Dans un endroit où la température atteint 60 degrés Celsius, les Éthiopiens travaillent toujours dur pour extraire le sel avec un revenu de seulement 6,5 USD par jour.
 |
Lors d'un voyage dans le Triangle Afar en Afrique, le photographe et vidéaste professionnel Joel Santos a immortalisé le dur labeur des mineurs de sel éthiopiens. La mine couvre une superficie d'environ 155 000 kilomètres carrés, son point le plus bas se situant à 90 mètres sous le niveau de la mer. |
 |
Les mineurs découpent le sel en blocs à la main et les chargent sur des chameaux. Environ 2 000 chameaux et 1 000 ânes travaillent dans les mines de sel. |
 |
Lors du transport du sel hors de la région Afar, les ouvriers doivent s'acquitter d'une taxe spécifique calculée sur le nombre de chameaux et le poids du sel. Ils doivent parcourir près de 80 km pour acheminer le sel jusqu'à la ville de Berahile. |
 |
La région est réputée pour être l'un des endroits les plus chauds de la planète, avec des températures descendant régulièrement jusqu'à 50 °C. « L'air est si sec qu'on ne sent rien », explique Joel. « Il y a des zones humides, et on sent l'odeur du sel en s'allongeant près du sol. » |
 |
Les mineurs doivent commencer le travail tôt le matin pour rentrer avant le zénith du soleil. La région est pauvre en végétation et en abris. « Ils travaillent dans l'endroit le plus chaud de la planète et gagnent moins de 100 à 200 euros par mois. La vie ici est très dure. C'est probablement l'endroit le plus hostile au monde », explique Joel. |
 |
La dépression de Danakil, en particulier la zone entourant le lac Afdera, produit 100 % du sel d'Éthiopie. Le peuple Afar est donc toujours soucieux de protéger les mines de sel. |
 |
Autrefois, les habitants locaux utilisaient le sel comme monnaie d'échange, avant de passer à la monnaie papier comme c'est le cas aujourd'hui. |
Selon VNE