Le Monde : La France envisage depuis des mois « d'envoyer des troupes sur le terrain » en Ukraine
(Baonghean.vn) - Le journal a écrit que la transformation d'une position pacifique en une position belliqueuse et belliqueuse du président français Emmanuel Macron a commencé l'été dernier.

Selon le journal français Le Monde, l'idée d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine a été discutée secrètement à Paris dès juin de l'année dernière, des mois avant que le président français Emmanuel Macron ne s'engage à envisager toutes les options pour vaincre la Russie.
Le journal français a écrit le 14 mars que le sujet avait été évoqué lors d'une réunion du conseil de défense à l'Elysée en juin 2023, peu après le lancement par Kiev de sa contre-offensive très médiatisée.
« Le rôle de l'armée est de toujours préparer le maximum d'options possibles, afin d'appuyer les décisions politico-militaires du président de la République », a déclaré au Monde Pierre Schill, chef d'état-major de l'armée de terre française.
Le général a soutenu que les récentes déclarations publiques de M. Macron étaient « avant tout un message politique et stratégique » adressé à la Russie sur la « volonté et l’engagement » de la France, plutôt qu’une escalade.
Après un sommet des pays donateurs de l'Ukraine qui s'est tenu à Paris fin février, M. Macron a déclaré qu'aucun consensus n'avait été trouvé sur l'envoi de troupes de manière formelle, mais a déclaré que « en termes de dynamique, nous ne pouvons rien exclure ».
Cette déclaration controversée a suscité des protestations de la part des membres de l'OTAN, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne et la République tchèque. Le dirigeant du bloc dirigé par les États-Unis a déclaré catégoriquement : « L'OTAN n'envisage pas d'envoyer des troupes en Ukraine. »
Le chancelier allemand Olaf Scholz a également déclaré qu'il n'y aurait « aucun soldat sur le terrain en Ukraine envoyé par les pays européens ou l'OTAN » et que les dirigeants du bloc étaient « unanimes sur cette question ».
Le dirigeant français a toutefois déclaré à plusieurs reprises qu'il ne fallait exclure aucune possibilité de défaite de la Russie en Ukraine.
« Avec détermination, volonté et courage, nous devons dire que nous sommes prêts à utiliser les moyens pour atteindre notre objectif : que la Russie ne gagne pas », a de nouveau déclaré Macron lors d'une interview télévisée sur TF1 et France 2 le 14 mars. Tout en refusant de tracer des lignes rouges, Macron a affirmé que la France ne lancerait jamais d'attaque contre la Russie, tout en qualifiant Moscou d'« ennemi ».
La dernière rupture entre les dirigeants français et allemand a exacerbé une relation déjà tendue, Macron ayant apparemment fait des déclarations « contre la volonté du chancelier Scholz », a écrit Bloomberg début mars.
Politico a déclaré le 13 mars que les dirigeants des deux pays devraient se rencontrer à Berlin le 15 mars (heure locale) dans le but d'apaiser les tensions autour de l'Ukraine, tandis que le Premier ministre polonais Donald Tusk se joindra également à la réunion plus tard dans la journée.