revenus et des actifs, les dépenses importantes doivent être comptabilisées, les actifs supplémentaires doivent être justifiés pour toutes les personnes exerçant des fonctions et des pouvoirs, et il est nécessaire de créer un mécanisme de confiscation des actifs illégaux. Par exemple, en Indonésie, si la transaction est normale, l'État a l'obligation de la prouver, mais pour les transactions importantes valant des dizaines de milliards, c'est le détenteur des actifs qui doit fournir la preuve. »

Les experts recommandent également de renforcer l'indépendance des agences de lutte contre la corruption grâce à des mécanismes de surveillance efficaces. Parallèlement, la loi doit créer un mécanisme d'application plus solide, doté du pouvoir d'appliquer des sanctions et de prévoir des cas où la confiscation des avoirs criminels peut être appliquée sans nécessairement être fondée sur une condamnation pénale.

Selon VOV

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