Suppression rapide des obstacles à l'immatriculation des véhicules

Actuellement, environ 73 % des lignes d'inspection sont de nouveau opérationnelles.

Les enquêtes et poursuites policières liées aux infractions lors des contrôles techniques des véhicules constituent un véritable raz-de-marée pour le système national, affectant involontairement particuliers et entreprises. Les citoyens sont déjà exaspérés lorsqu'ils doivent patienter plusieurs jours. Pour les entreprises dont les véhicules doivent passer le contrôle technique, les difficultés sont décuplées. Les commandes doivent être livrées sans délai, tandis que les véhicules doivent être inspectés avant leur mise en circulation, sous peine d'amende. Nombreux sont ceux qui comparent cette situation à « jeter une souris et casser un vase ».

Il s'agit pour les autorités de traiter cette affaire avec sérieux sans porter atteinte aux droits des citoyens, et d'éviter un effondrement de l'économie. Un pays de 100 millions d'habitants et près d'un million d'entreprises ne peut être paralysé par les lacunes et les faiblesses de la gestion administrative d'un groupe de personnes. Les dommages économiques seront durables si cette situation n'est pas résolue rapidement et complètement.

Dès le début, le gouvernement et le Premier ministre ont pris conscience du problème, l'ont clairement exposé et ont mis en œuvre des mesures pour le résoudre. Dès le début de l'année, lors de la réunion de synthèse du ministère des Transports, le Premier ministre Pham Minh Chinh a rappelé que les incidents survenus lors des contrôles techniques étaient dus à un mécanisme engendrant un climat délétère : « Nous ne pouvons pas laisser la situation normale se transformer en situation anormale, avec des voitures faisant la queue toute la nuit pour le contrôle technique. »

Lors d'une récente réunion sur le contrôle technique des véhicules, le vice-Premier ministre Tran Hong Ha a souligné la responsabilité des organismes publics de fournir des services de qualité à la population. Par conséquent, pour remédier aux faiblesses de ces organismes, il est impératif de trouver la solution la plus appropriée, respectueuse des droits et intérêts des citoyens.

Le ministère des Transports est intervenu rapidement en supprimant sans délai les lourdeurs administratives liées au contrôle technique des véhicules, des réglementations obsolètes en vigueur depuis longtemps. La modification de la circulaire 16/2021/TT-BGTVT, qui régit le contrôle de la sécurité technique et de la protection de l'environnement des véhicules routiers, a été menée avec une rapidité remarquable, témoignant de la détermination et de la fermeté du ministère.

La circulaire a été publiée le soir du 21 mars, selon une procédure simplifiée, transmise aux centres de contrôle technique le soir même et est entrée en vigueur le lendemain, 22 mars. Elle s'inspire des pratiques internationales et met à jour les cycles de contrôle technique en vigueur dans d'autres pays. Selon les estimations, plus de 3 millions de véhicules bénéficient de cycles de contrôle technique prolongés. L'exemption du premier contrôle technique pour les véhicules neufs permettrait à elle seule d'économiser des centaines de milliards de dongs par an, ainsi que le temps et les efforts de nombreuses personnes.

On peut dire que cette question a été longuement discutée, analysée et débattue, et qu'il a désormais été décidé de la mettre en œuvre en modifiant et en complétant les dispositions des textes de loi, ce qui est une bonne chose. Disposer d'un cadre juridique permettra d'assurer la clarté et la transparence des activités d'inspection pour les acteurs concernés.

La révision de la circulaire n° 16 n’est peut-être qu’un début. Il reste encore beaucoup à faire pour mettre en place un système complet et novateur pour le secteur du contrôle technique, garantissant la transparence, minimisant les impacts négatifs potentiels et facilitant les démarches pour les usagers. La prochaine étape consiste à modifier le décret n° 139/2018/ND-CP régissant l’activité des services de contrôle technique des véhicules automobiles.

Cependant, avec une détermination sans faille et dans l'intérêt général, tous les obstacles peuvent être surmontés. Certains estiment qu'il suffit de « mobiliser les ressources humaines » et de créer des mécanismes et des politiques pour y parvenir, et qu'il n'est pas nécessaire de modifier ou d'ajuster certains aspects de la gestion sociale.

Mais une petite chose peut avoir une grande signification.